"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

sexta-feira, março 01, 2013

Guerre des brevets: une partie de l'amende de Samsung contre Apple invalidée

L’Express - publié le 01/03/2013 à 21:55, mis à jour à 21:55

NEW YORK - Une juge américaine a invalidé vendredi près de la moitié de l'énorme amende de 1,05 milliard de dollars qu'aurait dû payer le groupe sud-coréen Samsung pour avoir violé des brevets de son concurrent américain Apple.

Guerre des brevets: une partie de l'amende de Samsung contre Apple invalidée

Un iPhone 4S d'Apple et un smartphone Galaxy S3 de Samsung dans une boutique à Séoul le 27 août 2012

afp.com/Jung Yeon-Je

Cette amende avait été décidée en août par les jurés d'un procès géant très suivi opposant les deux groupes devant un tribunal de Californie (ouest des Etats-Unis), et avait été considérée à l'époque comme une grande victoire pour Apple.

La juge Lucy Koh, qui présidait le procès, a toutefois estimé que les jurés s'étaient appuyés sur "une théorie légale non valide", selon un document de justice rendu public vendredi.

Elle a donc ordonné un nouveau procès pour une partie des dommages que l'amende était censée couvrir. "Cela représente 450,5 millions de dollars retirés" du montant qu'avait décidé le jury, précise ce document.

Apple et Samsung sont en concurrence directe sur le marché des smartphones et des tablettes informatiques, le sud-coréen occupant la première place mondiale pour les premiers et l'américain pour les secondes, et les deux groupes s'accusent mutuellement de violation de brevets devant toute une série de tribunaux dans le monde, avec des résultats variables.

Le procès qui les oppose en Californie est le plus important de ce type depuis des années aux Etats-Unis. Les jurés avaient dû examiner 700 plaintes au total et avaient rejeté toutes celles de Samsung contre Apple.

Le chef d'Aqmi Abou Zeid a été tué par les soldats tchadiens, affirme Idriss Déby

Par LEXPRESS.fr, publié le 01/03/2013 à 20:02, mis à jour à 20:26

Le président du Tchad a déclaré ce vendredi soir que l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été tué par ses troupes. C'est la première déclaration officielle sur sa mort qui n'est pas encore confirmée par les tests ADN.

Le chef d'Aqmi Abou Zeid a été tué par les soldats tchadiens, affirme Idriss Déby

TCHAD - Abou Zeid, patron d'Aqmi, a été tué au Mali par les soldats tchadiens, affirme le président Déby.

REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah

"Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid." Le président du Tchad, Idriss Déby Itno, l'a déclaré publiquement ce vendredi soir, revendiquant l'action de son armée le 22 février dernier ayant conduit à la mort présumée d'Abou Zeid, le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

"Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes", a-t-il détaillé aux corps constitués venus lui présenter leurs condoléances. "C'est pour la première fois qu'il y a eu un face à face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid et ils ont libéré Tessalit", a-t-il poursuivi.

C'est la première déclaration officielle

Sa déclaration est intervenue après l'hommage solonnel rendu ce vendredi aux 26 soldats tchadiens morts dans le nord Mali.

La mort d'Abou Zeid, annoncée depuis jeudi, n'a toujours pas été confirmée officiellement par les tests ADN pratiqués avec des membres proches de sa famille.

Aucune source officielle, que ce soit en France, au Mali ou en Algérie, n'a confirmé ces informations. "Nous n'avons aucune information spécifique sur cette personne", a même indiqué le colonel Thierry Burkhard, porte-parole des armées en France.

Rumeur sur la mort d’Abou Zeid: les Français font des vérifications sur un corps

RFI -Article publié le : vendredi 01 mars 2013 - Dernière modification le : vendredi 01 mars 2013

Image datant du 25 décembre 2012 montrant Abou Zeid.
Image datant du 25 décembre 2012 montrant Abou Zeid.
FP PHOTO / SAHARA MEDIA

Par RFI
« Pas de confirmation officielle » de la mort d'Abou Zeid, l'un des chefs d'Aqmi, dit ce matin la porte-parole du gouvernement français. L'annonce de sa mort « est à prendre au conditionnel », ajoute Najat Vallaud-Belkacem à propos du chef jihadiste du nord du Mali. Pourquoi cette prudence ? Parce que - c'est une information RFI -, les Français sont en train de faire des vérifications sur un corps.

Selon une source proche des services de renseignement à Paris, les soldats français qui opèrent dans le massif des Ifoghas, au nord-est du Mali, se sont violemment affrontés cette semaine à un groupe de jihadistes qui tentaient de décrocher.
Parmi les jihadistes tués, les Français ont remarqué le corps d'un homme qui ressemblait à Abou Zeid. Ils ont fait alors un prélèvement ADN sur le cadavre. Puis, selon une information RFI et du quotidien algérien El Khabar, ce prélèvement a été envoyé dans le plus grand secret à Alger, afin que les autorités algériennes puissent faire des recoupements avec l'ADN de plusieurs membres de la famille d'Abou Zeid, qui est originaire de la province d'Illizi, près de la frontière libyenne.
Visiblement, à Alger, il y a eu une fuite. D'où l'information révélée hier par nos confrères de la télévision algérienne Ennahar. Les vérifications ADN sont en cours. Et c'est la raison pour laquelle le gouvernement français dit, ce midi, que la mort d'Abou Zeid « est à prendre au conditionnel ».
De durs combats
Ces derniers jours, de durs combats ont eu lieu dans le massif du Tirghaghar. C'est là, dans ce massif montagneux au nord de Kidal, que de nombreux jihadistes ont trouvé refuge, selon des sources militaires françaises.
Les soldats tchadiens qui coopérent avec les français sur ce terrain difficile assurent que plusieurs dizaines d'islamistes ont été tués.

RDC: reprise des combats dans le Nord-Kivu après la destitution du président du M23

RFI -Article publié le : jeudi 28 février 2013 - Dernière modification le : jeudi 28 février 2013

Une patrouille de la Monusco entre Goma et Rutshuru, le 12 mai 2012.
Une patrouille de la Monusco entre Goma et Rutshuru, le 12 mai 2012.
AFP PHOTO/ Phil Moore

Par RFI
Les combats font rage dans le Nord-Kivu. L’ONU fait état de 36 morts, dont dix civils, dans les affrontements qui ont éclaté entre différentes factions du M23 ce jeudi 28 février après la destitution, la veille, de Jean-Marie Runiga, le président de la branche politique du mouvement du 23 mars. Sur le terrain, la confusion est grande.

