"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

sábado, agosto 24, 2013

Syrie: l'exemple du Kosovo pour justifier une intervention militaire américaine

Article publié le : samedi 24 août 2013 à 18:05 - Dernière modification le : dimanche 25 août 2013 à 00:37

 

Les destroyers américains déployés en Méditerranée sont armés de missiles Tomahawk, capables d'atteindre le sol syrien avant le lancement d'une éventuelle opération aérienne.

Les destroyers américains déployés en Méditerranée sont armés de missiles Tomahawk, capables d'atteindre le sol syrien avant le lancement d'une éventuelle opération aérienne.

US Navy

Par Romain Mielcarek

Des conseillers de Barack Obama cités par le New York Timesévoquent l'étude du cas kosovar. L'intervention militaire de 1999 par l'Otan contre les forces de Slobodan Milosevic est un cas d'école : c'est la première fois que l'on s'est passé d'un accord au Conseil de sécurité. Malgré des similitudes, la crise qui frappe la Syrie se déroule pourtant dans un contexte diplomatique et international très différent.

« Bien sûr, le Kosovo est un précédent de quelque chose qui pourrait être similaire ». Ces propos d’un haut fonctionnaire américain, rapportés par le New York Times, confirment que l’intervention militaire de l’Otan contre le régime yougoslave de Slobodan Milosevic, en 1999, fait partie des pistes étudiées au sujet de la Syrie. « Trop tôt pour parler d’une justification légale d’une intervention militaire », assure-t-il tout de même alors que Barack Obama réunit son conseil de sécurité pour la seconde fois ce samedi 24 août afin d’étudier des mesures militaires contre Damas.

Pourquoi le Kosovo ? Cette intervention de l’Otan est devenue un cas d’école. « L’intervention au Kosovo a la particularité de ne pas avoir été autorisée par le Conseil de sécurité, explique Jean-Baptiste Jeanjène Vilmer, spécialiste du droit humanitaire. Elle est donc illégale par définition, puisqu’en droit international, seul le Conseil de sécurité est habilité à autoriser l’usage de la force en vertu du chapitre VII, qui porte sur le maintien de la paix et de la sécurité internationale. »

À l’époque, l’opinion publique occidentale est marquée par le génocide rwandais de 1994 et par celui de Srebrenica, en Bosnie, en 1995. La secrétaire d’Etat américaine, Madeleine Albright,défend à propos du Kosovo la thèse d’une intervention « illégale mais légitime ». Belgrade est alors protégée d’une décision du Conseil de sécurité par l’assurance d’un veto russe. Moscou refuse de lâcher son allié, tout comme elle refuse aujourd’hui de laisser tomber le régime de Bachar el-Assad.

Washington décide alors de se reposer sur l’Otan pour mener une opération « au nom de l’humanité ». Matt Matheson, juriste au secrétariat d’Etat américain, listera à l’époque les conditions nécessaires : « un échec des négociations pour obtenir l’aval du Conseil de sécurité pour un mandat sous chapitre VII, l’imminence d’une crise humanitaire majeure, l’impossibilité pour le Conseil de sécurité de formuler une position claire vis-à-vis de la crise, la menace sérieuse pour la paix et la sécurité dans la région ». Autant d’ingrédients qui semblent réunis aujourd’hui en Syrie.

Les limites de la comparaison

Plus qu’un précédent, l’intervention de l'Otan Kosovo en 1999 devait être une exception. Face à la critique, Madeleine Albright assurait alors qu’il s’agissait d’une « situation unique ». Matt Matheson remarquait de son côté que cette stratégie risquait par la suite de « hanter tôt ou tard les membres de l’Alliance si elle était mal utilisée par d’autres ».

Photo montrant des personnes ayant été victimes, selon des opposants à Bachar el-Assad, d'une attaque au gaz, le 21 août, dans les faubourgs de Damas.

22/08/2013 - SYRIE

Attaque chimique présumée en Syrie: les divergences à l'ONU vont-elles enterrer l'enquête?

Et le précédent kosovar est en effet régulièrement revenu sur la table au cours de ce début de XXIe siècle. En 2003, c’est l’administration Bush qui l’utilise pour mener l’intervention en Irak. Faute de convaincre le Conseil de sécurité, Washington justifie l’invasion par des motifs humanitaires. Une dialectique qui sera reprise par Moscou en 2008 : la Russie défend son intervention en Géorgie en reprenant l’argumentaire utilisé pour le Kosovo et en prenant explicitement cet exemple comme mode opératoire.

Pourtant, « le contexte intellectuel n’est pas le même », remarque Olivier Schmitt, doctorant en relations internationales au département des études militaires du King’s College de Londres. « À l’époque, les Occidentaux pouvaient se permettre de passer outre l’opinion russe, aujourd’hui, ce n’est plus le cas, explique-t-il. De même pour les Chinois. C’est tout le drame des Syriens : nous sommes dans une époque où l’Occident ne peut plus imposer sa volonté au reste de la communauté internationale ». D’autant plus avec une opinion publique fatiguée par plus de dix ans de guerres en Afghanistan et en Irak.

D’un avertissement à l’autre

Le Département de la Défense américain a de son côté confirmé la présence de quatre destroyers de la Navy à portée de la Syrie. « Un peu plus que prévu », mais sans aucun ordre d’intervention, pour l’instant, assure-t-on à Washington. Ces navires, sans avoir l’impact d’un porte-avion et d’un groupe aéronaval, ont la capacité de tirer des missiles Tomahawk de longue portée, capables d’atteindre le sol syrien.

Un combattant de l'Armée syrienne libre, dans les rues d'Alep, le 23 août.

24/08/2013 - SYRIE

Syrie: quelle est la «ligne rouge» de la communauté internationale?

Washington continue de multiplier les avertissements à l’égard de Bachar el-Assad. L’utilisation d’armes chimiques, annoncée de longue date comme la ligne rouge à ne pas franchir, reste le principal argument en faveur d’une intervention.

De premières utilisations par les forces gouvernementales avaient été confirmées, par les Américains, les Français et les Britanniques au cours du mois de juin dernier. Mercredi 21 août, une attaque susceptible d’avoir causé des centaines de victimes a été signalée. Régime et rébellion se renvoient la responsabilité de cette dernière, sans que la communauté internationale ne parvienne pour l’instant à statuer, faute d’observateurs neutres et indépendants sur le terrain.


Ce samedi 24 août, Barack Obama examine les différentes options dont il dispose lors d’une réunion de son conseil national de sécurité.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Barack Obama se refuse à agir seul. Il n’impliquera les forces américaines que dans le cadre d’une action multinationale approuvée par l’ONU. Mais cette réunion un samedi souligne que la Syrie a pris le pas sur l’Egypte dans l’ordre des priorités immédiates du président américain. Les photos des enfants gazés à la Une du New York Times et du Washington Post ont accentué les pressions pour que les Etats-Unis fassent quelque chose.

