"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

segunda-feira, dezembro 29, 2008

PIG ignora Lula no Express. Se fosse FHC era o novo De Gaulle

Conversa Afiada - 21/dezembro/2008 17:58

FHC, o presidente brasileiro que fala francês

FHC, o presidente brasileiro que fala francês



Em nenhuma democracia séria do mundo, jornais conservadores, de baixa qualidade técnica e até sensacionalistas, e uma única rede de televisão têm a importância que têm no Brasil. Eles se transformaram num partido político – o PiG, Partido da Imprensa Golpista


. O presidente Lula deu entrevista ao semanário francês L’Express.

. Até no PiG há quem saiba o que é e o que foi o Express na história da redemocratização da França e da descolonização.

. Lula foi chamada de capa na edição nacional.

. E capa na edição internacional.

. Tudo a propósito da visita do presidente francês – e a mulher – ao Brasil.

. O PiG ignorou a entrevista.

. Não deu uma linha.

. Se fosse o Farol de Alexandria, o PiG diria que De Gaulle reencarnou.

. Que a Sorbonne suspendeu as aulas para que os alunos lessem a entrevista.

. Que a Academia de França fechou as portas, até que todos os acadêmicos lessem sobre a escravidão no Brasil Meridional (onde não ela não houve…)

Clique aqui para ir ao site do Express e leia as duas primeiras respostas de Lula.

Lula: ”Mon ego n’a pas augmenté”
Par Axel Gyldén, publié le 18/12/2008 11:50 - mis à jour le 18/12/2008 11:59
Luiz Inacio Lula da Silva a de quoi être d’humeur joyeuse. Après six ans au pouvoir, il vient de battre un nouveau record de popularité : désormais, 70 % des 196 millions de Brésiliens sont « lulistes ». Et le chef de l’Etat a d’autres motifs de satisfaction, par exemple la croissance - elle dépassera 5 % au Brésil en 2008 - ou la remontée en division 1 du légendaire club de São Paulo, Corinthians Paulista, dont il est supporter. A la veille de la visite de Nicolas Sarkozy à Rio de Janeiro, l’ancien enfant des rues devenu ouvrier, syndicaliste, dirigeant du Parti des travailleurs (PT) puis chef de l’Etat a accordé, à Brasilia, un entretien exclusif à L’Express. Des paroles rares.
Monsieur le Président, votre trajectoire politique - comme celle de Barack Obama - défie les codes de la vie politique traditionnelle. Entrons-nous, à votre avis, dans l’ère des présidents hors norme?
Je pense que oui. Le monde est plein de chefs d’Etat qui, jadis, n’auraient pas pu être élus. Nicolas Sarkozy, par exemple, n’avait pas le soutien de Jacques Chirac ; il est pourtant devenu président de la République. Barack Obama, à en croire les experts, devait être successivement éliminé par Hillary, puis par McCain. Ce qui, soit dit en passant, démontre que les experts eux aussi se trompent. Et se trompent beaucoup. En Amérique latine, la plupart des dirigeants actuels possèdent des profils qui auraient été impensables voilà vingt ans.
Tout cela découle, à mon sens, de la chute du mur de Berlin et du vide idéologique qui s’est ensuivi dans le monde entier. Soudain, les choses ont cessé d’être écrites à l’avance. La gauche a dû se redéfinir. Et elle s’est réapproprié le droit de penser. On a vu apparaître des phénomènes comme Hugo Chavez au Venezuela, Evo Morales - un Indien! - en Bolivie ou encore Fernando Lugo au Paraguay. Quant à moi, j’ai certes été battu trois fois, mais je l’ai finalement emporté en 2002. Que le Brésil surmonte ses préjugés et porte un ancien ouvrier au sommet de l’Etat paraissait, voilà seulement quinze ans, bien improbable.
En quoi l’émergence de personnalités “différentes” constitue-t-elle un progrès pour le monde?
La politique est devenue une chose plus effervescente, plus dynamique, motivante et intéressante. Elle n’est plus concentrée entre les mains de personnes qui, au fond, pensent la même chose. Et l’on assiste à des débats plus poignants sur le rôle de l’Etat, la gouvernance, les choix de société. Avec la crise actuelle, l’évolution de la géographie politique mondiale est inexorable. C’est positif pour les peuples du monde entier.

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