Des tirs ont été entendus en plusieurs endroits du Nord-Kivu, ce jeudi 28 février. Les deux factions rivales du M23 se seraient affrontées à Kimbuba, localité proche de Goma, où se trouverait actuellement le chef déchu du mouvement, Jean-Marie Runiga.
Ce dernier a fui Rutshuru, où il y a eu également des affrontements. Plusieurs sources affirment que Rutshuru serait tombée aux mains de miliciens FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) ou Maï-Maï Nyatura qui auraient profité de la discorde au sein du M23 pour agir.
 Les dirigeants du M23 restés fidèles au général Sultani Makenga se sont pour la plupart retirés à Bunagana, petite ville frontière avec l’Ouganda. Même s’il n’y a pas eu de combats à Bunagana, de nombreux habitants ont pris la fuite en passant la frontière ougandaise.
36 personnes tuées, dont 10 civils
Enfin, d’autres combats, qui n’ont à priori pas de rapports avec la discorde au M23, ont lieu à Kitchanga. Là, il s’agit d’affrontements entre miliciens de plusieurs groupes et les victimes sont, encore une fois, surtout des civils. Un notable de la région a fait état à RFI de trente morts à Kitchanga. Eduardo del Buey, porte-parole adjoint de l’ONU, a fait pour sa part état de trente-six personnes tuées, dont 10 sont des civils.
Ces combats interviennent au lendemain de l’annonce par le M23 de la destitution de Jean-Marie Runiga, président de la branche politique du mouvement, qui est accusé par ses anciens alliés de soutenir le général mutin Bosco Ntaganda.
Le général Sultani Makenga et Jean-Marie Runiga affirment, chacun de leur côté, avoir pour soi la légitimité et la supériorité militaire. Dans l’entourage de Makenga, on pense pouvoir tenir un congrès pour désigner un nouveau chef dès la semaine prochaine. Les délégués présents aux pourparlers de Kampala ont été priés de rentrer à Bunagana.
Cette nouvelle flambée de violence intervient quelques jours seulement après la signature d’un accord cadre destiné à ramener la paix dans l’est de la RDC, ce dimanche 24 février à Addis Abeba. Ce document, qui interdit notamment aux pays extérieurs de soutenir les mouvements rebelles, fait également une série de préconisations de réformes en vue de l’instauration d’un Etat de droit dans l’est du pays.

O crescimento e a inflação contra a dívida

resistir info - 25 fev


por Jacques Sapir [*]

Não é preciso ser marxista para constatar que a pertença à zona Euro constitui uma grilheta que tolhe o desenvolvimento da maioria dos países europeus.  Isso pode ser visto por qualquer economista sem viseiras, como é o caso do keynesiano Jacques Sapir.  Neste artigo ele demonstra, e bem, que até mesmo a França seria beneficiada se abandonasse o euro e retornasse à sua antiga moeda nacional, o franco.
Se isto é verdadeiro até para a França, o que dizer em relação a Portugal?  Neste país submetido aos tratos brutais da troika FMI/BCE/UE, a recuperação da soberania monetária constituiria uma verdadeira libertação nacional.  Esta é a condição necessária e indispensável (mas não suficiente) para o desendividamento e para qualquer desenvolvimento digno desse nome.
Quanto mais tarde isso for percebido e quanto mais tarde forem dados passos nesse sentido, mais escravizado e depauperado estará o país.  Pretender um novo governo mas sem dar este passo fundamental – mesmo que o dito governo se diga "de esquerda" – é enganar os outros e enganarmos a nós próprios.
resistir.info
A questão da dívida pública é objecto de confusões importantes. Na realidade, ela gira inteiramente em torno da questão do crescimento nominal (crescimento real + taxa de inflação) e não da questão da pressão fiscal. A questão da pressão fiscal é importante para determinar o nível do défice orçamental que poderá ser aceitável.

Dívida e crescimento nominal


A fórmula utilizada para medir o peso da dívida ou
Dívida/PIB contém já uma confusão. Compara um stock (a dívida) com um fluxo, a riqueza criada num período de referência (neste caso um ano) e medida pelo PIB (soma dos valores acrescentados). Uma medida mais coerente seria comparar a dívida com o stock das imobilizações e do capital (infra-estruturas) que o Estado possui. Este stock é largamente superior ao valor anual do PIB. Se conservarmos a fórmula Dívida/PIB , que é uma fórmula de análise estática, a fórmula dinâmica (derivada) escreve-se Défice Orçamental/Crescimento Nominal do PIB.

Sendo o défice orçamental (numerador) medido aos preços correntes, é preciso evidentemente que o denominador também o seja. Recorde-se que o crescimento nominal é o produto do crescimento do PIB em termos reais pela taxa de inflação. O nível do crescimento nominal depende pois daquilo a que chamamos "crescimento" (na realidade, o crescimento do PIB em termos reais) e do nível da taxa de inflação. O nível da taxa de inflação aceitável depende da competitividade da França em relação aos seus principais concorrentes. Marcaremos com (f) os números relativos à França e com (c) os que são relativos aos países concorrentes. Neste caso, e tudo o mais permanecendo igual, a competitividade é medida pelo diferencial da inflação (lf/lc) que mostra o crescimento comparado da produtividade do trabalho entre a França e os países concorrentes (Prodf/Prodc).


Temos portanto um limite fixado pelos
ganhos de produtividade . Se a França tivesse ganhos muito grandes em relação aos dos países concorrentes, podia permitir-se ter uma inflação igualmente superior na mesma proporção. Quando isso não acontece, a taxa de inflação potencial é limitada pela competitividade. Mas, temos vindo a raciocinar até aqui com taxas de câmbio fixas. Quando um país (como o Japão) provoca uma depreciação da sua moeda em relação ao Euro, isso equivale a um ganho em produtividade aparente, e naturalmente o nível de inflação que o Japão pode suportar aumenta.

Se passarmos a raciocinar considerando que a França recupera a sua soberania monetária, uma desvalorização do franco em relação às moedas dos países que são nossos concorrentes permitiria ter uma taxa de inflação superior à desses países.


O nível de inflação natural da França


Publicámos um "
working paper " sobre este assunto em Junho de 2012. [1] Nele demonstra-se que em TODAS as inflações há uma componente monetária e uma componente real, a que chamamos taxa de inflação "natural". Os determinantes dessa inflação "real" devem ser procurados nas estruturas económicas. Esses determinantes decompõem-se em factores "estruturais-técnicos", em factores "institucionais" e em factores "sociais" (ver a tabela 1). Um dos principais resultados demonstrados foi que toda a política que visa aproximar a inflação do zero, teria um efeito tanto mais deletério sobre o crescimento económico quanto mais alta fosse a inflação "natural" dessa economia.