M. Obama examine les options que devait lui présenter le général Dempsey, le chef d’état-major interarmées, partisan de la prudence. Avant qu’une décision soit prise, le Pentagone se prépare. L’envoi de troupes américaines sur le terrain est exclu. Barack Obama a ordonné une propre enquête des services de renseignement américains sur le massacre présumé de mercredi dernier. Même si le secrétaire à la Défense Chuck Hegel a indirectement concédé que des armes chimiques avaient été utilisées, l’administration veut en être totalement certaine. De quoi retarder une intervention des Etats-Unis dans le chaudron syrien.

quinta-feira, agosto 22, 2013

TJ descarta tentativa de homicídio contra ciclista que perdeu o braço


G1 - 21/08/2013 20h25 - Atualizado em 21/08/2013 21h25

David Sousa, de 21 anos, teve um braço amputado na Avenida Paulista.
Alex Siwek deverá responder por lesão corporal com base na lei de trânsito.

Do G1 São Paulo
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David precisa se adaptar aos movimentos da prótese antes de passar a usá-la definitivamente (Foto: Reprodução/TV TEM) 
David recebeu prótese após perder braço em
atropelamento (Foto: Reprodução/TV TEM)
 
O motorista Alex Kozloff Siwek, acusado de atropelar e decepar o braço do ciclista David Santos Sousa, de 21 anos, na Avenida Paulista, em março deste ano, responderá a processo pela 25ª Vara Criminal e não pelo Tribunal do Júri. Com isso, ele não irá responder por tentativa de homicídio, como queria a Promotoria.
A decisão, unânime, foi tomada nesta quarta-feira (21) pela 12ª Câmara de Direito Criminal do Tribunal de Justiça de São Paulo. Segundo o advogado de Alex Siwek, Pablo Naves Testoni, o motorista deverá responder por lesão corporal com base na lei de trânsito, que prevê pena de reclusão de 6 meses a 2 anos.
Testoni não teve acesso à íntegra da decisão, mas afirmou que já esperava por tal posição da Justiça. “Basicamente, é uma posição que a gente já havia sustentado, porque não havia como manter a tese de homicídio qualificado tentado com dolo eventual”, disse.
Segundo o TJ, o juiz Alberto Anderson Filho, da 1ª Vara do Júri da Capital, havia entendido que o Tribunal do Júri é incompetente para apreciar e julgar o caso, com o argumento de ser inadmissível o crime de tentativa de homicídio sob forma de dolo eventual, e determinou que a ação fosse distribuída a uma das varas criminais.
O Ministério Público, então, recorreu da decisão do magistrado. Mas os desembargadores a mantiveram. De acordo com o voto do relator do recurso, desembargador Breno Guimarães, o caso deve ser tratado como acidente de trânsito e, por isso, “não se pode transformar, sob nenhum pretexto, a legislação especial em simples apêndice do Código Penal; ou seja, não se pode tomar a exceção como regra, sob pena de ofensa ao princípio da especialidade ou até mesmo ao princípio da legalidade".
Atropelamento
No acidente, David teve o braço decepado ao ser atropelado na Avenida Paulista, em 10 de março, pelo estudante de psicologia Alex Siwek. Alex foi preso pelo atropelamento ainda no dia do acidente, mas deixou a Penitenciária Doutor José Augusto Salgado de Tremembé, no interior de São Paulo, em 21 de março.
Um exame clínico feito após o incidente apontou vestígios de álcool no motorista, mas concluiu que ele não estava embriagado no momento da colisão. David ia para o trabalho quando foi atingido pelo carro conduzido por Alex. Testemunhas disseram que o carro andava em zigue-zague e já tinha derrubado alguns cones colocados na Avenida Paulista para sinalizar a instalação da ciclofaixa.
Na descrição da polícia, Alex estava dentro de um Honda Fit ao lado de um amigo quando o acidente ocorreu, por volta das 5h30. O braço direito do ciclista foi amputado por estilhaços de vidro do pára-brisa e permaneceu preso ao veículo. O motorista fugiu do local, deixou o amigo em casa e depois foi à Avenida Doutor Ricardo Jafet, de onde lançou o braço em um córrego. Depois, voltou à própria casa, guardou o carro na garagem e dirigiu-se a pé à unidade policial para se entregar.

Palhaçada, é a unica palavra que descreve a decisão. O que considero pior, é que legalmente a decisão deve estar correta, ou seja, a justiça na área de trânsito no Brasil é uma palhaçada.

La Sangrienta Primavera de Praga

aijesus.blogspot - 21 ago 2013

Para entender as oscilações do câmbio



Autor: 
Coluna Econômica
A lógica da alta do dólar é a seguinte.
Com a crise financeira, o FED (Banco Central norte-americano) inaugurou uma era de ampla liquidez, injetando dólares a rodo na economia. Nos EUA, o excesso de dólares provocou uma queda nas taxas de juros de curto prazo. Com a economia norte-americana estagnada, os dólares ficaram empoçados nos bancos. E os investidores foram atrás de outras oportunidades de ganhos, vindo aportar em economias emergentes.
Esse movimento acabou realimentando os circuitos especulativos e promovendo a apreciação das moedas nacionais – especialmente do real.
***
A falta de coragem de enfrentar essa apreciação, o medo de uma desvalorização do real pressionar mais a inflação, fez com que a política monetária fosse condescendente com o câmbio, mantendo a herança maldita de apreciação que vem desde o governo Fernando Henrique Cardoso.
***
Houve dois efeitos maléficos, um consequência do outro.
O primeiro, foi o estrangulamento das contas externas, com a perda do dinamismo das exportações e o aumento violento das importações, especialmente de produtos chineses.
O segundo foi a perda de dinamismo da economia. Os grandes ganhos da ampliação do mercado interno acabaram sendo apropriados pelos importados.
O Banco Central elevou as cotações do dólar de suicidas R$ 1,70 para R$ 2,00, mas foi insuficiente. A indústria não conseguiu se aproveitar do aumento do consumo interno e o ciclo de crescimento foi quebrado.
***
Nesse período, o nó das contas externas foi driblado por dois movimentos – que agora se esgotam. Um deles, a manutenção das cotações de commodities em níveis elevados, garantindo os dólares via exportação de produtos primários. O segundo, a manutenção das taxas de juros dos EUA em níveis historicamente baixos, garantindo o financiamento das contas externas brasileiras via conta de capitais.
***
Agora, chega-se ao fim dos dois ciclos. As cotações de commodities começaram a cair, em função do desaquecimento relativo da economia chinesa. E é questão de tempo para o FED tirar os estímulos monetários, o excesso de dólares em circulação.
***
A leitura do mercado, então, foi mecânica.
Sempre que ocorre uma mudança nas condições internacionais de juros, há o chamado “overshooting” – ou seja, um movimento de desvalorização cambial mais do que proporcional.
***
Trata-se da repetição de outras crises enfrentadas pelo país desde os tempos de FHC.
A desvalorização do real promove, per si, o reequilíbrio das contas externas. Há um efeito instantâneo sobre gastos com viagem, um efeito a curto prazo de redução das importações e de médio prazo de recuperação das exportações. Por outro lado, o BC promove uma estilingada nos juros..Menos risco cambial de um lado, mais remuneração de outro, traz de volta os dólares, para especular e promover nova apreciação do real.
***
Há dois pontos a se considerar para não repetir a escrita.
O primeiro, é que o FED estuda maneiras de promover o enxugamento dos dólares sem influenciar em demasia as taxas de juros de curto prazo.
A segunda, é saber se, desta vez, o governo Dilma aproveitará esse movimento para manter, vez por todas, o câmbio em uma posição competitiva ou pensará nas eleições de 2014.

