"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

domingo, dezembro 29, 2013

Belgique: les pompiers découvrent par hasard une plantation de cannabis

Le Parisien - Publié le 29.12.2013, 23h29

La police belge a saisi dimanche près de Tournai (sud-ouest) des milliers de plants de marijuana découverts par hasard par les pompiers au cours d'un incendie dans un immeuble, mais les cultivateurs n'ont pas été retrouvés.

La police belge a saisi dimanche près de Tournai (sud-ouest) des milliers de plants de marijuana découverts par hasard par les pompiers au cours d'un incendie dans un immeuble, mais les cultivateurs n'ont pas été retrouvés. | Alain Jocard

La police belge a saisi dimanche près de Tournai (sud-ouest) des milliers de plants de marijuana découverts par hasard par les pompiers au cours d'un incendie dans un immeuble, mais les cultivateurs n'ont pas été retrouvés.
La plantation, ultramoderne, installée sur plus de 1.000 m2 au troisième étage d'un immeuble en brique vide, a miraculeusement échappé aux flammes qui ont embrasé cette ancienne usine ainsi qu'un deuxième bâtiment à Lessines près de Tournai
.

Les installations dernier cri comprenaient un éclairage spécial ainsi qu'un système d'approvisionnement en eau pour chaque plant.
Les plants de cannabis n'ont pas souffert de l'incendie, a déclaré à l'agence Belga Baudouin Vervaecke, chef de la brigade des pompiers de Lessines qui a découvert par hasard cette plantation illégale.
Le maire Pascal de Handschutter a déclaré à la chaîne de télévision RTL que la police avait saisi 10.000 plants d'une valeur estimée à 5 millions d'euros sur le
marché à la revente. Les images de la télévision ont montré des policiers sortant de l'immeuble chargés de gros sacs.
Il s'agit de la plus importante saisie de ce plants de cannabis réalisée dans la région.
Le procureur de Tournai, Gilles Dupuis, a indiqué à l'agence Belga que les policiers enlevaient les plants de marijuana un par un et qu'ils les détruiraient, mais qu'ils étaient toujours à la recherche de ceux qui avaient créé cette plantation dotée des équipements les plus perfectionnés.
Des dizaines de pompiers étaient intervenus samedi soir lorsque l'incendie s'est déclaré dans les deux bâtiments désaffectés, situés dans un quartier d'étroites ruelles.

Soudan du Sud: les miliciens pro-Riek Machar auraient abandonné leur avancée sur Bor

RFI - Article publié le : dimanche 29 décembre 2013 à 22:50 - Dernière modification le : dimanche 29 décembre 2013 à 22:50

 

Des cadavres, sans doute de jeunes miliciens rebelles, à Bor, le 28 décembre, au lendemain de la reprise de la ville par les forces présidentielles.

Des cadavres, sans doute de jeunes miliciens rebelles, à Bor, le 28 décembre, au lendemain de la reprise de la ville par les forces présidentielles.

AFP PHOTO / SAMIR BOL

Par RFI

La situation militaire semble se tasser au Soudan du Sud. D'après les autorités, les miliciens que l'ex-vice président Riek Machar aurait mobilisés contre le gouvernement ont abandonné leur avancée vers la capitale de l'Etat du Jonglei, Bor. « Selon nos sources, les chefs locaux Lou et Dau Nuer ont convaincu les jeunes et la plupart sont rentrés chez eux », a affirmé un porte-parole du gouvernement. La rébellion affirme n'avoir rien à voir avec cette milice et dit que la ville de Bor est sous son contrôle depuis ce dimanche matin 29 décembre.