Tabela 1- Elementos da taxa de inflação dita "natural"
Determinantes
Categoria
Elementos de activação
(1) Mudanças internas no seio do aparelho produtivo tornando necessárias variações dos preços e dos rendimentos relativos. Estrutural - Técnica - Progresso técnico e tecnológico, ritmo da inovação
- Introdução de novos métodos de gestão e de organização
- Mudanças institucionais
(2) Desequilíbrio forte entre a estrutura técnica necessária do capital produtivo e a estrutura presente que pode necessitar uma recuperação de investimento. Estrutural - Técnica - Ruptura importante nos equilíbrios entre diversas tecnologias
- Inovação radical
- Atraso acumulado do investimento em períodos anteriores
(3) Forte rigidez das estruturas de consumos intermédias ligada à forte especificidade dos activos Estrutural - Técnica - Aumento acentuado dos custos de consumos intermédios (preço da energia e das matérias-primas).
(4) Forte dependência das fontes internas de financiamento devido tanto ao mau estado das instituições financeiras como a assimetrias de acesso a estas instituições. Institucional - Alta acentuada das necessidades de investimentos para enfrentar uma grande mutação ou uma forte expansão da procura.
- Deterioração no acesso às fontes externas de financiamento devido tanto a uma crise das instituições financeiras como a assimetrias fortes induzidas pelo racionamento do crédito.
(5) Comportamentos de curto-prazo privilegiando a maximização do rendimento imediato e a detenção da liquidez. Institucional - Agravamento brutal da incerteza institucional e contextual.
- Erros e perversõos da política monetária
(6) Conflito de repartição Trabalhadores/Gestores ou Gestores/Proprietários Social - Existência de desequilíbrios na repartição do rendimento nacional
- Crise de legitimidade das formas de repartição devido às condições de formação de certos rendimentos
(7) Desequilíbrio entre consumo e poupança na procura nacional ou no próprio interior da estrutura de consumo Social - Bloqueios no acesso dos agentes nacionais aos bens de consumo e apoios da poupança.
- Incerteza grave sobre o futuro, criando um pico contextual na necessidade de financiamento.
No caso da França, os factores ditos "estruturais-técnicos" desempenham um papel evidente, assim como alguns dos factores sociais. É pois lógico que a taxa de inflação em França seja mais elevada do que em determinados países vizinhos. Os economistas do BCE afirmam há muito que a melhor taxa de inflação é a mais baixa possível. Sustentam este objectivo com a afirmação de que os agentes económicos não são minimamente sensíveis à ilusão nominal. Por outras palavras, que os agentes estão plenamente conscientes das modificações presentes e futuras dos preços de todos os produtos e de todos os activos, e que determinam a sua atitude em relação à sua riqueza real. Recordemos que era a mesma hipótese que um dos pais teóricos do Euro, Mundell, tinha mobilizado. Em meados dos anos 90, George Akerlof e os investigadores da Brookings Institution nos Estados Unidos demonstraram a persistência dessa ilusão nominal tão referida nos escritos monetaristas. [2] Isso levou-os a reconhecer que era necessária uma certa inflação para o desenvolvimento económico. Deduziram que a importância da rigidez resultante do sector real e das instituições económicas tinha consequências importantes sobre a taxa de inflação. Esta rigidez traduz a individualidade da trajectória social e histórica de cada país. [3] Ora, constata-se que, mesmo com uma política monetária uniforme (levada à prática pelo BCE), as diferenças de taxas de inflação entre os países da zona Euro não são negligenciáveis.
Tabela 2- Variação das taxas de inflação médias nos países da zona Euro
 
Média 2001-2007
Média 2007-2011
Áustria 1,7 1,4
Bélgica 2,2 1,7
Dinamarca 2,2 2,0
Finlândia 1,2 1,8
França 2,1 1,4
Alemanha 1,1 1,2
Grécia 3,2 2,7
Irlanda 3,2 -1,1
Itália 2,6 1,9
Luxemburgo 3,6 1,8
Países Baixos 2,6 1,4
Portugal 3,0 1,5
Espanha 4,1 1,4
Zona Euro 2,2 1,4
Total OCDE 2,6 1,8
Fonte : OCDE via J. Sapir, Faut-il sortir de l'Euro , Le Seuil, Paris, 2012.
Um estudo realizado sobre as dinâmicas da inflação nos países da zona Euro reveste-se aqui duma importância especial. [4] O trabalho de Christian Conrad e Menelaos Karanasos, com data de 2004, demonstra dois resultados essenciais. Primeiro, não há uma dinâmica única da inflação no seio da zona Euro e esta não influencia sempre negativamente o crescimento económico. Estamos na presença de dinâmicas diferenciadas e, em certos casos, a inflação aparece mesmo como necessária ao crescimento. Segundo, o trabalho deles mostra que a heterogeneidade dos sistemas produtivos e das estruturas sociais se reflecte nas dinâmicas monetárias. A moeda é um espelho, ou mesmo uma lente de aumentar, das dinâmicas do mundo real. Podemos pois pensar que uma taxa de inflação correspondente àquela a que chamamos inflação "natural", ou seja, uma taxa não penalizadora do crescimento e correspondente à maximização do crescimento potencial (com um "intervalo de crescimento" ou output gap nulo), seria para a França na ordem dos 3%, e isso sem um choque inflacionista exógeno.

Os factores de crescimento


É necessário determinar agora quais são os factores que influenciam mais o crescimento. O investimento, em capital fixo, em infra-estruturas, mas também na educação, determina globalmente o crescimento potencial máximo. O crescimento também é sensível, sabe-se, a uma sobrevalorização ou a uma desvalorização da moeda em relação às divisas dos países concorrentes (efeito de competitividade). Finalmente, está ligado a curto prazo à evolução da procura tanto no interior do país como no exterior. Mas estes diferentes factores são interdependentes. Uma subvalorização da moeda e o crescimento da procura interna aumentam o nível dos investimentos, o que se traduz depois de um certo prazo num aumento do potencial de crescimento a longo prazo. Inversamente, se a procura se contrai e se a taxa de câmbio é sobrevalorizada durante um período relativamente longo, isso arrasta uma baixa do investimento e portanto uma baixa do crescimento potencial. É de resto o que observamos actualmente em Espanha, em Itália e em França. Os factores sobre os quais podemos agir imediatamente são o valor da moeda e a procura. Diversos estudos feitos, em particular no INSEE, mostram que uma variação de 10% na taxa de câmbio (neste caso a taxa de câmbio do Euro) arrasta uma flutuação em sentido inverso do crescimento real de 0,6% no primeiro ano e de 1,2% no segundo ano. Há a tendência para considerar actualmente que estes números até estão subavaliados porque a procura interna está relativamente deprimida, o que aumenta a importância potencial da procura externa (as exportações).


Se supusermos, no quadro de uma saída do Euro, uma desvalorização do franco de 20% em termos reais, isso implica um crescimento suplementar de 1,2% no primeiro ano e de 2,4% no segundo ano. Mas a desvalorização implica também um choque inflacionista, que pode ser estimado, neste nível de desvalorização, em 5% no primeiro ano e em 3% no segundo ano. O ganho de competitividade assim conseguido pode ser mantido se o Banco da França adoptar uma política direccionada para uma taxa de câmbio de referência. Mas, para tal, serão certamente necessários
controlos de capitais .

Movimentos da dívida em simulação


Vamos agora comparar as trajectórias da dívida seguindo, por um lado, as hipóteses do governo e, por outro lado, considerando a hipótese da saída do Euro. Na hipótese H1, supomos a saída do Euro, acompanhada por uma desvalorização de 28%. O impacto desta desvalorização sobre a dívida será limitado aos 14% desta última que estão sob contratos de direito estrangeiro. O défice [orçamental] é de 3,7% do PIB no primeiro ano, de 3,5% nos dois anos seguintes e de 3% no resto do período. O crescimento real é estimado em +1,2% no primeiro ano, +2,4% no segundo ano e mantém-se em 2% nos anos seguintes. Isto provavelmente é pessimista, porque subavalia o impacto do choque de competitividade na economia francesa. Adoptemos então uma hipótese H1' que tem em conta um efeito positivo mais importante da desvalorização sobre o crescimento e uma taxa de crescimento residual de 2,3% no final do período. Quanto à taxa de inflação supõe-se que ela se mantém constante em 3% por ano (taxa natural) à qual se junta um choque de 5% no primeiro ano e de 3% no segundo ano para ter em conta os efeitos da desvalorização. Supõe-se que o Banco de França deixa deslizar cerca de 2% por ano o valor do franco durante dois anos para manter o efeito positivo da desvalorização.


