"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

quinta-feira, dezembro 05, 2013

RCA: 250 militaires français déployés dans les rues de Bangui après des accrochages

Article publié le : jeudi 05 décembre 2013 à 09:05 - Dernière modification le : jeudi 05 décembre 2013 à 13:14

Des soldats français patrouillent dans Bangui, le 4 décembre 2013.
Des soldats français patrouillent dans Bangui, le 4 décembre 2013.
REUTERS/Emmanuel Braun

Par RFI
La Centrafrique se réveille une fois de plus dans un climat d’insécurité, voire de terreur. Plusieurs quartiers de la capitale, dont la zone du PK-12, dans le nord de la ville, et celle du fleuve, dans le centre, ont été secoués ce jeudi 5 décembre au petit matin par des échanges de tirs. Le porte-parole de la présidence accuse des partisans de l'ex-président François Bozizé d'être derrière l'attaque, avec l'intention de prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l'ONU, aujourd'hui, au Conseil de sécurité. Le point sur la situation à Bangui.

Selon le correspondant de RFI sur place, la situation reste toujours confuse à Bangui. Les tirs ont baissé d'intensité, mais les accrochages continuent expliquent l'armée française qui a déployé 250 soldats dans les rues. Impossible de savoir véritablement qui contrôle la situation même si les autorités se veulent rassurantes. Des scènes de pillage ont eu lieu dans certains quartiers de la capitale. Les commerces sont fermés.
La capitale centrafricaine s’est réveillée tôt ce jeudi matin au son des armes légères et des armes lourdes. Des combats ont d’abord été signalés dans les quartiers nord, puis dans d’autres quartiers plus proches du centre.
Que se passe-t-il exactement ? Des sources militaires françaises parlent d’attaques coordonnées, simultanées même, sur trois points : le camp Kassaï, l’Assemblée nationale et le quartier de Boy-Rabe. Des combats menés par des groupes anti-Balaka, appuyés par des éléments équipés d’armements modernes et d’armements lourds, dont l’identité pour l’instant n’est pas confirmée.
→ A (RE)LIRE : Centrafrique: cartographie des zones à risques
Le porte-parole de la présidence centrafricaine Guy Simplice Kodégué accuse lui, les partisans de l’ancien président François Bozizé, d’être derrière l’attaque. « Leur intention est claire, dit-il, ils veulent prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l’ONU ». Un vote qui doit intervenir ce mercredi au Conseil de sécurité et qui doit permettre le renforcement du mandat de la mission africaine sur place, la Misca, et ouvrir la voie à une intervention des militaires français dans le cadre de l'opération Sangaris. « Mais, ajoute Guy Simplice Kodégué, la riposte a été organisée ».
→ A (RE)LIRE: L'ONU prête à autoriser l'opération militaire
La peur a immédiatement commencé à s’installer. Des habitants joints par RFI ont indiqué qu’ils se terraient chez eux. D’autres par centaines ont commencé à fuir le quartier de Boy-Rabe, l’un de quartiers touchés par les attaques, certains se sont réfugiés dans une église, celle du père Blaise : « Je suis entouré de la population civile qui a fui. Les tirs se sont déclarés très tôt ce matin et les gens ont couru vers la paroisse Saint-Paul. Donc on leur a ouvert l’église. Actuellement, environ 500 à 600 personnes sont rassemblées sur le site. Certaines sont à l’intérieur de l’église, mais comme elle ne peut pas les contenir toutes, certaines personnes sont restées dehors, sous la véranda, dans le centre paroissial ou dans la cour de la paroisse. Ici, on n’a rien prévu pour cette population. Ils sont là, les enfants, les petits enfants avec leurs mères. Il y a aussi des femmes enceintes. Ils sont là, mais on n’a rien pour eux ».
Selon le responsable en Centrafrique de l’ONG Médecin sans Frontières (MSF), cité par l’AFP, les tirs à Bangui ont fait « plusieurs morts et des blessés » qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de la capitale.

Témoignage d’un habitant de Boy-Rabe, Bangui
"Ce matin, j’ai été réveillé par des tirs. On nous a alors dit que des éléments des anti-balaka étaient rentrés dans la capitale."

Donetsk, l'autre Ukraine

Article publié le : jeudi 05 décembre 2013 à 08:24 - Dernière modification le : jeudi 05 décembre 2013 à 10:37

Des sympathisants du Parti des régions se sont réunis à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le 4 décembre 2013.
Des sympathisants du Parti des régions se sont réunis à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le 4 décembre 2013.
REUTERS/Valeriy Bilokryl

Par RFI
Alors que l’opposition tient toujours le centre de Kiev, plus de 10 000 personnes se sont réunies mercredi 4 décembre à Donetsk, une ville russophone de l’Est du pays. Objectif : soutenir la politique du président Ianoukovitch, le rapprochement avec la Russie et réclamer « la fin de l’anarchie à Kiev ». Le tour de la question en trois points.