Moses Ruai Lat

Porte-parole des rebelles

29/12/2013
par Imogène Lamb

« C'était aujourd’hui que les forces du président Salva Kiir se sont enfuies, a affirmé ce dimanche Moses Ruai Lat, le porte-parole des rebelles. Nos forces sont à Bor à présent et préparent leur prochaine opération. Nos forces ont à peine repoussé les soldats du président Kiir, car ils sont partis en courant. Il n'y a donc pas eu de violences, contrairement à ce qui s'est passé toute la journée d’aujourd’hui à Malakal. Concernant l'armée blanche, nous ne commandons pas ces hommes, nous ne leur donnons pas d'ordres. Ils ont leurs propres leaders, et s'ils marchent sur Bor, ça les regarde ! ».

A (RE) LIRE : Soudan du Sud: malgré les tentatives de médiation, les combats se poursuivent

L'ONU se dit en tous cas extrêmement préoccupée par la situation. Les rebelles nient toute négociation demain avec Juba comme cela a été annoncé par le gouvernement.

Centrafrique : le chaos et la panique à Bangui, MSF lance un appel à une aide d'urgence

RFI - Article publié le : dimanche 29 décembre 2013 à 21:44 - Dernière modification le : dimanche 29 décembre 2013 à 21:44

 

Des familles massées autour de l'aéroport pour se placer sous la protection des soldats français de l'opération Sangaris et ceux de la force africaine (Misca). Bangui, le 28 décembre 2013.

Des familles massées autour de l'aéroport pour se placer sous la protection des soldats français de l'opération Sangaris et ceux de la force africaine (Misca). Bangui, le 28 décembre 2013.

REUTERS/Andreea Campeanu

Par RFI

Les ONG sont dépassées par l'afflux de réfugiés ce dimanche 29 décembre au soir dans la capitale centrafricaine où la situation humanitaire est alarmante. Médecins sans frontières (MSF) demande une aide d'urgence pour cent mille personnes réfugiées près de l'aéroport de Bangui. Malgré un calme précaire, la population continue de fuir le pays par tous les moyens.

Des Camerounais, des Nigériens ou encore des Sénégalais. En plus des Tchadiens, les ressortissants étrangers qui quittent Bangui et ses provinces sont nombreux. Joint par téléphone, le Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR) sur place affirme que parmi eux figurent de nombreux musulmans qui craignent également pour leur sécurité.

Après plusieurs semaines de violences meurtrières, les déplacés se comptent, en effet, par milliers. L'Unicef aurait recensé pas moins de 55 sites à Bangui où ces derniers sont réfugiés. Des hommes, des femmes et des enfants qui tentent d'échapper aux exactions entre les communautés qui ont déjà fait un millier de morts depuis le début de l'intervention française, le 5 décembre dernier.

Lors d'une conférence de presse samedi soir à Bangui, Ismaël Chergui, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine a tenu à saluer et encourager les actions de l'armée tchadienne dans le pays. Cette dernière a en effet mauvaise presse aux yeux des populations locales qui lui prêtent des liens avec l'ex-coalition rebelle Seleka. Une coalition à l'origine du coup d'Etat qui a porté au pouvoir Michel Djotodia en mars dernier.

A (RE) LIRE : Centrafrique: la Misca reçoit le soutien de ses partenaires

100 000 réfugiés autour de l'aéroport

D'un côté des milliers de Tchadiens qui fuient en avion ou encore par la route les exactions des milices de défense, et de l'autre des Banguissois et Centrafricains totalement paniqués. Ceux-ci se sont réfugiés aux abords de l'aéroport de Bangui, une zone sécurisée par les forces françaises et africaines.

Au moins cent mille personnes survivent dans des abris de fortune et ce dimanche soir Médecins sans frontières, complètement débordé, lance un appel à une aide d'urgence.

Philippe Leclerc

Représentant du HCR en France

29/12/2013
par RFI

« La population est tellement terrorisée qu’elle ne veut pas bouger de la proximité de l’aéroport, explique Philippe Leclerc, représentant en France du Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés. Aujourd’hui, on est presque jusqu’à 100 000 personnes qui dorment sur le site ».