Entendo a situação do dólar. Não consigo entender a do euro e da libra, já que esse mesmo processo não ocorreu na Europa e na Inglaterra, mas o real se desvaloriza frente a essas moedas do mesmo jeito. Algo a ser melhor explicado.

Dr. Rosinha: Em sociedade machista, estuprador vive livre e a vítima presa

publicado em 21 de agosto de 2013 às 16:27
Da violência me libertei
Dr. Rosinha, especial para o Viomundo
Luciana (nome fictício para preservá-la) é uma mulher jovem e inteligente. Aos 12 anos, foi violentada e estuprada. Pela exigência da moral cristã, dos bons costumes e da família e também pelo machismo e por uma cultura nacional (hoje, acredito, restrita a algumas regiões e famílias), foi obrigada a se casar. Casar com o estuprador, que era um conhecido (amigo) da família. A partir do estupro começa uma vida de muito sofrimento.
Casada com seu algoz teve três filhos, nenhum fruto do amor, mas todos amados pela mãe e violentados pelo pai.
Atualmente, por ordem judicial, Luciana vive na Casa Abrigo, e também por ordem judicial perdeu o direito de morar na casa financiada em seu nome pela Caixa Econômica Federal. Também por ordem judicial perdeu o direito de plantar num pequeno lote, que também é seu, onde é, ou melhor, era assentada.
Decide o juiz que esse pequeno patrimônio (casa e sítio), que pertence à Luciana, enquanto não for julgado todo o processo do qual é vítima, é de usufruto do ex-marido, pois ele precisa da renda desse pequeno patrimônio, segundo o juiz, para pagar a pensão. Coisa que nunca fez.
Ao conhecer o caso de Luciana, lembrei-me do “Estatuto do Nascituro” que está tramitando na Câmara dos Deputados. Projeto, na minha concepção, legitimamente chamado pelas feministas de “Bolsa Estupro”. Esse projeto estabelece uma ajuda (bolsa) financeira à mulher vítima de estupro. Ao propor isso, legitima a violência contra a mulher.
O projeto, ao permitir o reconhecimento do filho por parte do estuprador, transforma o agressor (criminoso) em genitor. Isso é cruel com a mulher (vítima). Já a mulher que fizer o aborto passa a ser vista pela sociedade como alguém sem coração. Em ambos os casos, vítimas duas vezes.
A bolsa estupro criará centenas ou milhares de Lucianas. Lucianas estupradas e violentadas serão obrigadas a se casarem.
Afirma Luciana: “da violência me libertei, fugi de casa”. Libertou-se da violência, mas ao ser obrigada a ficar na Casa Abrigo, passa a ser prisioneira do Estado. Libertou-se da violência física, mas não do medo. Libertou-se, mas perdeu o direito de ir e vir. Não ganhou a liberdade.
Na audiência com a promotora do Ministério Público, esta pediu a Luciana para retirar a queixa da violência e do estupro sob a alegação que ele “é um coitadinho, um ser humano”. Luciana termina de fazer esse relato e com os olhos cheios de lágrimas e tristeza nos pergunta: “e eu o que sou? Sou o que? Não sou humana?” Não bastasse isso, o Ministério Público pediu a absolvição do agressor.
Hoje Luciana está proibida de sair da Casa Abrigo. Abrigada não pode sair para estudar, visitar amigos e parentes. Para que os filhos pudessem estudar teve que entrar na Justiça e ganhar esse direito das crianças.
A (in)justiça está presente em toda história de Luciana. Como demonstração, reproduzo uma frase da decisão proferida em juízo, absolvendo o denunciado (ex-marido de Luciana) pela prática de crimes contra a mulher:
“Ademais, não se pode olvidar que a vítima mentiu quando disse que não havia traído o réu, eis que seu próprio ‘ficante’ afirmou em juízo que os relacionamentos amorosos ocorreram enquanto ainda persistia convivência marital (vide depoimento de fl.)! Aliás, parece ter mentido por duas vezes, pois quanto ao suposto enforcamento, em que pese repousar nos autos prova das lesões sofridas, observo que a testemunha …….., vizinha do casal, confirmou versão do acusado ao expor que a própria vítima foi quem se autolesionou em franca tentativa de incriminar o réu”.
 Segundo análise da advogada que acompanha o fato, a
“motivação é preocupante. De um lado, não existe qualquer excludente de ilicitude ou de culpabilidade dos crimes de violência doméstica relacionada à infidelidade conjugal. De outro, em não sendo a infidelidade um ilícito, é completamente dispensável a menção a esse fato na sentença, que sugere um julgamento moral e não jurídico da mulher vítima de violência. Além disso, o magistrado dispensa uma prova pericial de lesão corporal face a uma prova testemunhal, sem maiores justificações para fazê-lo”.
 Apesar da prova pericial demonstrando a agressão (tentativa de feminicídio por enforcamento), o juiz afirma textualmente que a vítima se autolesionou. O juiz usa a “traição” para justificar a ação do agressor, quando a infidelidade não é crime.
Na nossa sociedade machista, de instituições machistas, o criminoso vive livre e a vitima presa na Casa Abrigo, já por cerca de sete meses.
Dr. Rosinha, médico pediatra é deputado federal (PT-PR) e presidente da Comissão de Seguridade Social e Família da Câmara dos Deputados. No twitter: @DrRosinha.

Absurda a decisão judicial. Não quero acreditar que essa decisão seria dada por outros magistrados. Mais uma prova de que o judiciário necessita de uma fiscalização externa. E que esse tipo de magistrado seja excluído e não aposentado. 
Nunca imaginei uma pessoa tentando se enforcar como afirma o magistrado seria capaz de ir tão longe a ponto de provocar lesões. A única coisa que me ficou a dúvida no caso é: foi enforcamento? Ou o magistrado e advogada precisam estudar melhor os termos. 
Pois se foi enforcamento. Como a vítima se salvou? Houve a ruptura da "corda" que a prendia (no caso de ter sido a mesma que se autoflagelou) ou como o agressor conseguiu pôr a vítima em uma condição de enforcamento? Muito esquisito o caso. Ou, os termos estão errados e tanto o magistrado, quanto a advogada, não sabem a diferença entre esganadura (que pelo relato, penso ser o caso) e enforcamento.
 