Avec notre correspondant à Kiev, Laurent Geslin
Pourquoi le mouvement de contestation qui a enflammé Kiev ne s'étend pas à Donetsk ?
Le président Viktor Ianoukovitch, le Premier ministre Mykola Azarov, les principaux cadres du Parti des régions et les oligarques qui les soutiennent sont originaires du Donbass, cette région industrielle et minière de l’est de l’Ukraine. Donetsk est le fief du pouvoir ukrainien, son centre névralgique. Il est donc tout à fait inconcevable pour le président Ianoukovitch de laisser la moindre contestation se développer.
Dans cette région, tous les mouvements d’opposition sont étouffés dans l’œuf. D’autre part, les Russophones de l’Est de l’Ukraine n’espèrent plus depuis longtemps que le pouvoir en place puisse un jour améliorer leurs conditions de vie, mais ils est très difficile pour eux de soutenir les nationalistes ukrainiens de l’Ouest du pays.
Enfin, beaucoup de citoyens du Donbass ont des liens familiaux ou économiques avec la Russie voisine. Si l’Ukraine se rapproche de l’Europe, si les frontières avec la Russie se ferment, la région deviendra un cul-de-sac.
A Kiev, les manifestations sont imprévisibles et spontanées ; à Donetsk, elles sont organisées…
La manifestation de mercredi a rassemblé de 10 à 15 000 personnes mais beaucoup parmi les présents étaient en fait des ouvriers des usines et des mines contrôlées par l’Etat. Des bus sont simplement affrétés pour transporter les employés et il est conseillé de venir au rassemblement pour conserver son emploi. Le maire de Donetsk et le gouvernement de la région étaient présents à la tribune hier après-midi. Ils ont réaffirmé qu’ils n’étaient pas anti-européens, mais simplement que l’Ukraine n’avait pas besoin de Bruxelles pour se développer. Ils ont bien sûr aussi souligné leur soutien indéfectible au président Viktor Ianoukovitch et condamné les manifestants qui « propageaient l’anarchie » à Kiev…
Que se passera-t-il à Donetsk si le mouvement de contestation se poursuit à Kiev ?
On peut penser que le pouvoir tentera de mobiliser en masse ses partisans, pour montrer que toute l’Ukraine ne soutient pas les manifestants de la place de l’Indépendance. Pour que l’opposition prenne un jour le pouvoir en Ukraine, il lui faudra pourtant trouver un moyen de s’assurer le soutien des régions de l’Est du pays. Si l’économie ukrainienne continue de se dégrader, si les ouvriers et les mineurs du Donbass perdent leurs emplois, cette occasion pourrait un jour arriver…

ZOOM : un pouvoir réel aux mains d'une centaine d'oligarques
L’un des phénomènes à la base du rejet de l’équipe dirigeante ukrainienne par une partie de la société, c’est l’opacité totale du réseau d’intérêts d’une centaine de personnes qui détiennent le pouvoir réel en Ukraine. Un groupe d'oligarques dont les intérêts particuliers passent avant celui de la nation.
Il suffit de regarder la progression constante du propre fils du président Ianoukovitch sur la liste des Ukrainiens les plus riches, depuis l’accession de son père au pouvoir, pour se rendre compte des ambitions prioritaires de ceux qui gouvernent le pays.
Quand on ajoute l’implication directe de plusieurs oligarques dans l’administration présidentielle, on obtient un système opaque, fermé et concentré sur l’enrichissement personnel. Or, c’est dans le cadre de ce système que se décide l’orientation pro-européenne ou pro-russe des autorités ukrainiennes.
Celle-ci n’est pas toujours claire. Les oligarques auraient en principe beaucoup à perdre avec l’adoption des règles claires et transparentes du business imposées par l’Union européenne. Mais, en même temps, plusieurs secteurs auraient intérêt à trouver de nouveaux marchés et des partenaires plus modernes. Pour l’instant, les oligarques investissent peu dans le tissu industriel obsolète et bloquent l'apparition d’une classe moyenne locale, en freinant ainsi la modernisation du pays.

Mali: les 21 corps trouvés dans un charnier seraient ceux de «bérets rouges»

Article publié le : jeudi 05 décembre 2013 à 00:25 - Dernière modification le : jeudi 05 décembre 2013 à 11:45

Entrée du camp militaire de Kati, près de Bamako, au Mali, le 3 octobre 2013.
Entrée du camp militaire de Kati, près de Bamako, au Mali, le 3 octobre 2013.
AFP PHOTO/HABIBOU KOUYATE

Par RFI
Un charnier de 21 corps a été découvert, dans la nuit de mardi à ce mercredi 4 décembre, à Diago, près de Bamako, au Mali. Les corps pourraient être ceux de militaires « bérets rouges », proches de l’ancien président Amadou Toumani Touré, renversé par le coup d’Etat du capitaine Sanogo, en mars 2012. Ce dernier a dû faire face à un contre-coup d’Etat, en avril 2012, violemment réprimé. Le capitaine Sanogo, devenu entretemps général, a été inculpé la semaine dernière dans le cadre de cette affaire.