Na hipótese H0, o défice atinge 3,7% no primeiro ano, 3,5% nos dois anos seguintes e seguidamente estabiliza em 3% do PIB. O crescimento é nulo no primeiro ano (o que actualmente parece ser optimista), depois é igual a 0,5% nos três anos seguintes e a 1% no resto do período. A taxa de inflação é de 1,4% ao ano o que corresponde à média do período 2007-2011. Segundo esta hipótese, o endividamento da França continua a aumentar.


Constata-se no gráfico 1 a divergência das trajectórias. Aquela que corresponde às hipóteses do governo mostra-se incapaz de travar o movimento da dívida. Quando muito, atrasa-o. As hipóteses H1 e H1' permitem verificar ao longo de 10 anos o decrescimento do peso da dívida relativamente ao PIB e isso sem ter em conta hipóteses especiais sobre a dimensão do défice.

Gráfico 1
Evolu��o da d�vida.
A evolução do défice orçamental

Constatamos que seria possível atingir um decrescimento da dívida expressa em percentagem do PIB sem mobilizar novas hipóteses quanto ao défice orçamental e sem aplicar à França um choque fiscal demasiado forte. Mas se observarmos as receitas, as despesas e os benefícios fiscais e parafiscais, constata-se que:
  • (i) Há cerca de 75 mil milhões (3,75% do PIB) em "nichos fiscais" diversos. Uma série deles estão ligados à necessidade de a França compensar o seu diferencial de competitividade com os outros países. No caso de uma forte desvalorização, uma parte destes nichos fiscais torna-se supérflua. O ganho estimado é de 25 mil milhões de Euros (orçamento de 2012), ou seja, de 1,25% do PIB.
  • (ii) O crescimento implica automaticamente uma subida das receitas fiscais (em especial via IVA). A diferença entre o crescimento na hipótese H0 e a hipótese H1 é em média de 1,5 pontos do PIB para os primeiros 4 anos e de 1 ponto para os anos seguintes. Isso implica um ganho de 0,67 pontos do PIB em receitas suplementares nos primeiros 4 anos e de 0,45 pontos do PIB nos anos seguintes.
  • (iii) Com o regresso a um crescimento superior a 1,5%, como se simulou nas trajectórias H1 e H1', observa-se uma descida do desemprego e portanto uma baixa dos encargos ligados aos subsídios de desemprego. A recuperação desses encargos pelas empresas e assalariados poderá ser equivalente a 0,2% de crescimento suplementar a partir do terceiro ano.
Chegamos pois, no quadro da hipótese H1 a um crescimento suplementar e a receitas de 1,92 pontos do PIB para os primeiros quatro anos [isto é, 1,25 da alínea i, mais 0,67 de ii] e de 1,7 pontos para os anos seguintes. Se aplicarmos estas vantagens na trajectória H1, chamando H2 à nova trajectória, constata-se uma baixa muito mais acentuada do peso da dívida pública.
Gráfico 2
Segunda simula��o - d�vida em percentagem do PIB.
Conclusão

Não há qualquer necessidade de considerar hipóteses extremas do ponto de vista das receitas e das despesas fiscais para obter uma baixa do peso da dívida pública. A variável principal é o crescimento nominal. Deste ponto de vista, uma saída do Euro acompanhada por uma forte desvalorização dá já resultados importantes. Se juntarmos a esta hipótese o efeito fiscal do crescimento reencontrado, supondo ajustamentos marginais (1/3 dos "nichos fiscais), os efeitos, bem entendido, multiplicam-se. Podemos assim fazer baixar a dívida pública para menos de 65% do PIB sem exigir sacrifícios suplementares aos contribuintes e diminuindo o desemprego.
1. Jacques Sapir, Inflation monétaire ou inflation structurelle? Un modèle hétérodoxe bi-sectoriel, FMSH-WP-2012-14, juin 2012. URL: http://russeurope.hypotheses.org/61
2. G. A. Akerlof, W. T. Dickens et G. L. Perry, "The Macroeconomics of Low Inflation" in Brookings Papers on Economic Activity, n°1/1996, pp. 1-59.
3. B.C. Greenwald e J. E. Stiglitz, "Toward a Theory of Rigidities" in American Economic Review, vol. 79, n°2, 1989, Papers and Proceedings, pp. 364-369. J.E. Stiglitz, "Toward a general Theory of Wage and Price Rigidities and Economic Fluctuations" in American Economic Review, vol. 79, n°2, 1989, Papers and Proceedings, pp. 75-80.
4. C. Conrad e M. Karanasos, "Dual Long Memory in Inflation Dynamics Across Countries of the Euro Area and the Link between InflationUncertainty and Macroeconomic Performance", Studies in Nonlinear Dynamics & Econometrics, vol. 9, n°4, nov. 2005 (publicado por The Berkeley Electronic Press e consultável em http://www.bepress.com/snde )

10/Fevereiro/2013
Do mesmo autor em resistir.info:
Flexibilidade e desvalorização interna: Ideias perigosas na moda , 24/Jan/13

[*] Doctorat d'etat em economia, autor de Faut-il sortir de l'euro? e de La D�mondialisation . Actualmente dirige o Centre d'�tudes des Modes d'Industrialisation (CEMI-EHESS).

O original encontra-se em http://russeurope.hypotheses.org/855 . Tradução de Margarida Ferreira. 


Não sou economista, mas não poderíamos buscar saídas assemelhadas para a economia brasileira?

Desamparados: tragédia dos americanos na URSS

darussia.blogspot - Quarta-feira, Fevereiro 27, 2013




Texto enviado pelo leitor Jest:

