"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

quarta-feira, março 05, 2014

En Crimée, des bases ukrainiennes investies par les forces russes

Publié le 05-03-2014 Modifié le 05-03-2014 à 13:49

par RFI

mediaDes hommes armés devant la base militaire d'Evpatoria, dans l'ouest de la Crimée, le 5 mars 2014.REUTERS/David Mdzinarishvili

Ce mercredi, de nouveaux mouvements militaires ont été relevés en Crimée. D’après le ministère ukrainien de la Défense, les forces russes contrôlent en partie la base de lancement de missiles d’Evpatoria. C’est dans l’ouest de la péninsule. Autre base occupée par les forces russes, un peu plus au sud de cette même région, c’est Belbek. Les troupes ukrainiennes ne peuvent toujours pas accéder à leurs propres installations militaires.

Avec notre envoyé spécial à Belbek,Daniel Vallot

Le commandant ukrainien de cette base de Belbek qui se trouve dans les environs de Sébastopol se dit totalement désemparé et impuissant face à la situation. D’après lui, ce sont environ 350 soldats russes qui se sont déployés, « des soldats mieux armés, mieux équipés que les miens », a-t-il dit. Le commandant ukrainien a tenté hier de reprendre possession de l’aérodrome en s’approchant avec ses hommes mais il a finalement renoncé. Et aujourd’hui les soldats ukrainiens restent cantonnés dans leur baraquement qui eux, n’ont pas été investis par les soldats russes. Ils ne représentent, il est vrai, aucun intérêt stratégique.

« Nous n'avons aucune envie de les affronter »

Devant ces baraquements, un groupe de femmes s’est installé pour apporter des vivres et du café. Certaines sont des employées de la base, d’autres sont les épouses des soldats ukrainiens restés à l’intérieur. Elles se relaient pour assurer une présence 24 heures sur 24. Elles espèrent que tout se réglera pacifiquement. C’est aussi l’espoir du commandant de la base de Belbek : « Les soldats russes qui se trouvent là, nous les considérons comme des frères d’armes et nous n’avons aucune envie de les affronter ».

Patrouille d'hommes en armes soupçonnés d'être des militaires russes, le 5 mars, à l'est de Simféropol.REUTERS/Vasily Fedosenko

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