Les images, que RFI a pu consulter et qui ont été brièvement diffusées par la télévision nationale malienne, sont insoutenables. Dans la fosse commune de Diago, on trouve des treillis militaires. Ces images montrent également une pièce d’identité, celle d’un jeune officier malien « béret rouge », c'est-à-dire parachutiste, porté disparu depuis fin avril 2012.
Dans la même fosse commune, on voit des crânes humains, les yeux bandés ; des squelettes menottés comme si c’est enchainées et menottées que les mêmes personnes avaient été tuées, avant d’être jetées dans la même fosse.
Le charnier de Diago a été découvert grâce à la témérité du juge Yaya Karembé. Il a récemment interrogé des proches du général Amadou Sanogo, qui ont fini par craquer et indiquer l’endroit où des militaires parachutistes - communément appelés  « bérets rouges » - ont été enterrés.
En attendant la confirmation par analyses, le charnier découvert contiendrait bien des corps de « bérets rouges » accusés de tentative de contre-coup d’Etat, fin avril 2012. L’homme fort du Mali était, à l’époque, Amadou Sanogo. Depuis la semaine dernière, il est arrêté justement pour cette affaire.
Selon des sources proches de l’enquête, on souligne que les militaires arrêtés, grâce auxquels le charnier a été découvert, sont de très proches collaborateurs d’Amadou Sanogo. Une autre question se pose : existerait-il d’autres charniers ?

O BOM EXEMPLO DA ISLÂNDIA

resistir info

O governo da Islândia anunciou que cancelará 24 mil euros de cada hipoteca familiar, cumprindo a sua promessa eleitoral, apesar da crítica esmagadora das instituições financeiras internacionais. A medida foi apresentada pelo primeiro-ministro Sigmundur David Gunnlaugsson, do Partido Progressista (conservador) que ganhou as eleições de Abril deste ano com a promessa de aliviar a dívida familiar. Segundo o sítio web do governo islandês, a dívida familiar será reduzida uma média de 13 por cento. "Esta medida promoverá o rendimento disponível das famílias e estimulará as poupanças", afirma o governo. A notícia está em Russia Today .
Enquanto isso, em Portugal, há 636 mil portugueses em situação de incumprimento com o crédito bancário. Deste total, segundo o Banco de Portugal, 128 mil referem-se ao crédito à habitação. 

Enquanto isso no Brasil... 

As batalhas de Pirro em torno dos índices

Os dados da produção industrial do país em outubro surpreenderam positivamente. Houve avanço de 0,6% em outubro, terceiro mês consecutivo de aumento – 0,2% e 0,5% respectivamente em agosto e setembro.
O crescimento de 0,6% em relação ao mês anterior e de 0,9% em relação a outubro de 2012 supera as expectativas do mercado, que apostava respectivamente em 0,1% e 0,4%.
Das quatro categorias de uso, houve queda no setor de bens de consumo duráveis (menor do que se previa); e alta para a produção de bens de capital e de consumo de semiduráveis e não-duráveis.
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Assim como os dados do PIB (Produto Interno Bruto), a volatilidade registrada nos últimos tempos não permite ainda fixar uma tendência.
O IEDI (Instituto de Estudos para o Desenvolvimento Industrial), centro de inteligência do pensamento industrial em São Paulo, indaga-se se, com três meses seguidos de alta, acabou o “efeito-gangorra” do ano, que registrava altas inesperadas seguidas de quedas imprevistas.
Apesar de julgar que ainda é cedo para uma conclusão definitiva, o IEDI acredita em 2014 com taxas de crescimento positivas. Mas a expectativa é que o ano comece com ritmo modesto de crescimento.
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Essa indefinição permeia também as análises do Banco Itaú.
O dado otimista é a disseminação do crescimento entre os subsetores industriais, a maior em quatro meses, com expansão em 21 das 27 atividades abrangidas pela pesquisa.  Além disso, o índice mensal de formação bruta de capital cresceu 6,4% em relação a outubro de 2012.
Mesmo assim, o Itaú acredita em uma moderação no crescimento industrial nos próximos meses. Identificou sinais crescentes de arrefecimento da demanda por bens de capital. Esse mesmo movimento foi captado pelo Departamento Econômico do Bradesco.
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Apesar do respiro dos três últimos meses, não foi um bom ano para a indústria, segundo o IEDI. Nos dez primeiros meses do ano, a produção industrial cresceu apenas 1,6%. E isso graças à recuperação dos setores de bens de capital e de bens duráveis, crescimento respectivamente de 14,9% e 1,6% no período.
Mas o setor de maior peso da indústria é a de bens intermediários. Este aumentou apenas 0,1% no período, devido à forte concorrência dos importados.
A atividade que mais puxou a indústria foi a da produção de veículos automotores, com alta de 10,3% nos dez meses.
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O Itaú admite que esse crescimento da produção industrial diminui o risco de um PIB negativo no quarto trimestre. Com esses dados, as projeções do Bradesco são de um crescimento do PIB de 2,2% no ano, similares às do Itau antes da divulgação desses indicadores.
***
O mais curioso nesse jogo de dados é a dimensão política que passou a se dar a esses indicadores. A cada índice positivo, o governo acena como o fim do Pibinho. A cada índice negativo, oposição e mídia acenam com a recessão e o desespero.
Esse curto-prazismo e essa exploração desmedida de qualquer informação ou dado tornaram-se uma das pragas centrais da discussão pública atual. É de um ridículo atroz criar cavalos de batalha em torno de variações de 0,2, 0,3% de qualquer índice.
O país merecia uma discussão estratégica mais elevada.