"No seu livro “The Forsaken: from the Great Depression to the Gulags: Hope and Betrayal in Stalin's Russia” (Penguin Press, 2008, 448 p., ISBN 2147483647), o autor britânico Timotheos (Tim) Tzouladis *, expõe a tragédia dos cidadãos americanos que vieram à URSS a procura do “paraíso socialista” e acabaram fuzilados ou em GULAG.
Em 1931, no auge da Grande Depressão americana, a representação comercial soviética em Nova Iorque, Amtorg (“capa” das operações secretas soviéticas nos EUA), publicou anúncio que oferecia 6.000 vagas para os especialistas americanos na URSS. Mais de 100.000 americanos responderam ao este anúncio. Destes, entre 6.000 à 10.000 se mudaram para URSS.
A esquerda liberal nos EUA acreditava que o capitalismo está a colapsar e este será substituído pelo socialismo. O escritor Bernard Shaw dizia na rádio que o futuro está com URSS. O jornalista da New York Times, Walter Duranty escrevia os artigos de conteúdo semelhante (trabalhou em Moscovo entre 1922 e 1936, negando Holodomor ucraniano). A URSS oferecia trabalho garantido para os adultos, educação gratuita para os seus filhos, medicina gratuita às famílias. Alguns voluntários até receberam os bilhetes pagos para chegar à URSS.
Muitos destes americanos trabalhavam nas fábricas em Detroit ou detinham algum saber-fazer industrial, sendo engenheiros, professores, metalúrgicos, encanadores, mineiros, entre outros. No período entre 1929 e 1936 URSS gastou cerca de 40 milões de USD na compra de tecnologias industriais americanas, principalmente junto ao industrial Henry Ford.
Cerca de 700-800 americanos trabalhavam na fábrica automóvel de Níjni Novgorod, o mesmo acontecia na fábrica de tratores de Estalinegrado. Depois de americanos partilharem os seus conhecimentos com especialistas soviéticos, eles se tornavam menos valiosos e facilmente substituíveis.
Mas antes disso, as coisas pareciam ir bem. As colónias americanas foram criadas nas cidades de Moscovo, Gorky, Níjni Tagil, Magnitogorsk, em Carélia e na Ucrânia. Em Moscovo, no parque Gorky, os americanos jogavam basebol. Até foi criada uma liga soviética do basebol, ideia apoiada no início pelas autoridades soviéticas. No jornal “Moscow Daily News” (fundado em 1930 pela esquerdista americana Anna Louise Strong), semanalmente eram publicados os relatos de jogos de basebol dos EUA e da URSS. Com início do Grande Terror todos os basebolistas foram presos e o facto de haver basebol na URSS apagado da história oficial soviética.
Os americanos (e outros estrangeiros) que se mudavam para URSS viam os seus passaportes confiscados. Estes documentos por vezes serviam a espionagem soviética, usados pelos agentes do OGPU – NKVD no estrangeiro.
Alguns americanos conseguiram voltar para os EUA, principalmente se agiam rapidamente, protestavam barulhentamente e tinham o dinheiro para comprar o bilhete de regresso. Muitos deles, senão a maioria, chegavam à URSS sem nenhum dinheiro, acreditando nas promessas soviéticas de emprego e alojamento garantido. Quando queriam regressar, descobriam que precisavam entre 60 à 150 dólares, que simplesmente não tinham.
Em 1934, William Christian Bullitt, Jr., o primeiro embaixador dos EUA na URSS escreveu ao Departamento do Estado, contando sobre os americanos mendigos, perguntando como os poderia ajudar. A sua carta foi entregue à Cruz Vermelha, que por sua vez declarou, que não é obrigada ajudar aos americanos voltar à sua pátria.
Em 1937-1938, no pico do Grande Terror, muitos americanos eram presos pelo NKVD à saída da embaixada americana, o regime paranoide considerava as embaixadas estrangeiras como centros de espionagem. Os detidos tinham dois tipos de destino. Uns eram interrogados e executados no período de um mês ou até de algumas semanas. Os mais felizardos eram colocados nos vagões de gado e enviados para as partes longínquas da URSS.
O comunista americano de origem italiana, Thomas Sgovio (1916-1997), autor do livro “Dear America! Why I’m turned against communism” foi mandado de Moscovo ao Magadão, demorando 28 dias na viagem. Sgovio chegou a pesar menos de 50 kg, tatuando o seu próprio nome para ser reconhecido após a morte. Sobreviveu graças ao seu talento de desenhador, ele conseguiu arranjar o trabalho fora da mina de ouro, pintando os pósteres propagandísticos.
Um outro americano, Victor Herman (1915-1985), passou 18 anos no GULAG e no exílio. Ele conseguiu voltar aos EUA, onde escreveu os livros «Coming Out of the Ice» (1979), «The Gray People» (1981) sobre o destino dos 300 operários das fábricas do Henry Ford, enviados para URSS, «Realities: Might and Paradox in Soviet Russia» (1982) e «Six Countries to the United States» (1984). Pugilista e paraquedista, Herman era muitíssimo forte e queria viver. Mas eram as exceções, a maioria dos americanos morreu nos campos de concentração soviéticos. Apenas alguns conseguiram retornar aos EUA na década de 1970. Outros só após o início da Perestroica em 1985.
Mais um facto interessante, durante a II G.M., a URSS fornecia aos EUA ouro extraído em Kolyma pelos prisioneiros. O ministro das finanças dos EUA, Henry Morgenthau, sabia da origem deste ouro, mas preferia ignorar este facto.
O Departamento do Estado considerava estes americanos como esquerdistas e radicais que escolheram o seu próprio destino. George Kennan, diplomata e pensador americano, que trabalhou na embaixada dos EUA na URSS e influenciou sobremaneira a política externa dos EUA, escreveu em 1946 o famoso “Telegrama longo” (Long Telegram), um dos documentos mais citados da Guerra fria. Kennan escreveu nomeadamente que os comunistas americanos recusam a sua origem americana no momento em que pisam o solo soviético.
O já citado William Christian Bullitt, Jr., no início simpatizava ao bolchevismo, considerando que este não difere muito das reformas “New Deal” do presidente Franklin D. Roosevelt. Mas no momento em deixar o seu posto ele foi totalmente dececionado, até tentou reunir algum dinheiro para ajudar aos americanos deixar a URSS, querando participar no seu salvamento de alguma maneira.
Em 1937, Bullitt foi substituído pelo Joseph Edward Davies, incumbido de reatar as relações políticas com Estaline. Entre amizade com Estaline e os seus próprios cidadãos, embaixador escolheu Estaline, em resultado os emigrantes morreram. À título de exemplo, o embaixador da Áustria em Moscovo, no pico do Grande Terror escondeu duas dúzias de austríacos nas caves da sua embaixada. Nenhum embaixador americano fez algo parecido.
Mas os americanos foram perseguidos na URSS não apenas durante o Grande Terror, mas também durante a II G.M., quando os países eram aliados na luta anti nazi. Na cadência do embaixador William Averell Harriman, NKVD prendeu uma família americana que trabalhou na embaixada dos EUA em Moscovo, acusando-a de espionagem. Embaixador escreveu ao Washington, perguntando o que poderia ser feito, recebendo a resposta que a intervenção americana não teria nenhuma perspetiva.
Em 1948, Alexander Dolgun (1926-1986), um funcionário da embaixada dos EUA em Moscovo, foi detido, acusado de “espionagem ao favor dos EUA” e condenado aos 25 anos de GULAG (cumpriu 8). Durante 15 anos foi obrigado a viver na URSS como “cidadão naturalizado soviético”, conseguindo retornar aos EUA onde escreveu o livro “Alexander Dolgun’s story – An American in the Gulag” (Nova Iorque, 1975, ler trecho em russo).
Na entrevista à página Washington ProFile, citada pelo Inosmi.ru, Timotheos Tzouladis disse o seguinte:
“Lendo as lembranças das pessoas que passaram pelos campos de concentração e as cartas de pessoas que tentavam saber sobre o destino dos seus familiares presos, sentes a dor, que chega décadas após os acontecimentos descritos, e compaixão por aqueles que passaram por tudo isso. Uma pessoa normal não consegue livrar-se do terror lendo isso.
Os acontecimentos nos campos de concentração nazis são bem conhecidos: nomeadamente porquê foram libertados pelos aliados e tudo foi filmado e fotografado. Em resultado todos sabem sobre as consequências do nazismo. Mas foram preservadas poucas fotografias dos campos de concentração soviéticos, lá eram proibidas as câmaras fotográficas. Provavelmente, as fotografias semelhantes poderiam nos fornecer a compreensão plena sobre o que realmente era estalinismo”.
* Timotheos Tzouladis nasceu na Grécia, cresceu e vive na Grã – Bretanha. Graduado pela Universidade de Oxford. Jornalista televisivo e autor dos filmes documentais. Autor do livro “The forsaken: from the Great Depression to the Gulags: Hope and Betrayal in Stalin's Russia”."