Cerra dá o Golpe. Contra Aécio. Por enquanto


conversa afiada - Publicado em 22/08/2013

Cerra vai destituir, primeiro, Aécio da Presidência do PSDB. Depois, a Dilma …
Saiu no Estadão, em estado comatoso:

Serra: ‘É possível que eu seja candidato a presidente’


Ex-governador provoca Aécio Neves e cobra definição clara para que as prévias não sejam ‘restritivas’

Ao comentar a decisão de Aécio, de aceitar as prévias para escolher o candidato, Serra lembrou que o senador é candidato. “Embora ele seja candidato, ele está falando como presidente do partido. Nesse sentido, eu gostaria de saber quais são as condições dessas prévias: me refiro à abrangência, número de pessoas, tipo de participação, qual a taxa democrática, prazos, condições de competitividade que, evidentemente, deveriam ser iguais entre todos”, disse ele.

“Uma vez esclarecido isso, então, alguns poderão tomar a decisão de participar ou não. Eu próprio, que é possível que eu seja candidato a presidente; o senador Alvaro Dias pode também se inscrever de acordo com as regras que sejam propostas. É preciso primeiro conhecer essas regras. Não cabe a mim agora falar de regras”, afirmou o ex-governador. Serra lembrou mais de uma vez que Aécio é presidente do partido, e está numa dupla condição.






Navalha
Cerra só participará das prévias se Aécio renunciar à presidência do PSDB.
Ou, se Aécio, como presidente, não concorrer às prévias.
E se ele, Cerra, for o candidato único nas prévias.
Cerra, como se sabe, é o último autoritário, sobrevivente solitário do regime militar.
Ou, como diz o Luis Nassif, demonstra, crescentemente, distúrbios psíquicos.
Deve ser a aproximação do trensalão.
De que vive o Cerra, amigo navegante ?
Como o Cerra saiu do Estádio Nacional do Chile do Pinochet e apareceu na Universidade de Cornell, nos Estados Unidos ?



Paulo Henrique Amorim

quarta-feira, agosto 21, 2013

Turquie: le soutien indéfectible d’Erdogan aux Frères musulmans égyptiens

RFI -  Article publié le : mercredi 21 août 2013 à 14:17 - Dernière modification le : mercredi 21 août 2013 à 14:34

Une affiche accrochée à une poussette, lors d'une manifestation pro-islamiste à Istanbul, montre le Premier ministre turc Erdogan en compagnie de l'ex-président égyptien Mohammed Morsi, le 1er juillet 2013.

Une affiche accrochée à une poussette, lors d'une manifestation pro-islamiste à Istanbul, montre le Premier ministre turc Erdogan en compagnie de l'ex-président égyptien Mohammed Morsi, le 1er juillet 2013.
REUTERS/Murad Sezer

Par Jérôme Bastion
La Turquie, dont le Parti de la justice et du développement au pouvoir est très proche des Frères musulmans égyptiens, continue de suivre de près la situation en Egypte. D'autant que plusieurs ressortissants turcs ont été arrêtés ces derniers jours au Caire et à Louxor, parmi lesquels un journaliste dont la garde à vue vient d'être prolongée d'une quinzaine de jours. Ankara continue de dénoncer - parfois avec virulence - le coup d'Etat dont a été victime le président Morsi, ainsi que la répression de la confrérie.


Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
Le Premier ministre turc a encore eu des mots très durs, hier, mardi 20 août, pour commenter la situation en Egypte : en effet, Recep Tayyip Erdogan n’arrive toujours pas à digérer que son ami Morsi ait été déposé comme un malpropre et placé en détention. Il n’a de cesse de dénoncer le coup d’Etat des militaires égyptiens - d’autant que lui-même a très peur de subir un jour le même sort de la part de sa propre armée - mais aussi et surtout le « complot international » censé se trouver derrière ce putsch.
M. Erdogan s’était, dans un premier temps, attaché à provoquer une condamnation voire une intervention de la communauté internationale contre la suspension de la légalité constitutionnelle en Egypte ; il avait d'ailleurs accusé les pays occidentaux notamment de « complicité coupable » en raison de leur réaction timorée. Mais depuis mardi, il est certain d’avoir trouvé le vrai coupable, le vrai commanditaire du coup d’Etat, qui serait selon lui, Israël. M. Erdogan affirme même détenir les preuves de ce complot monté par « un intellectuel français de confession israélite », pour - c’est son leitmotiv - priver les islamistes de leur victoire électorale.
Relations tendues
Le président de la République Abdullah Gül est lui, plus mesuré : il appelle à la fin des violences et de la répression et à des élections rapides et transparentes en Egypte. Les relations entre les deux capitales sont donc très tendues puisque les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs mutuels, après que le pouvoir intérimaire au Caire a accusé M. Erdogan de s’immiscer dans les affaires intérieures égyptiennes à force de dénoncer l'illégalité des nouveaux dirigeants égyptiens.
En Turquie, les manifestations islamistes, pro-Morsi, étaient nombreuses et relativement importantes lors des assauts policiers contre les occupants des places du Caire, mais leur rythme a considérablement baissé désormais. Il y a bien des « veilleurs de la démocratie égyptienne », défenseurs des Frères musulmans donc, qui campent depuis le week-end dernier devant une mosquée d’Istanbul, ils viennent de prolonger leur mouvement d’une semaine, mais la mobilisation reste limitée à ce modeste exemple. Il est probable qu’à une occasion ou à une autre, de nouvelles manifestations aient lieu, notamment après la grande prière du vendredi, mais cela ne concerne qu’une petite minorité malgré tout, même si la population critique d’une manière générale sans ambages le coup d’Etat du général al-Sissi.
Opposition embarrassée
Autre manifestation de solidarité, les ministres du gouvernement Erdogan profitent parfois de leurs apparitions publiques pour faire le signe rabia avec les quatre doigts de la main écartée en signe de solidarité. Le maire d’Istanbul a d'ailleurs promis de baptiser une des places de la ville du nom de Rabia justement, mais cela ne va guère au-delà de ce soutien symbolique.
Enfin, l'opposition paraît embarrassée et reste quasiment muette sur la question, au-delà de la condamnation de principe au moment où la démocratie a été suspendue en Egypte, début juillet. On sent bien en effet, comme l’écrivent souvent les éditorialistes, qu’une dénonciation trop forte des militaires passerait pour un soutien au gouvernement AKP de M. Erdogan, dont la politique est tout de même fortement contestée par les laïcs notamment depuis les manifestations de Gezi, en juin. Les manifestants de Gezi, justement, qui soutenaient les manifestants anti-Morsi du Caire n’affichent plus la même solidarité avec les opposants égyptiens au pouvoir islamiste alors en place au Caire, et observent un silence gêné. L’opposition et les intellectuels sont donc un peu pris entre deux feux, avec d’un côté le désir de défendre les principes démocratiques universels, et, de l’autre, celui de ne pas apparaître comme soutenant les islamistes, et donc par ricochet M. Erdogan.