O dia em que Alckmin foi à Alstom e autorizou trens que seriam superfaturados

viomundo - publicado em 3 de dezembro de 2013 às 22:31

Em fevereiro de 2006, dois meses antes de se desincompatibilizar para disputar a Presidência da República, Alckmin, em evento na Alstom, em São Paulo
por Conceição Lemes
Os tucanos José Serra e Geraldo Alckmin insistem que desconheciam a existência do cartel de empresas, que fraudava as licitações do Metrô e da Companhia Paulista de Trens Metropolitanos (CPTM).
Porém, são crescentes os indícios de que, desde 2005, eles sabiam do esquema  de superfaturamento de contratos e pagamento de propina em contratos da multinacional francesa Alstom no setor de transportes públicos em São Paulo.
Reportagens publicadas em outubro pelo Estadão  e IstoÉ  revelam um comprometedor  e-mail,  de 18 de novembro de 2004, do então presidente da Alstom no Brasil, engenheiro José Luiz Alquéres, a executivos da matriz na França.  Nele,  Alquéres “recomenda enfaticamente” a diretores da empresa que utilizem os serviços do consultor Arthur Gomes Teixeira, apontado pelo Ministério Público do Estado de São Paulo como lobista e pagador de propinas a servidores do Metrô e CPTM.
No e-mail de 2004, Alquéres salienta também a “longa história de cooperação” da Alstom com as autoridades do Estado de São Paulo. Ele diz: “O novo prefeito recém-eleito [José Serra] participa das negociações que nos permitem reabrir a Mafersa como a Alstom Lapa, assim como o atual governador [Geraldo Alckmin]”.
Na mensagem, Alquéres, que atuou nas empresas energéticas paulistas antes da privatização, diz acreditar no sucesso em quatro licitações da CPTM e do Metrô que ocorreriam, em breve, e que representariam “um total de 250 MEUR (milhões de euros)”.
Veja a íntegra do e-mail:
Nestes tempos de mudança nós sofremos duas grandes derrotas nas licitações públicas, as primeiras em muitos anos. Mas ainda pudemos ser bem sucedidos nos 4 projetos que o Estado de São Paulo vai negociar e leiloar na próxima semana:
1) PQRM número 2….. CPTM
2) Emenda COFESBRA….. CPTM
3) Sistemas da Linha 2 do Metrô…… Metroesp
4) Linha 2 do Metrô (11 trens) - Metroesp
Esses projetos representam um total de 250 MEUR (milhões de euros).
Temos uma longa história de cooperação com as autoridades do Estado de São Paulo onde nossa fábrica está localizada. O novo prefeito recém-eleito [ José Serra] participou nas negociações que nos permitem reabrir a Mafersa como a Alstom Lapa, assim como o atual governador [Geraldo Alckmin].
Três das cinco pessoas que recentemente foram dispensadas, como Carlos Alberto e Reynaldo Goulart ou foram transferidas como Reynaldo Benitez desenvolveram fortes e bons relacionamentos pessoas com membros da CPTM e Metrô. É importante também ressaltar que nas licitações realizadas nos últimos anos – como a linha da CPTM  que a Alstom ganhou – assim como em muitas outras negociações nós temos sido auxiliados pelo consultor Arthur Teixeira, da Procint, que demonstrou grande competência tanto em “bom quanto em mau tempo”, trabalhando com as pessoas acima mencionadas.
Eu fortemente recomendo a utilização do expertise de Paulo Borges e Arthur Teixeira nestes projetos independentemente do que você planeja construir no futuro (e que eu concordo, mudanças são necessárias, porque a vida – como um todo – é uma mudança permanente).
Neste caso em particular, não há tempo agora para novas mudanças ou novos experimentos. O processo está rodando, eu estou começando a receber mensagens de potenciais parceiros, concorrentes e (ininteligível).
Na sequência desse e-mail de Alquéres , três fatos chamam-nos a atenção:
Em 28 de dezembro de 2005, sai o aditamento para  a compra de 12 trens da Cofesbra, uma associação entre entre Alstom e CAF, para a CPTM por R$ 223,5 milhões.
Um mês antes, porém, em evento realizado na Federação das Indústrias do Estado de São Paulo (Fiesp), o governador Geraldo Alckmin já anuncia o aditivo, como mostra a Revista Ferroviária, em 30 de novembro de 2005:
O governo de São Paulo vai encomendar 12 trens novos para trafegar na Linha C da CPTM. O investimento será de R$ 200 milhões e a fabricação dos TUEs ficará a cargo do consórcio Cofesbra — Consórcio Ferroviário Espanha-Brasil — liderado pela CAF com a participação da Alstom e da Bombardier. A formalização do contrato será feita no próximo dia 8 pelo governador de São Paulo, Geraldo Alckmin, que anunciou a encomenda na abertura do seminário `A retomada e a ampliação do setor ferroviário` no CIESP — Centro das Indústrias de São Paulo — na terça feira passada. No dia 8 será apresentado um mock-up do TUE, fabricado pela Alstom
Em fevereiro de 2006, dois meses antes de se desincompatibilizar para disputar a Presidência da República, Alckmin vai à  sede da Alstom, no bairro da Lapa, em São Paulo, para anunciar a autorização para a fabricação dos 12 trens que constam do aditivo de R$ 223,5 milhões.
Segundo o Tribunal de Contas do Estado de São Paulo (TCESP), houve superfaturamento. E o Ministério Público do Estado de São Paulo identificou “grave irregularidade no sexto aditamento, verdadeira fraude à licitação e desvirtuamento total do contrato inicial”.
Explica-se. A concorrência era de 1995 e o aditivo em questão — o sexto! — considerado ilegal.
A investigação do sexto aditivo assinado entre a Cofesbra e CPTM mostrou aumento de 73,69% no valor da compra dos trens.
Ou seja, superfaturamento de R$ 160 milhões, que em valores corrigidos chegam a  R$ 430 milhões. Isto foi possível descobrir devido a uma proposta mais barata da  Mitsui, que se encontra em poder do Ministério Público do Estado de São Paulo.
Diante dessas coincidências como é possível o governador Geraldo Alckmin continuar dizendo que não tinha conhecimento do trensalão?