O risco das usinas sem reservatórios

Autor: 
Coluna Econômica

O Seminário Brasilianas “Energias Alternativas” trouxe duas visões sobre o setor elétrico.
A visão atual foi o sucesso dos leilões de energia e dos programas de energia alternativa. Ao longo dos últimos anos, além do etanol sucessivos programas e os leilões viabilizaram a energia eólica, deram o tiro de partida para a fotovoltaica.
Mas problemas ambientais provocaram uma mudança perigosa na matriz energética, com a perda gradativa da importância  relativa da hidroeletricidade e, mais que isso, dos reservatórios das usinas, trazendo um aumento de risco complicado.
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Esse alerta foi feito por Hermes Chipp, presidente do Operador Nacional do Sistema Elétrico e pelo professor Nivalde de Castro, do Instituto de Economia da UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro).
O reservatório é como um armazenador de energia. No período chuvoso, parte da água é armazenada e serve para gerar eletricidade no período de seca.
Com essa segurança, a energia alternativa era utilizada em curtos períodos, quando o nível dos reservatórios baixava além de determinado limite.
Alguns anos atrás, o nível dos reservatórios garantia até dois anos de seca. Foi caindo. Com as novas hidrelétricas sendo construídas todas a fio d’água (sem reservatório), em 2013 os reservatórios garantirão 5,4 meses; em 2017, 4,3; em 2020, 3,5 meses.
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Essa involução cria fatores complicados de segurança. Há que se proceder a mudanças substanciais no modelo elétrico e na compra de energia.
O primeiro fator relevante é a questão da segurança energética – ou seja, garantir que não faltará energia. Por exemplo, hoje em dia em nome da sustentabilidade, montou-se um modelo que impede a formação de reservatórios. Como lembra Chipp, o modelo peca pela base. Sem os reservatórios, quando falta energia são despachadas as térmicas, movidas a óleo ou carvão.
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A existência de reservatórios é fundamental inclusive para viabilizar a alternativa. Por exemplo,  prevê-se uma expansão substantiva da energia eólica – energia limpa, sustentável. Só que a energia eólica não é perene. Há períodos de pouco vento. Portanto, quanto maior a produção de eólica, maior a necessidade da energia de reserva. Sem essa reserva, se terá que recorrer a energias garantidas. E aí se cai nas termoelétricas a carvão e diesel.
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Outro ponto relevante é mudar o critério de análise de preço. Hoje em dia, os leilões de energia levam em conta apenas o custo da geração – leva quem apresentar o preço mais baixo.
Ora, o custo final de uma determinada energia é a soma do custo de geração, mais o de transmissão e o de distribuição. Se uma usina é levantada em local distante, o custo de transmissão acaba fazendo com que chegue mais cara no consumidor final do que o de outra usina levantada em local mais próximo. Ou então ocorre de usinas construídas e desligadas do sistema por problemas de transmissão – que enfrentam problemas com diversas instâncias ambientais, com Ministério Público etc.
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Diz Chipp que os leilões precisam definir previamente a quantidade de cada tipo de energia que se pretende, a região a ser implantada, o custo final para o consumidor.
Mais que isso: é necessário rediscutir a questão dos reservatórios.

Comentário ao post "Os direitos humanos e as esquerdas"

Não existe abordagem neutra dos direitos humanos


Por Daytona
Muitas imprecisões nesse texto, quando o governo brasileiro se insurgiu contra o sistema inter-americano de proteção aos direitos humanos?
É o autor quem confunde a OEA (instituição cada vez mais dispensável, construída para servir ao imperialismo estadunidense nas Américas) com o sistema inter-americano de DH (do qual os EUA não faz parte).
Essa dicotomia entre uma abordagem neutra dos direitos humanos (polarizada entre direita e esquerda) e uma visão politizada é falsa. Não existe abordagem neutra dos DH, porque toda decisão potencialmente violadora desses direitos será, fundamentalmente, baseada em determinada opção política, que privilegia os direitos de algum em detrimento de direitos dos outros. Isso é inevitável, a discussão deve ser feita em torno dos propósitos dessas políticas.
Vide o caso de Belo Monte, que, obviamente, viola os direitos humanos de algumas comunidades políticas. Porém, a realização dessa obra se faz necessária para a plena materialização dos direitos humanos de milhões de brasileiros confinados ao subdesenvolvimento. Sua realização, ou não, é claramente uma opção política, preserva-se os direitos de certas determinadas indígenas(com uma população de poucas centenas de indivíduos)ou assegura-se a superação do subdesenvolvimento para milhões de brasileiros?Essa é a verdadeira questão em torno da usina de Belo Monte, como realizar uma obra indispensável para o desenvolvimento de milhões de brasileiros, causando o mínimo de dano possível às populações indígenas e ao meio-ambiente.
Isso é bem diferente da instrumentalização dos direitos humanos pelos EUA e aliados para invadir o Iraque, Líbia, Síria, etc., sempre causando mais vítimas do que eles estariam supostamente salvando. Essa é uma manipulação descarada dos direitos humanos, que, obviamente, nunca foi prioridade, apenas desculpa para a realização de objetivos escusos. Veja o caso da Síria, onde a posição brasileira denota sua coerência com a postura adotada em Belo Monte. Não existe solução militar? Fornecer armas e, possivelmente, atacar a Síria, contribuirá para preservar os direitos humanos dos sírios? É claro que não, a Líbia é um exemplo, as forças da OTAN mataram milhares de civis, destruiram a infra-estrutura civil da Líbia, deixaram um país em caos, repleto de bandos armados, sem nenhum controle. Os líbios estão em melhor situação?Claro que não.
A questão da Síria apresenta dilemas semelhantes?a situação das violações de direitos humanos pelo regime de Assad é grave, a guerra civil é grave, mas qual seria a melhor maneira de resolver esses problemas causando o mínimo de dano à população síria?
A seletividade dos direitos humanos é também preocupante, e a situação dos direitos humanos na Arábia Saudita, nos outros países do golfo, no próprio EUA? Apenas o reconhecimento de fato da universalidade dos DH poderá assegurar, ou ao menos reduzir, sua isntrumentalização por interesses escusos.


Virus em PDF ataca sistemas em mais de 20 países

Do G1

Ataque sofisticado que usou falha no Reader atacou usuários no Brasil

Praga foi batizada de 'MiniDuke' por semelhança ao Duqu. Vítimas foram identificadas em mais 22 países.