A Junta do Egipto não tem nada a perder

resistir info - 20 ago 2013

– Robert Ford, o embaixador especializado em montar Esquadrões da Morte

por Melkulangara Bhadrakumar [*]
'. A nomeação de Robert Ford como novo embaixador americano no Egipto foi realmente o sinal agourento de que a administração Obama esperava que as condições para uma guerra civil aumentassem no Egipto. O forte de Ford durante a muito bem sucedida missão "diplomática" em Bagdad nos meados da última década era organizar os infames esquadrões da morte, os quais dilaceraram a Mesopotâmia e destruíram o Iraque quase irreparavelmente.

Da mesma forma, Ford desempenhou um papel seminal no seu posto seguinte como embaixador, em Damasco em 2011, ao conseguir desencadear com êxito a guerra civil síria. Ford é a encarnação viva da espantosa realidade de que entre as administrações George W. Bush e Barack Obama não houve qualquer mudança real nas políticas dos Estados Unidos no Médio Oriente destinadas a perpetuar sua hegemonia regional.

Não há dúvida de que o plano de jogo dos EUA é desestabilizar e destruir o Egipto, do mesmo modo como o Iraque e a Síria foram destruídos a fim de assegurar a segurança absoluta de Israel na região no futuro concebível.

Esta é a conclusão que certamente se podia retirar quando na quarta-feira a junta egípcia efectuava o assassinato em massa de centenas de manifestantes egípcios. Começou então um banho de sangue de horrendas proporções no Egipto.

Os militares egípcios são literalmente a criação dos EUA. A ajuda militar americana é vital para a junta egípcia. A agenda real por trás do derrube do governo eleito do presidente Mohamed Morsi não pode mais ser escondida. As desculpas da América propalam por toda a parte a estória de que Morsi pagou o preço da intransigência política e de fechar as portas à democracia "inclusiva".

Mas o banho de sangue que começou no Egipto revela que a agenda americana real conta uma estória diferente. Esta é que começou um processo para empurrar aquele país para o abismo de uma guerra civil, da qual poderá nunca mais retornar na condição de coração vibrante do "arabismo".

A junta militar não tem intenções de transferir o poder para um governo democraticamente eleito. Os americanos estiveram a fazer movimentos no sentido de persuadir a junta a retornar aos quartéis de um modo calibrado, tendo em vista criar a impressão de que Washington está no "lado certo da história" no Médio Oriente.

Mas na realidade Washington conta com a junta para perseguir políticas de segurança que sirvam os interesses de Israel. Este é ponto principal para a administração Obama e a junta também sabe disso. O esquivar da palavra "golpe", o despacho de importantes enviados para encontrarem-se com Morsi na prisão, o aparecimento de John McCain no Cairo – tudo isso são meros diversionismos para enganar a opinião pública internacional.

O cerne da questão é que os EUA estão imensamente satisfeitos em que a junta egípcia esteja a apertar os parafusos sobre o Hamas e a ajudar a reimpor o bloqueio de Gaza. Por outro lado, o Cairo tornou-se outra vez o poço de abastecimento para o presidente palestino Mahmoud Abbas – como costumava ser na era de Hosni Mubarak – o qual é um boneco sobre a corda desejoso de dançar no tom de Washington e Tel Aviv, o que por vez serve para criar a ilusão de um processo de paz no Médio Oriente sob mediação americana, onde realmente não existe nenhum.

Em suma, o que emerge é que há acordo conjunto americano-saudita-israelense sobre o Egipto. O regime saudita nunca escondeu sua antipatia para com o governo de Morsi e sua obsessão com a Irmandade Muçulmana. O regime saudita está mortalmente temeroso de que a ascendência da Irmandade no Egipto dentro de um quadro democrático estabeleça um exemplo irresistível para a "Rua Árabe" nas oligarquias do Golfo Pérsico. Os sauditas, em poucas palavras, estão desejosos de financiar a junta egípcia desde que esta suprima a Irmandade e impeça os Irmãos de avançarem seu programa de forçar mudanças de regime nos estados do Conselho de Cooperação do Golfo.

Para a administração Obama, também, o papel saudita é crucial para que a mudança de regime no Cairo não custe nada ao contribuinte americano e para que os EUA não sejam chamados a gastar dinheiro para salvar a economia egípcia. Basta dizer que a convergência de interesses entre os EUA, Israel e Arábia Saudita é de quase 100 por cento no que se refere à preservação da junta militar no Egipto – politicamente, financeiramente e militarmente.

A voz solitária da Turquia que fala sem rodeios e exprime persistente oposição à tomada de poder militar no Egipto está a demonstrar-se ineficaz conta uma falange tão formidável dos EUA e seus aliados regionais a posicionarem-se por trás da junta. De qualquer modo, a Turquia desacreditou-se extremamente por si própria pela sua interferência na Síria e falta-lhe postura moral para defender outra vez a Primavera Árabe e a reforma no Médio Oriente. Além disso, é objecto de discussão se o governo islâmico na Turquia chegaria a sobreviver se não se encostasse a Israel o suficiente e repelisse suas políticas regionais independentes.

Também o Irão tem seguido um caminho duplo em relação ao Egipto no período que se seguiu ao derrube do governo Morsi. Por um lado, ironicamente, partilha a apreensão saudita de que a Irmandade exerça um grau de influência regional (especialmente sobre o conflito na Síria) que a torne um trunfo no baralho do Médio Oriente. Por outro lado, ficou desapontado e sentiu-se frustrado pelo pragmatismo mostrado pelo governo Morsi ao não confrontar Israel vigorosamente e, ao invés, manter uma boa química com a administração Obama. Naturalmente, a Irmandade retirou o Hamas do campo da "resistência" liderado pelo Irão e ajudou a cimentar os dois anos de galanteios do Hamas com o regime do Qatar, o que por sua vez ajudou a reforçar o eixo regional anti Irão envolvendo a Turquia, o Qatar e o Egipto.

Dito isto, o Irão também vê claramente a mão americana-israelense-saudita a escorar a junta militar no Egipto e tem a esperança pouco viável de que acabariam por se levantar contradições entre os protagonistas. Em última análise, a ascensão das forças salafistas no Egipto, a qual está a verificar-se sob a junta militar com protecção saudita, não é definitivamente do interesse do Irão. O Irão deve saber que é uma questão de tempo até que a subida salafista se torne um instrumento de políticas regionais para os EUA e a Arábia Saudita em variados teatros no Grande Médio Oriente – que vão desde o Levante até o Afeganistão e a Ásia Central.

Acima de tudo, o Irão também está ansioso por promover os incipientes contactos governo-a-governo entre Teerão e Cairo, o que o torna reticente em alienar os novos dominadores no Egipto. Na verdade, o desligamento da junta egípcia do conflito sírio é em si próprio um desenvolvimento positivo na perspectiva iraniana. Portanto, a política iraniana em relação aos desenvolvimentos no Egipto está realmente presa nos espasmos de um dilema sem esperança, o qual não vai ser fácil resolver.