A lógica torta da Globo no caso de José Dirceu

viomundo - publicado em 4 de dezembro de 2013 às 21:28

por Luiz Carlos Azenha
Dezenas de milhares de presos brasileiros, que cumprem pena em regime semi-aberto, trabalham.
Não é nenhum privilégio: está previsto na legislação. Assim como está prevista a remissão de pena, ou seja, a redução da pena em função dos dias trabalhados.
Não há nada de excepcional nisso.
Pergunta básica sobre um preso hipotético: José da Silva é responsável pelas ações daquele que o emprega?
Se a empresa que acolheu José da Silva for condenada por tráfico de drogas, se sonegar Imposto de Renda ou se for de propriedade de um laranja, José da Silva deve pagar também por isso?
Resposta óbvia: não.
Qualquer tentativa em sentido contrário significa punir por associação.
Diz, com razão, o advogado de José Dirceu:
“A constituição societária do hotel St. Peter não diz respeito a meu cliente. Por que 400 pessoas podem trabalhar no hotel e o ex-ministro não? Esse hotel é antigo em Brasília, tradicional, mas para alguns parece que foi inaugurado ontem. Juntamos toda a documentação necessária para que meu cliente possa trabalhar e espero a decisão da Justiça”.
O que o Jornal Nacional está tentando fazer é “punir” um hotel que ofereceu um emprego a José Dirceu. É punir o preso por práticas supostamente ilícitas do hotel, o que é um absurdo jurídico.
Ou isso, ou a Globo está tentando lançar no ar uma ilação: José Dirceu seria o dono oculto do hotel que pretende empregá-lo, através de um laranja num refúgio fiscal, o Panamá.
Mas, aí, eu também posso fazer uma ilação: José Dirceu comprou parte da Abril, com o objetivo de calar Victor Civita.
Sim, porque como revelou um sítio, a mesma empresa do “laranja” envolvido com o hotel Saint Peter — que ofereceu emprego a José Dirceu — comprou parte da TVA, da Abril.
Já pensaram nisso? José Dirceu compra a Veja para torná-la uma publicação esquerdista!
Por falar em ironia, o blogueiro Mello desafiou a Globo  a ir fundo não apenas no Panamá, mas também nas ilhas Virgens Britânicas, onde uma certa Globo Overseas comprou os direitos de transmissão das copas de 2002 e 2006 usando uma empresa de fachada. A palavra não é minha, é da Receita Federal.
O que a Globo está tentando fazer no caso de Dirceu equivale ao Mello pedir que William Bonner seja punido por eventual sonegação fiscal dos empregadores dele, os irmãos Marinho!
Hoje, a Globo mobilizou três pessoas para fazer valer sua tese de que o escândalo diz respeito ao preso José Dirceu: Álvaro Dias e “ministros” do Supremo Tribunal Federal. Nem Gilmar Mendes, nem Marco Aurélio Mello, ouvidos, foram assim tão enfáticos. Mello, aliás, lembrou que não falava como juiz do caso. Por motivos óbvios: a decisão de permitir ou não que José Dirceu trabalhe não tem relação alguma com o fato de o hotel pertencer a um laranja ou a marcianos.
O que a Globo quer é vingança. É evitar que José Dirceu tenha os mesmos direitos de dezenas de milhares de outros presos que cumprem pena em regime semi aberto. Direito ao trabalho. À ressocialização.
A Globo não quer que a lei seja cumprida. Ou quer que ela seja cumprida seletivamente. É isso o que se esconde por trás do “jornalismo” do Ali Kamel.

