Article publié le : mercredi 13 février 2013 - Dernière modification le : mercredi 13 février 2013
Des soldats maliens patrouillent dans les rues de Gao, le 11 février.
REUTERS/Francois Rihouay
Par RFI
Une bombe artisanale de 600 kg d’explosifs a été retrouvée ce mercredi 13 février dans la cour d’une maison abandonnée de Gao, non loin d’un hôtel où résident des dizaines de journalistes étrangers. La maison était auparavant la résidence d’un haut responsable d’Aqmi.
De notoriété publique, à Gao, la maison où a été retrouvée mercredi 13 février une bombe de 600 kg a été habitée un moment par Nabil Makhloufi. Ce haut responsable d’al-Qaïda au Maghreb islamique, spécialiste de la fabrication d’explosifs, a été tué le 9 septembre dernier, dans un accident de la circulation. La maison a ensuite été occupée par l’un de ses adjoints, jusqu’au départ précipité des jihadistes.
Selon des témoins, qui ont pu assister au désamorçage de l’engin par des démineurs de l’armée française, l’engin était doté de suffisamment d’explosifs pour faire sauter tout un quartier, soit une zone habitée par plusieurs centaines de personnes. La bombe artisanale était composée de quatre fûts, remplis d’explosifs, sur lesquels étaient connectés des fils prévus pour être reliés à un détonateur.
A proximité d'un hôtel pleins de journalistes
Depuis deux semaines, des dizaines de journalistes habitent non loin de l’endroit où la bombe a été découverte.
Le 25 janvier dernier, pour empêcher l’avancée des armées françaises et africaines, les jihadistes avaient dynamité un pont situé entre Gao et la frontière avec le Niger. Ils avaient également l’intention de faire sauter un autre pont, à proximité de Gao et prévoyaient également de dynamiter l’aéroport de la ville.
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