Em grande parte do mundo não muçulmano em geral, a tendência despreocupada tem sido encarar os desenvolvimentos egípcios como um conflito entre secularismo e Islão político. Há, não surpreendentemente, um sentimento de empatia nos democratas para com as forças "laicas" no Egipto. (A saída do Prémio Nobel Mohamed El Baradei do governo interino deveria no entanto abrir os olhos.) Consequentemente, desenvolveu-se uma ambivalência estratégica – como aconteceu durante a brutal guerra civil na Argélia – em que se considera ser o Islão político uma coisa perniciosa e antitética à democracia pluralista e aos direitos humanos, e daí por vezes a coerção e mesmo a força militar pode tornar-se necessária para conter o seu surto.

Portanto, na sua quinta-essência, a batalha que está a ser travada pela alma do Egipto é inteiramente geopolítica. Mesmo a pretensão final de que tudo isto é acerca da mítica Primavera Árabe está a ser descartada. Da perspectiva de Washington, o Egipto é um jogador demasiado importante no tabuleiro de xadrez do Médio Oriente. E a administração Obama está determinada a manter o Egipto como seu estado vassalo a qualquer custo pois do contrário toda a estratégia regional dos EUA no Médio Oriente cravada na dominância de segurança e militar de Israel começaria a descarrilar. Ponto.

A alta probabilidade, portanto, é que a junta militar egípcia não será denegrida pela sua repressão da Irmandade. A junta fez cuidadosamente o seu trabalho de casa e concluiu que pode tomar como garantida a cobertura de Washington – mesmo enquanto a administração Obama continua a falar de boca para fora em "democracia inclusiva" nas margens do Nilo para impressionar os árabes e a opinião pública mundial – ao mesmo temo que colabora com o establishment de segurança de Israel. A generosa assistência financeira saudita cria muito espaço para a junta egípcia manobrar e cria espaço para a sua sobrevivência.

Obama pode também adoptar uma visão estóica de que afinal de contas foi a um presidente americano que ele considera como modelo, Franklin D. Roosevelt, que pode ser atribuída a declaração desavergonhada, cínica e a sangue frio que habitualmente lhe é atribuída – "Somoza [ditador da Nicarágua] pode ser um filho da puta, mas ele é o nosso filho da puta".
[*] Ex-embaixador da Índia e analista político.

O original encontra-se em www.informationclearinghouse.info/article35880.htm

TAMBÉM SOU BANQUEIRO

aijesus.blogspot - 19 ago 2013



Na Revista do Expresso de 17 deste mês, um texto de Clara Ferreira Alves fez-me consciencializar de que também sou banqueiro. O que ela escreve referindo-se a ela aplica-se a mim, também. Transcrevo, sem assinalar cortes e mudando para o masculino o que no original é feminino por respeitar à autora:

Todos os dias sou dono de mais um banco. Todos os dias. Fiquei com o BPN e parece que com um banco em Cabo Verde que tem o bonito nome de Insular, Banco Insular de Cabo Verde, fiquei com o Banif, que anuncia nas Amoreiras, na parede lateral de um prédio, com um imenso cartaz desbotado pelos ventos, um amoroso cartão de crédito Hello Kitty, um sinal de maturidade financeira, e agora vou ficar com o BPP. No problemo, como dizem os mexicanos emigrados e os gangsters, o Estado injeta mais uns milhões de euros, aí uns 400 e tal, quase 500, mais milhão menos milhão, e ainda fica em casa porque o banco tem "disponibilidades". Lendo por alto fiquei com a impressão de que também passei a ser dono de um banco nas ilhas Cayman, o BPP Cayman, e se já adorava a ideia de um banco cabo-verdiano, Cabo Verde tem umas praias lindas, a ideia de um banco nas ilhas Cayman adoro, positivamente adoro. As ilhas Cayman são o máximo. Digo Cayman porque dizer ilhas Caimão tira-lhes um certo chique.
Os portugueses pagam sempre as suas contas, portanto a dívida pública é um garante, há money, há cheta. Há cheta para tudo o que tenha banco no nome. Claro que é um bocado seca sacar dinheiro a reformados com pensões superiores a 600 euros (600? para cima de uma fortuna), mas aquele dinheiro é certo, pode contar-se com ele, e isso é muito bom, chama-se ajustamento. Depois, se todos temos de pagar impostos, a verdade é que somos todos também donos destes bancos exóticos e dos outros bancos que compram dívida pública e a revendem com lucro e que têm depósitos do BPP nos cofres. É tudo meu, nosso. Além de eleitores passámos a banqueiros, caramba, se isto não é uma promoção...
Podem vir dizer que votamos sempre nos mesmos, os que só têm dois neurónios funcionais e compram swaps em nosso nome a tipos que depois de venderem swaps e enganarem o Estado vão para um poleiro no Estado, mas essa é a beleza da democracia. Não são os swaps deles, são os nossos swaps, é tudo nosso. É sacrifício repartido. Por isso venha o BPP, e venham outros, venha a Caixa, venham os que quiserem, nós pagamos, nós podemos pagar. Podemos pagar tudo, os bancos falidos e os políticos falhados e reformados, porque temos eleições para o mês que vem, depois outras, as legislativas, e mais as presidenciais, tudo com amigos nossos a concorrer, e podemos ainda ter as europeias. Querem mais? Vão mas é para as ilhas Caimão, a verificar os débitos.

Aproveitando para falar em bancos e usando uma expressão bem popular: existe coisa mais cara de pau do que os bancos?
Foi realizada uma reestruturação no setor. Reduziram-se empregos e instalaram-se máquinas no lugar do homem. Reduziu-se assim os custos com salários. O cliente passou a executar grande parte das atividades que antes eram executadas pelos "caixas" nos caixas eletrônicos. Mas, os bancos nos cobram por esse serviço. ???? Não sou expert em lógica, mas me parece algo que carece totalmente de lógica ou justificativa.

Rússia responde a tentativa de integração da Ucrânia na UE com “guerra comercial”