Não é impossível que Dirceu soubesse de tudo, mas, isso, fica por enquanto somente no ramo da imaginação. Certamente, pelo menos até o momento, não se pode julgar Dirceu pelos crimes de outro, a não ser que se comprove sua ligação. 

República dos banqueiros: R$ 2 trilhões de dívida e os juros nas alturas

viomundo - publicado em 4 de dezembro de 2013 às 11:22

28/11/2013 – Copyleft
Dívida pública e juros: coquetel explosivo
O quadro fica mais sensível quando começa a atingir níveis de um verdadeiro coquetel explosivo com juros a 10% e a dívida superando R$ 2 trilhões.
A última semana de novembro corre o risco de ficar marcada pelo anúncio de duas informações que podem se constituir em um verdadeiro coquetel explosivo para o governo da Presidenta Dilma, em especial no que se refere aos aspectos de sua política econômica.
A divulgação do boletim que registra a evolução do comportamento do endividamento da União registra um recorde histórico. No mês de outubro, o total do estoque da dívida pública federal atingiu a marca de R$ 2,02 trilhões.
Foi o segundo momento, ao longo da série das apurações mensais, que esse valor ultrapassa a perigosa marca simbólica. Mas da outra vez, em dezembro do ano passado, o estoque ficou ainda um pouco abaixo do total atual.
A outra referência importante de política econômica foi a deliberação do COPOM do Banco Central, que optou, mais uma vez, pelo aumento no arrocho da política monetária.
A SELIC estava em 9,5% e foi elevada de forma a encostar na chamada “barreira psicológica” dos dois dígitos — 10% ao ano.
Trata-se do sexto aumento consecutivo da taxa de juros que opera como base referencial mínima para as operações no mercado financeiro.
A escalada altista teve início em abril desse ano, quando a SELIC saiu de 7,25% para 7,5%. E desde então ela tem sofrido — de forma sistemática — um novo reajuste a cada 45 dias, a periodicidade das reuniões de seu comitê.
Dívida trilionária e juro campeão
A combinação dessas duas variáveis pode operar como sinal de alerta para os analistas que acompanham a evolução da conjuntura e o desempenho da economia brasileira.
Os aumentos continuados nos números totais relativos ao estoque da dívida pública não são recentes. Na verdade, trata-se de uma escalada que remonta há muitos anos.
Já o comportamento da taxa de juros foi objeto de uma tendência de redução no período 2003 a 2009. Em seguida volta a se elevar e desde 2010 mantém um comportamento um tanto errático.
É bem verdade que o valor absoluto da dívida não é o elemento mais importante a ser levado em consideração.
O relevante mesmo seria a relação deste com a magnitude da economia, a chamada relação dívida/PIB. E nesse ponto, sob qualquer metodologia utilizada, estamos ainda em uma zona de conforto relativo.
Mas o impacto do simbólico não pode ser menosprezado. Ao longo dos últimos 7 anos, por exemplo, o total da dívida pública federal aumentou 68% e ultrapassou o valor do segundo trilhão.
Além disso, esse crescimento ocorreu justamente em um ambiente de prioridade absoluta conferida pela política econômica aos seus aspectos financeiros.
Assim, a cada ano o governo vem impondo um enorme esforço ao conjunto da sociedade, por meio da exigência da geração de um superávit primário médio de 3% do PIB. E tal caminho tem implicado a compressão sistemática de despesas orçamentárias voltadas para as áreas sociais e estratégicas do governo, para que os recursos arrecadados pelo Estado sejam destinados ao pagamento de juros e demais serviços da dívida pública. E mesmo assim a dívida não para de crescer.
Alta da SELIC só agrava o problema


Agora, o mais dramático de tudo isso é que o agravamento da relação de endividamento acaba servindo, de acordo com o raciocínio desenvolvido pela ortodoxia monetarista, para exigir maior rigor na condução da política monetária.
Leia-se: exigência de taxas de juros ainda mais elevadas. Ou seja, estamos diante da famosa cena do cachorro correndo atrás do próprio rabo.
Juros elevados provocam aumento da dívida pública. Por sua vez, dívida elevada exige juros mais altos. E durma-se com um barulho desses!
A decisão tomada pelo COPOM de subir um pouco mais o patamar dos juros na economia também provoca reflexos importantes no âmbito das finanças governamentais. Além de sinalizar para as instituições financeiras privadas e públicas o caminho para promoverem o encarecimento do custo embutido nas operações de crédito, a elevação da SELIC aumenta diretamente os gastos governamentais.
Ela é utilizada como parâmetro para remuneração dos títulos emitidos pelo governo.
Considerando a dívida atual de R$ 2 trilhões, cada aumento de 1% na taxa oficial de juros provoca uma elevação extraordinária das despesas da União de R$ 20 bilhões ao longo de 12 meses.
Isso significa que novos cortes deverão ser efetuados nas contas dos gastos sociais, de modo a assegurar a existência de recursos para cumprimento de juros e serviços da dívida pública.
Parece claro que essa é uma escolha que vai exatamente na contra-mão do desejo de retomada do ritmo das atividades econômicas no País. A média anual de crescimento do PIB ao longo dos últimos 4 exercícios não deverá ultrapassar 3,0%.
Esse processo está bem aquém das necessidades de nossa sociedade, tendo em vista as tarefas de melhoria das condições de vida da população e a consolidação de uma rede de infra-estrutura ampla, capaz de responder aos gargalos existentes. E a perspectiva de desenvolvimento inclusivo e sustentável tem como pressuposto básico a ampliação da taxa de investimento em nossas terras.
Aquilo que o economês chama de “formação bruta de capital fixo” é muito urgente, tratando-se de uma atribuição que deve ser compartilhada entre o setor público e o setor privado.