Dans la journée, il y a quelque 50 000 personnes massées autour de l’aéroport et la nuit la situation étant tellement dangereuse les gens viennent se placer sous la protection des soldats.

« Ce que nous sommes en train de mettre en place avec d'autres agences des Nations unies,ajoute Philippe Leclerc, c’est la fourniture de vivres et de biens non alimentaires indispensables pour pouvoir vivre dans ces conditions et surtout améliorer les conditions sanitaires qui sont déplorables avec très peu de possibilités de latrines ou aussi d’évacuation d’ordures ».

Selon l'Unicef, dans la seule ville de Bangui ont été recensés plus d'une cinquantaine de sites de déplacés.

Russie: une «veuve noire» responsable de l'attentat de Volgograd

RFI - Article publié le : dimanche 29 décembre 2013 à 19:57 - Dernière modification le : dimanche 29 décembre 2013 à 22:52

 

Les enquêteurs à l'entrée de la gare de Volgograd, là où a eu lieu l'explosion, ce dimanche 29 décembre 2013.

Les enquêteurs à l'entrée de la gare de Volgograd, là où a eu lieu l'explosion, ce dimanche 29 décembre 2013.

REUTERS/Sergei Karpov

Par RFI

Plus que six semaines avant les JO et une nouvelle attaque en Russie. Au moins 18 personnes ont été tuées ce matin, dimanche 29 décembre, et des dizaines d'autres blessées lors d'un attentat à Volgograd, nom de l'ancienne Stalingrad, proche du Caucase. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'une femme kamikaze.

Avec notre correspondante à Moscou, Madeleine Leroyer

Selon les enquêteurs fédéraux, cette jeune femme a été repérée par les policiers dès son entrée dans la gare de Volgograd. Elle a donc actionné la charge explosive juste devant les portiques de sécurité.

A (RE) LIRE : Russie: attentat meurtrier dans une gare de Volgograd

Selon plusieurs médias, il s’agirait d’Oksana Aslanova. Originaire du Daguestan, dans le Caucase russe, elle aurait été mariée deux fois à des rebelles islamistes, deux hommes tués par les forces fédérales. Une information qui ravive le spectre de celles que l’on surnomme en Russie les « veuves noires ».

Il y a un peu plus de deux mois, une autre jeune Daghestanaise s’était fait exploser dans un bus à Volgograd, causant la mort de 6 personnes. Deux attentats coup sur coup dans l’ancienne Stalingrad, ville martyre de la Seconde Guerre mondiale.

A six semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques de Sotchi, le message est on ne peut plus symbolique. En dehors de la forteresse olympique, la Russie apparaît très vulnérable.


■ ZOOM : Qui sont les «veuves noires ? »

On les appelle les « veuves noires ». Leurs époux sont des rebelles de Tchétchénie, du Daguestan, de Tcherkessie notamment, qui ont été tués par les forces russes. Ces femmes se trouvent alors seules avec leurs enfants. Rongées par le sentiment de vengeance, elles deviennent une cible facile des recruteurs à la recherche de kamikazes.

C'est en 2002 que les « veuves noires » apparaissent pour la première fois, lors de la terrible prise d'otages au théâtre de la Doubrovka à Moscou. 130 personnes perdent la vie et les images montrant ces femmes kamikazes, habillées de voiles noirs et portant des ceintures d'explosifs, traumatisent la Russie.

A (RE) ECOUTER  : Reportage international : Russie, cérémonie pour les 10 ans de la tragédie du théâtre de la Doubrovka

Depuis, les « veuves noires » font régulièrement parler d’elles. En 2004, deux femmes originaires du Caucase du Nord font exploser deux avions de ligne qui venaient de décoller de l'aéroport de Moscou, tuant 90 personnes. Ce sont encore deux femmes qui perpètrent le double attentat-suicide en mars 2010 dans le métro de Moscou, faisant 40 morts.

L'auteur de l'attentat de ce dimanche serait également une « veuve noire ».