darussia.blogspot - Sexta-feira, Agosto 16, 2013


Publicada por 

A Rússia está a levantar grandes dificuldades à importação de produtos ucranianos num momento em que Kiev se preparava para assinar um acordo de comércio livre com a União Europeia. Comentadores ucranianos falam em “bloqueio” e “guerra económica”.
A Federação de Empregadores da Ucrânia afirmou que as autoridades alfandegárias russas aumentaram bruscamente, a partir de 14 de agosto, o controlo dos produtos ucranianos nas fronteiras, o que poderá provocar prejuízos superiores a 2 mil milhões de euros.
Segundo o portal APK-Inform: Frutas e Hortaliças, a Ucrânia pode perder mais de 25 milhões de euros devido às barreiras levantadas pela Rússia.
O verão é tradicionalmente a temporada mais importante quanto à venda de frutas e hortaliças para a Rússia, país a que corresponde mais de 80 por cento das exportações agrícolas da Ucrânia.
O centro de imprensa do Governo da Rússia emitiu hoje um comunicado onde se mostra “preocupado com a situação na fronteira russo-ucraniana”, mas sublinha que a decisão do reforço do controlo sobre as importações agrícolas da Ucrânia “foi tomada pelos organismos aduaneiros” e não pelo Governo.
O Ministério do Desenvolvimento Económico e do Comércio da Ucrânia apela ao diálogo.
“O primeiro-ministro encarregou-nos de estudar, determinar os factos e tomar as medidas correspondentes de defesa dos produtores nacionais. Se surgiram questões e problemas, é preciso resolvê-los”, declarou um porta-voz desse ministério.
Porém, políticos da oposição e analistas ucranianos consideram que a política da Rússia visa travar a aproximação da Ucrânia em relação à União Europeia e obrigar Kiev a aderir à União Aduaneira, organização constituída por Bielorrússia, Cazaquistão e Rússia.
“A situação com o bloqueio às exportações ucranianas deve ser vista como um aviso sério em relação à participação na União Alfandegária, onde a Rússia defende exclusivamente os seus próprios interesses. Infelizmente, esta situação mostra uma vez mais que a Rússia se habituou a falar com os parceiros da Comunidade de Estados Independentes na linguagem da força”, declarou Vitali Klitchko, um dos líderes da oposição ucraniana.
O analista político ucraniano Vadim Karassiov considera que as medidas tomadas pela Rússia são uma tentativa de exercer pressão política para “torpedear ou, pelo menos, complicar, a assinatura do Acordo de Associação entre a Ucrânia e a União Europeia”, prevista para o próximo outono.

Mauro Rubem: Perillo gastou R$ 210 milhões em publicidade, bem mais que com universidade estadual

viomundo - publicado em 20 de agosto de 2013 às 21:45



O deputado estadual Mauro Rubem (PT), de vermelho, em foto divulgada no Facebook
por Luiz Carlos Azenha
O governador de Goiás, Marconi Perillo, é um “ditador”, um “monarca”, que tenta calar a oposição e os críticos com ações na Justiça para reduzir o desgaste político causado pela associação com o bicheiro Carlinhos Cachoeira, na tentativa de se reeleger em 2014. É o que diz o deputado estadual Mauro Rubem, do Partido dos Trabalhadores, que avalia: apesar do desmantelamento da quadrilha de Cachoeira, condenado a 40 anos de prisão, pouco mudou na política de Goiás.
A ação do tucano contra Rubem se deu por conta de comentário feito no twitter. Ao sugerir a seus seguidores a leitura da reportagem A central de grampos de Marconi Perillo, da CartaCapital, Rubem comentou: “Com a central de grampos montada pelo governador, o ciclo da quadrilha de Marconi e Cachoeira se fecha”. O governador Perillo pede indenização de 100 mil reais. Liminarmente, obteve na Justiça decisão que obrigou o deputado estadual petista a remover o comentário e a evitar novas acusações contra Marconi nas redes sociais.
“O objetivo é calar aqui a oposição, calar os críticos e às vezes pessoas que nem são políticas, pessoas do povo, estudantes, que nem tem atividade político-partidiária… São cinquenta pessoas ou mais que são processadas diretamentre, mas as ameaças são muito fortes aos veículos de comunicação”, diz Rubem. Segundo ele, o governador usa notificações extrajudiciais para evitar que jornais e emissoras de rádio abram espaço para críticos dele. O petista estranha que muitos casos tenham sido decididos pelo mesmo juiz e que ele, Rubem, nem teve direito de defesa, como denunciou em entrevista a Leandro Fortes, de CartaCapital.
Dei uma de advogado do diabo e perguntei a Mauro Rubem se ele estava seguro da relação entre Perillo e Carlinhos Cachoeira: “Ela é totalmente provada. Ela tem diversos elementos, inclusive as gravações que foram colocadas no ar, tudo isso é real e verdadeiro. Quando nós temos um grupo, uma quadrilha instalada, efetivamente é um grupo de pessoas que estavam bem articuladas — e ainda estão, aqui no estado de Goiás — defendendo os interesses deste grupo, que foi o que financiou a campanha do próprio governador e tem relações bem diretas”.
O deputado diz que depoimentos dados à CPI que investiga a quadrilha na Assembleia Legislativa de Goiás apontam na mesma direção: o ex-senador Demóstenes Torres, por exemplo, entrou no governo Perillo como secretário de Segurança Pública já articulado com o grupo. Cachoeira, condenado a 40 anos de prisão, recorre em liberdade. “Esse grupo continua agindo com muita liberdade”, afirma Rubem.

Numa recente pesquisa CNI/Ibope, Marconi Perillo só ficou adiante de Sergio Cabral (PMDB-RJ). Só 29% dos goianos confiam no tucano, abaixo da média nacional de 38%.
“Ele não consegue andar nas ruas se não for com 50, 60 seguranças. E tem uma ação truculenta com qualquer pessoa que faz cobrança”, diz o deputado petista.
Prossegue o deputado petista: “Ano passado ele gastou mais dinheiro em publicidade, R$ 211 milhões, do que com a Universidade Estadual de Goiás, que tem quase 60 unidades espalhadas pelo estado, que é uma universidade importante para nós e não recebeu R$ 180 milhões”.
“Ele faz uma tentativa de recuperar a sua imagem fazendo obras de forma acelerada, preços altíssimos e qualidade duvidosa, tentando resgatar a imagem e se preparando para o ano que vem”, afirma Rubem.

“A gente está vendo aqui a refundação da monarquia dos Goyazes tendo como imperador o senhor Marconi Perillo”, acusa o parlamentar processado por Perillo.
Vai além: “Todo ditador tem de ter uma ação solta de repressões”.
Rubem se refere ao fato de que Goiás só recentemente, no início de 2013, ganhou uma delegacia de combate ao crime organizado, um estado que tem uma extensa lista de violações dos direitos humanos. De 1999 — quando o grupo político do governador assumiu o poder — até hoje foram 43 desaparecidos após abordagem policial em Goiás, além de 33 moradores em situação de rua executados.
Para o petista, este quadro não aconteceu por acaso: a impunidade seria essencial para o pleno funcionamento da quadrilha de Carlinhos Cachoeira.
Ouça a íntegra das acusações na entrevista abaixo e leia os documentos divulgados pelo deputado:


Alguns comentários de leitores que julguei pertinente:

Leandro: Até parece que isso no Brasil é exclusividade do psdb…isso é norma de todos quando chegam ao poder.
“Governo Dilma deixa de aplicar R$ 17 Bilhões na Saúde, mas gasta R$ 16 Bi em Publicidade”

Marcelo Soares Souza: E na Bahia (Jaques Wagner), o Governo em 2012 gastou R$ 96 milhões para combater a seca e R$ 144 milhões em publicidade. Em 2010 gastou R$ 108 milhões em publicidade e investiu apenas R$ 26 milhões em segurança.