Juro elevado inibe o investimento


Ocorre que a realização de novos investimentos na economia real, do ponto de vista do empresariado, depende das expectativas de retorno sobre tal aplicação de capital. E o principal elemento que entra no cálculo pelo lado das despesas é a taxa de juros, que tende a refletir o custo financeiro dos novos empreendimentos.
À medida que o governo sinaliza sua disposição de aumentar a SELIC, isso se concretiza em elevação das taxas de juros praticadas pelas instituições financeiras em suas operações de crédito no balcão, junto aos clientes. Com isso aumenta também o chamado “custo oportunidade” para os tomadores de decisão pelo lado do capital.
Em suma, os investimentos — tão necessários para a economia e sempre exigidos pelo governo em sua interlocução junto às entidades empresariais — entram em compasso de espera.
E aí começam a entrar em cena as medidas acessórias, como a concessão de isenções tributárias e outras benesses sob a forma das diversas modalidades de políticas públicas visando à redução do custo do investimento.
Um dos instrumentos mais utilizados é o crédito subsidiado concedido pelo BNDES e outras agências oficiais de crédito, mas ele tende a ser concentrado para os conglomerados e empresas de grande porte.
Para a grande maioria dos demais interessados, o custo do crédito da instituição bancária tradicional terá sido mesmo elevado no dia seguinte à reunião do COPOM. Mas o fato é que mesmo esse tipo de medida tampouco apresentou resultados eficientes do ponto de vista do estímulo às expectativas dos capitalistas. As decisões ainda patinam.
Na outra ponta, o governo não apresenta interesse em assumir a vanguarda da realização dos investimentos. De um lado, porque sua prioridade na política fiscal tem sido a busca da geração de superávit primário a qualquer preço.
Com isso, os recursos orçamentários existentes são direcionados para o cumprimento de suas obrigações financeiras.
De outro lado, pelo fato de que o modelo adotado para a construção dos projetos em todos os setores da infra-estrutura tem sido o das concessões e privatizações.
Porém, o setor privado tem apresentado um comportamento de exigir cada vez mais facilidades da administração pública, em termos financeiros e de concepção mesmo dos editais e dos projetos em questão.
Pretende toda a segurança de ganhos e nenhum risco associado aos custos. Com isso, os investimentos não deslancham e a economia continua em marcha lenta.


Ortodoxia conservadora: mudança necessária


Um dos grandes problemas a serem enfrentados para a mudança dessa orientação conservadora é o embate no campo das idéias econômicas. Afinal, todos nos perguntamos: mas por que é mesmo tão necessário aumentar a taxa de juros?
A resposta está associada a uma forma particular e específica de analisar o fenômeno econômico. Mas é sempre bom ressaltar que esse enfoque é polêmico e está muito longe de se constituir em unanimidade.
O argumento principal apresentado pelo conservadorismo é de que a inflação estaria descontrolada. E para evitar a sua volta indesejada, faz-se necessário reduzir a pressão da demanda na economia.
Com menos poder de compra generalizado na sociedade, os preços tenderiam a ficar estáveis.
O modelo macroeconômico subjacente é de que os agentes econômicos (indivíduos e empresas) iriam retirar uma parcela de sua renda antes destinada ao consumo e aplicariam esses recursos sob as diversas formas de poupança no setor financeiro – em razão da maior atratividade oferecida por juros mais elevados.
Esse tipo de avaliação é repetida “ad nauseam” e sem nenhum contraponto na grande maioria das editorias de economia dos meios de comunicação.
Procura-se fazer dela um amplo consenso. “Ou aumentam-se os juros ou instaura-se o caos e caminhamos para a ante-sala da catástrofe iminente”. Mas a realidade da dinâmica da economia é muito mais complexa do que tentam nos passar os maiores interessados na medida — os representantes das instituições financeiras.
Não serão esses 0,5% de aumento na SELIC que carrearão recursos do consumo para a poupança.
Na verdade, se o governo está mesmo seguro a respeito dessa análise equivocada quanto à demanda agregada, poderia lançar mão de outra medida para evitar a suposta volta da pressão inflacionária: a elevação do depósito compulsório.
Esse instrumento corrente de política monetária tem o mesmo efeito que a taxa de juros, em termos de reduzir o poder de compra agregado na sociedade.
O depósito compulsório é a parte dos depósitos que as instituições financeiras são obrigadas a recolher junto ao Banco Central. Se esse percentual é aumentado, os bancos teriam menos recursos para emprestar e com isso a pressão de demanda sobre a oferta de bens e serviços seria reduzida.
A conseqüência seria a mesma que o aumento nos juros: maior segurança a respeito do crescimento dos preços.
Ocorre que essa alternativa raramente é mencionada pelos “analistas financeiros” ouvidos pela grande imprensa, uma vez que os bancos não têm nada a ganhar com ela.
Aliás, muito pelo contrário.
Ao desconsiderar alternativas para a condução da política econômica, o governo continua fazendo mais do mesmo.
Aumentando a taxa de juros, que provoca elevação da dívida publica, que passa exigir maiores juros, e por aí vai. No entanto, como já foi mencionado acima, essa receita não ataca o problema em sua raiz. E o quadro fica mais sensível quando começa a atingir níveis de um verdadeiro coquetel explosivo, com juros a 10% e a dívida superando R$ 2 trilhões.
Isso para não mencionar os riscos das contas externas e o câmbio valorizado. Enfim, mudanças de rotas são mais do que urgentes!