Especial para o G1
A fabricante de antivírus Kaspersky Lab e o laboratório CrySys divulgaram nesta quarta-feira (27) relatórios que descrevem mais um ataque sofisticado e direcionado a alvos específicos usando um vírus até então desconhecido. O ataque infectou sistemas em 23 países, sendo um deles o Brasil, mas o nome das organizações atacadas não foi revelado.
O vírus foi batizado de "Miniduke" por semelhanças ao vírus de espionagem Duqu, também usado em ataques direcionados e sofisticados. Não há como dizer, porém, se os dois ataques foram realizados pelo mesmo grupo.
Exemplo de postagem no Twitter que pode ser lido pela praga para executar comandos nos sistemas infectados (Foto: Reprodução)
Exemplo de postagem no Twitter que pode ser lido pela praga para executar comandos nos sistemas infectados (Foto: Reprodução)
A sofisticação do ataque começa na brecha de segurança usada para infectar os sistemas. Os hackers enviaram documentos PDF preparados cuidadosamente e, segundo a Kaspersky, com conteúdo altamente relevante para as vítimas. Quando abertos, os documentos exploravam uma falha dia zero (sem correção) no Adobe Reader. Essa falha é a mesma que foi identificada pela empresa FireEye na metade de fevereiro.
Depois, o vírus instalado no sistema faz uma verificação para saber se o computador atende a alguns requisitos. Feito isso, ele instala um software programado em Assembly - uma linguagem de programação de baixo nível, com comandos diretos ao processador, o que gera um código rápido e pequeno. Em apenas 20 KB, a praga consegue se comunicar com um servidor de controle e baixar códigos e executar comandos remotos no sistema alvo.
Além de altamente eficiente, o código também inclui funções destinadas a dificultar a análise do programa malicioso. De acordo com a Kaspersky, a programação é "old school", ou seja, diferente das pragas digitais modernas, que chegam a ter vários megabytes de tamanho.
Para encontrar os endereços dos servidores de controle, o código busca por usuários específicos no Twitter. Lá, tuites deixados pelos invasores trazem um código, que é decodificado pelo vírus. Caso o Twitter esteja bloqueado, o vírus é capaz de encontrar o mesmo código em buscas no Google. Qualquer arquivo baixado pelo vírus tem a extensão GIF e traz uma imagem válida, com o código adicional escondido.
A Kaspersky Lab conseguiu acesso a um dos servidores de controle, identificando um total de 59 vítimas espalhadas por 23 países: Bélgica, Brasil, Bulgária, República Tcheca, Geórgia, Alemanha, Hungria, Irlanda, Israel, Japão, Letônia, Líbano, Lituânia, Montenegro, Portugal, Romênia, Rússia, Eslovênia, Espanha, Turquia, Ucrânia, Reino Unido e Estados Unidos.

Paulo Kliass: Quem dá mais? Brasil à venda – Preços módicos!