(*) Economista e militante por um mundo mais justo em termos sociais e econômicos.

PS do Viomundo: O Banco Central promove uma escalada dos juros e o governo Dilma se diz surpreso com a contração do PIB!

Uma carga realmente difícil de esquecer

viomundo - publicado em 3 de dezembro de 2013 às 10:41
Charge enviada pelo José Henrique Cerqueira Mariani, via Facebook
por Luiz Carlos Azenha
José Henrique, ao enviar a mensagem, disse que os mineiros ainda não esqueceram da apreensão do helicóptero da família Perrella no Espírito Santo, carregado com mais de 400 quilos de cocaína.
Acho difícil mesmo esquecer, dadas as discrepâncias nos depoimentos dos envolvidos, ouvidos pela Polícia Federal.
Segundo as especificações do fabricante, a carga máxima do Robinson R66 — os Perrella tem um helicóptero similar ao que aparece acima — é de 420 kg (tanque cheio).
Só de cocaína, segundo a PF, havia no helicóptero 440 kg. Acrescentem a isso o peso de piloto e co-piloto.
Das duas, uma: ou o helicóptero fez mais paradas entre Avaré (SP) e Antonio Claudio (ES) do que contaram piloto e co-piloto à PF (voando sempre com carga reduzida de combustível), ou não estava carregado de droga o tempo todo.
O bagageiro do helicóptero é relativamente pequeno. Tudo indica que parte da droga tenha viajado sobre os bancos traseiros — pelo menos é o que dizem alguns pilotos que se manifestaram nas redes sociais.
Se de fato isso aconteceu, é muito pouco provável que piloto e co-piloto simplesmente não soubessem de nada, já que a cocaína normalmente viaja naqueles tijolos facilmente reconhecíveis.
Na entrevista que deu ao Viomundo, o advogado Nicácio Pedro Tiradentes, que representa o piloto Rogério Almeida Antunes, disse que o cliente dele acreditava estar transportando insumos agrícolas. Não bate com o que o próprio Rogério disse à PF.
“Que questionado se perguntou o que era, respondeu que não; que questionado quanto receberia pelo transporte do ilícito, respondeu que seriam R$ 106 mil, mais as despesas da máquina; que pelo valor oferecido, imaginou que fosse droga, que Alexandre (copiloto) parecia estar desesperado; que resistiu em aceitar a proposta, mas depois acabou aceitando voar”
“Questionado se o senador (Zezé Perrella) ou alguma pessoa da empresa (Limeira Agropecuária) tinha conhecimento do voo realizado para transporte de droga, respondeu que ninguém sabia do transporte de droga, mas que eles autorizavam a realização de frete pelo interrogado, ao preço de R$ 2 mil a hora”
O Alexandre a que ele se refere é Alexandre José de Oliveira Júnior, de 26 anos.
O advogado Nicácio também disse, na entrevista que deu ao Viomundo, que o piloto já tinha viajado antes àquele destino no Espírito Santo e que a propriedade era dos Perrella, o que foi desmentido pela Polícia Federal.
Se o advogado fez isso intencionalmente — tinha conversado cinco horas com o cliente no dia anterior –, pode ter sido apenas uma estratégia para “despertar” a solidariedade dos Perrella em relação ao piloto — afinal, o empregado dos Perrella tinha até conquistado um cargo na Assembleia Legislativa mineira.
É importante destacar que, até agora, a PF sustenta que o deputado estadual Gustavo Perrella, do Solidariedade, não tem relação com o transporte da droga, muito embora ele tenha se enrolado bastante depois da apreensão, quando acusou o piloto de viajado sem autorização — ou de ter “roubado” o helicóptero — o que o próprio deputado, posteriormente, admitiu não ter acontecido.
O piloto está no centro de detenção provisória de Viana, perto de Vitória — que, aliás, visitei recentemente para uma reportagem. Vai ao ar na semana que vem e eu realmente sugeriria a todos que assistissem. Vale a pena!
Quanto ao destino final da cocaína, ou é o mesmo esquema tratado na reportagem abaixo ou é algo parecido: embarque marítimo para a Europa, comum em todos os portos da costa brasileira.

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