viomundo - publicado em 28 de fevereiro de 2013 às 11:57

  
O problema não reside no fato de sermos apresentados como a oportunidade do momento. E sim nos custos implícitos do conjunto dessas operações de privatização travestidas retoricamente de “mera concessão”. A sociedade brasileira vai arcar com o ônus de mais um ciclo de acumulação privada às expensas do dinheiro público.
Paulo Kliass, em Carta Maior, sugestão de Mardones
O enredo é vendido, para os incautos e desavisados, como a busca da chave encantada, que serviria de ingresso pleno para o paraíso. Afinal – já pensou que maravilha? – o Brasil estaria sendo muito bem aceito lá fora, sempre atuando como plataforma cordial de ganhos assaz interessantes para o capital financeiro. Mas, na verdade, tudo isso se assemelha muito mais a um grande pesadelo, tendo em vista as conseqüências atuais e futuras, bem perversas, que virão para a maioria de nosso povo. Refiro-me a essas viagens dos representantes do governo da Presidenta Dilma pelos 5 continentes, na tentativa desesperada de vender as vantagens de nossas terras como a grande alternativa de investimento sólido e seguro para o capital internacional.
Tudo se passa como se estivéssemos no interior de uma roda do tempo, voltando às últimas décadas do século XIX. A economia brasileira se apresenta completamente dependente da exportação de produtos primários – em especial, a produção de café. Os poucos e localizados surtos de tentativa de industrialização terminam sendo abafados pelos interesses do setor agrário exportador. O movimento abolicionista enfrenta a dura oposição e os fortes obstáculos do “establishment”, pois o fim da escravidão e a introdução do trabalho assalariado significariam a explosão dos custos de produção e inviabilizariam a economia nacional. (sic)
Naqueles tempos, o ingresso na era da economia urbano-industrial também estava a exigir um investimento maciço em infra-estrutura. Como a capacidade de poupança nacional era bastante reduzida, em função da inexistência de remuneração para aqueles que exerciam o trabalho produtivo, a estratégia envolveu a atração de investidores e empresas estrangeiras. Estando o pólo dinâmico do capitalismo internacional localizado na Inglaterra, para cá vieram as corporações como “Light and company”, “Bond and company”, e todas as “railways” que tivemos o direito de acolher. O foco era a geração e a transmissão de energia elétrica, além da organização e exploração econômica dos transportes urbanos (bondes) e interurbanos (trens).
As semelhanças com o Brasil do século XIX
Corta para 2013. A dependência de nosso modelo de política econômica frente à exportação de produtos primários (agricultura e extrativismo mineral) permanece a mesma. O processo de desindustrialização de nossa economia é um fato objetivo e o governo pouco ou quase nada faz para reverter essa tendência destruidora do patrimônio nacional, dos empregos e da renda interna. A prioridade cega e irracional concedida aos interesses do agronegócio e a política da valorização cambial sufocam a indústria que tenta produzir em nosso território. A inundação dos manufaturados importados é justificada como resultado inevitável das chamadas “leis de mercado”, uma suposta fatalidade à qual deveríamos nos acostumar e adaptar. O governo se encarrega de reduzir o “custo Brasil”, ao promover a desoneração irresponsável da folha de pagamentos e generalizar as isenções de tributos para o capital.
Os problemas de nossa infra-estrutura são bem conhecidos há muito tempo. As décadas de ajuste econômico conservador e neoliberal, o processo de privatização e a prevalência da lógica do financismo não podem mais ser utilizadas como desculpa para a inatividade ao longo dos últimos 10 anos. Se no final dos anos 1800 não tínhamos quase nada em termos de transpores e energia, hoje em dia temos muito por construir no conjunto do parque de infra-estrutura. Porém, a exemplo do passado, mais uma vez incorporamos a lógica do neocolonialismo e saímos por aí, passando o pires pelo mundo afora.
O “road show” e as concessões ao capital internacional
O chamado “road show” protagonizado por estrelas do primeiro time de Dilma é a manifestação mais simbólica da incorporação da lógica da dependência e da submissão. A página do Ministério da Fazenda na internet apresenta a versão em inglês da apresentação do Ministro Mantega e da publicação impressa a ser distribuída aos interessados. Os títulos sugestivos são, respectivamente, “The Brazilian Economy and Investment Opportunities” e “Infrastructure in Brazil: projects, financing instruments, opportunities. O problema não reside no fato de sermos apresentados como a oportunidade do momento. E sim nos custos implícitos do conjunto dessas operações de privatização travestidas retoricamente de “mera concessão”. Afinal, tendo em vista as condições que oferecemos para lograr tal objetivo a qualquer preço, a sociedade brasileira vai arcar com o ônus de mais um ciclo de acumulação privada às expensas do dinheiro público.
Essa rodada global, patrocinada por nossos representantes, pontua os elementos positivos do desempenho econômico brasileiro ao longo do período recente e o potencial de crescimento futuro de nossa economia. Até aí, nada de novo. Os grandes investidores internacionais conhecem muito bem as oportunidades abertas para quem se interessa em vir para cá e aplicar os seus recursos. E esse cenário de ganhos continua válido, mesmo depois da corajosa e necessária mudança de postura de nossa Presidenta, que determinou a seus assessores a redução da taxa oficial de juros, a SELIC. A diferença é que a maior parte dos interessados agora deveria estar motivada tão somente pelos ganhos derivados da atividade produtiva ou na área de serviços.
A apresentação menciona a necessidade de um montante total de US$ 235 bilhões, a serem investidos ao longo dos próximos anos em programas de concessão de infra-estrutura. A distribuição desses valores de acordo com os projetos setoriais é a seguinte: i) logística: US$ 121 bi; ii) petróleo e gás: US$ 74 bi; e iii) energia elétrica: US$ 40 bi. Os principais projetos detalhados são:
a) Rodovias: 7.500 km.
b) Ferrovias: 10.000 km.
c) Portos: 159 unidades.
d) Trem de alta velocidade: 511 km.
e) Aeroportos: 2 internacionais.
f) Petróleo e gás: 3 rodadas de leilão para exploração de reservas.
g) Energia elétrica: 33.000 MW de geração e 23.200 km de linhas de transmissão.
As facilidades oferecidas ao investidor estrangeiro
Além disso, o documento procura convencer o investidor estrangeiro a respeito das vantagens em aplicar seus recursos por aqui. Para tanto são ressaltados justamente os aspectos mais negativos e conservadores da política econômica do governo. Ou seja, aquelas medidas que se destinam a beneficiar apenas os interesses do capital em detrimento das necessidades da absoluta maioria da população. E dá-lhe receituário típico das demandas dos colunistas de economia dos grandes meios de comunicação, sempre a serviço dos interesses das associações de empresários e do financismo.
Com todo o orgulho, o texto em inglês reforça o compromisso do governo em reduzir as despesas e o déficit com a previdência social, bem como busca assegurar a continuidade da política de redução dos gastos correntes de forma geral. A apresentação exibe com toda a satisfação o êxito da política de obtenção de superávit primário, de forma sucessiva ao longo dos últimos anos.
Por outro lado, tranquiliza os gestores dos fundos de investimento quanto à continuidade da definição da taxa de câmbio baseada no pressuposto da liberdade cambial. Finalmente, o texto reforça a tendência irreversível para com a desoneração tributária (em especial a da contribuição previdenciária sobre a folha de pagamentos) e com a redução de impostos de uma forma geral. Em poucas palavras, o recado é claro: podem vir que o retorno do investimento está tranqüilo, pois o Estado vai cumprir com seu papel de assegurar seus ganhos.
Não bastasse essa ladainha toda, o governo ainda anuncia medidas que concretizam tais compromissos, com mais pacotes de benesses. Depois do grande “lobby” exercido pelos representantes do capital, Dilma recua e aceita elevar as taxas de retorno previstas para os projetos de concessão. Ou seja, em total oposição ao discurso a respeito da queda da taxa de juros, sua equipe anuncia que as taxas de lucro dos projetos de concessão de infra-estrutura podem chegar a 15% ao ano. Uma loucura, caso consideremos que a taxa real de juros para uma aplicação em títulos da dívida pública fica em torno de 2% atualmente.
O conglomerado empreendedor estrangeiro participa de uma licitação patrocinada pelo próprio Estado brasileiro, para gerir um bem ou serviço público, em uma operação quase sem nenhum risco envolvido, com uma demanda garantida por uma eternidade e ainda tem a autorização e o estímulo do governo para auferir esse tipo escandaloso de retorno financeiro. Um absurdo!
Não bastasse tamanha generosidade, sempre realizada com recursos públicos previstos no orçamento, o governo decide por oferecer aos interessados e vitoriosos nas licitações a engenharia financeira do BNDES. Leia-se: o banco “nacional” de desenvolvimento vai participar com aporte de recursos, a custo praticamente nulo, para que os agentes do imperialismo venham aqui dentro explorar atividades econômicas de natureza pública!
Imagine-se o que não vai ocorrer dentro de 30 ou 35 anos, quando da renovação de tais contratos. O segredo desse tipo de empreendimento, como qualquer outro, é determinado por uma conta muito simples: o resultado líquido entre receitas e despesas. Aumentar receitas significa ampliar o número de usuários e, principalmente, o valor das tarifas. Diminuir despesas significa processos mais eficientes, mas também reduzir a qualidade dos serviços oferecidos. Os resultados da privatização de telecomunicações e da energia elétrica estão aí para quem quiser refletir sobre tarifa pública e qualidade do serviço. E também sobre a incapacidade das agências reguladoras exercerem seu verdadeiro papel.
Infra-estrutura: interesse estratégico e soberania nacional
Por se tratar de áreas de interesse estratégico para o País, com elevada sensibilidade econômica, política, social, tecnológica, ambiental e de segurança nacional, esse movimento delicado deveria merecer muita mais atenção e preocupação por parte do governo. Vender dessa forma irresponsável uma parcela essencial de nossa capacidade econômica pode trazer consequências irreparáveis no médio e no longo prazos. A crise econômica internacional reduziu as taxas de ganho por todo o planeta. Se o Brasil é efetivamente um dos principais pólos de atração para novos investimentos estrangeiros, nossa postura deveria ser muita mais exigente e seletiva na procura dos interessados.
Ao invés de oferecer mundos e fundos, deveríamos sim é colocar nossas exigências em termos de contrapartidas. Isso significaria estabelecer condições quanto a re-investimento dos lucros auferidos, internalização de tecnologia aportada, limitação das taxas de retorno financeiro nos projetos, multas para não cumprimento de cláusulas importantes, entre outros aspectos.
Em poucas palavras, seria uma excelente oportunidade para demonstrarmos ao resto do mundo que não existe mais espaço para o servilismo nem para o excesso de cordialidade nas relações econômicas com o capital estrangeiro. Que a partir de agora, o Estado brasileiro iria responder – em primeiro lugar – aos interesses nacionais e soberanos, sempre da perspectiva da maioria de sua população. Porém, como o governo não trabalha com um projeto de País nem com uma estratégia de Nação, vamos cedendo e concedendo o futuro para tocar o ramerrame do dia-a-dia.

Paulo Kliass é especialista em Políticas Públicas e Gestão Governamental, carreira do governo federal e doutor em Economia pela Universidade de Paris 10.

Esse é governo do partido que fechou as portas para o "lado de cá".