Lúcio Flávio Pinto: Carajás e a tecnoburocracia que pouco serve ao Brasil

viomundo - publicado em 20 de agosto de 2013 às 4:52


Carajás é da China
A nova frente de produção que a Vale está abrindo em Carajás, no Estado do Pará, é superlativa. Trata-se do maior investimento as mineradora em toda a sua história, de 70 anos. Quando os 19,7 bilhões de dólares (em torno de 40 bilhões de reais) tiverem sido inteiramente aplicados, a mina de Serra Sul estará em condições de acrescentar 90 milhões de toneladas anuais à produção da ex-estatal. Com duas outras expansões na área, a província mineral de Carajás passará de 120 milhões para 250 milhões de toneladas por ano de minério de ferro.
Isso acontecerá em 2017, quando o Pará passará à frente de Minas Gerais como a maior fonte de minério de ferro da antiga Companhia Vale do Rio Doce. Será mais do que a relação de 250 milhões para 200 milhões de toneladas de produção entre os dois principais Estados mineradores do Brasil.
O minério de Carajás é mais rico e mais fácil de extrair. Com a exaustão de algumas jazidas de Minas, a Vale terá que se aventurar no seu Estado de origem pelo itabirito, minério mais duro e pobre, para manter a escala de produção.
A diferença mais importante, porém, é o destino da produção. Carajás consolidará a posição da Vale de maior vendedora interoceânica de minério de ferro do mundo. Seu minério, com teor de hematita superior a 66%, tem mercado garantido no exterior, enquanto o produto de Minas será cada vez mais destinado a abastecer o mercado nacional. Carajás será a principal mina de atendimento internacional que existe.
Daí a dimensão extraordinária do projeto de expansão. Enquanto a primeira jazida levou alguns anos para chegar ao seu tamanho de projeto, de 25 milhões de toneladas, S11D dará partida já com 90 milhões de toneladas na bitola.
A partir do início das obras de terraplenagem, que aconteceu no começo deste mês, essa meta será atingida em apenas quatro anos, graças às inovações e à diretriz de investir maciçamente no empreendimento, 30% maior do que o custo da polêmica hidrelétrica de Belo Monte.
O mundo tem pressa de se servir de um minério rico, fácil de extrair e de custo proporcionalmente inferior ao de qualquer outra mina das mesmas dimensões, em valores absolutos, embora sem o mesmo teor. Por isso, imune – ou, pelo menos, bem protegido em relação – às flutuações previstas para o setor pelos próximos anos. Uma fonte cativa para os grandes consumidores de minério, sobretudo as siderúrgicas asiáticas, à frente a China.
Mas isso interessa realmente ao Pará e ao Brasil? Numa entrevista que deu ao Valor, o geólogo Breno Augusto dos Santos, o primeiro a identificar o minério de ferro de Carajás, em 31 de julho de 1967 (cujos 46 anos da descoberta motivaram o interesse do jornal paulista), observou: “Se Carajás fosse na China, na Coréia ou na Alemanha, de lá estariam saindo automóveis, locomotivas ou computadores”. E logo acrescentou: “Mas essa não é uma função da Vale”.
Não é mesmo? Este é o aspecto chave da questão. A Vale se livra das responsabilidades pela exploração de minério bruto alegando ser apenas uma mineradora. Outras empresas deviam cuidar do beneficiamento. E o governo, principalmente, devia exercer o seu papel de fomentador desses investimentos.
A empresa não tem culpa se as outras partes não fazem o que lhes cabe. Daí a inexpressividade dos rendimentos que uma atividade de tão grande porte proporciona ao Pará.
O Estado não tem agregação de valor à sua riqueza natural e ainda é privado da receita tributária que essa atividade devia lhe oferecer, por causa da imunidade conferida às matérias primas e produtos semiacabados pela nefanda “lei Kandir”, de autoria do então deputado e economista de São Paulo, que lhe emprestou o nome.
Não é bem assim. O Programa Grande Carajás foi induzido pela então estatal CVRD durante o início do governo Figueiredo, o último do regime militar, a partir de 1980. Interessava à empresa ter um prospecto de aproveitamento econômico mais amplo, que valorizasse e legitimasse a concessão federal dada à ferrovia de Carajás.
Fazendo uma análise retrospectiva do “Carajazão”, delegado a um conselho interministerial, diretamente subordinado à presidência da república, pode-se chegar à conclusão de que foi um foguetório de ilusão, uma espécie de para-raios e habeas corpus a um projeto de mera extração mineral. Um boi atirado às piranhas para permitir a passagem da boiada de minério.
Mesmo com a Vale estatal já era difícil ao governo exercer controle sobre os impulsos da empresa e a teia dos seus interesses internacionais, criados, confirmados e cultivados por seus agentes, uma autêntica tecnoburocracia cosmopolita (cujo modelo é Eliezer Batista, o pai de Eike).
Essa lacuna se acentuou com a privatização. Tornou-se mais nítida a distinção entre os negócios feitos pela empresa no exterior e os interesses nacionais. Mais do que distinção, o antagonismo.
Ficou evidente o interesse da Vale em agradar aos seus grandes clientes chineses, japoneses e de outros países, sem os quais sua grandiosidade estaria comprometida. A empresa passou a atuar como viabilizadora desses interesses na medida em que se restringia à extração mineral em escala crescente para a exportação.
Adaptando a frase de Breno, pode-se dizer que nenhum governo na China, Coréia e Alemanha permitiria que uma empresa de mineração crescesse de forma a exercer controle total sobre o circuito da extração, transporte e exportação de matéria prima bruta, como faz a Vale no Brasil.
É por isso que sua parte de logística cresceram para dar suporte à sua atividade de mineradora. Ela se agigantou ainda mais, num esquema que tem proporcionado mais divisas ao país, como nunca, mas à custa da exaustão de uma riqueza natural não renovável, como o minério de ferro.
Tente-se calcular quanto o Brasil perdeu por não ter feito o beneficiamento do minério de ferro de Carajás. Um cálculo simples levará a muitos bilhões de dólares em quase 30 anos de extração maciça de minério bruto, que, no caso, é quase sinônimo de minério puro, tal a riqueza de hematita contida na rocha de Carajás.
Para se ter uma ideia da grandeza do novo capítulo que se inicia em Carajás, basta considerar que a Serra Sul possui 10 bilhões dos 18 bilhões de toneladas estimados de reserva, com teor médio de 66,5% de ferro. O primeiro corpo a ser lavrado nessa mineração, que leva a letra D do título do projeto, acumula 4,2 bilhões de toneladas, com nove quilômetros de extensão, a uma profundidade de até 250 metros.
Ao ritmo previsto, a jazida terá 40 anos de vida útil. Ao fim desse período, a maior mina de ferro do planeta será só lembrança – amarga e frustrante por certo, para os nativos. Chegará ao fim sem motivar qualquer reação dos paraenses, que veem o buraco ser aberto sem usufruir o melhor que o minério lhes poderia dar.

A quem interessa ou deveria interessar as notícias de que o Brasil está se tornando um mero exportador de commodities, está se desindustrializando? Onde estão as políticas econômicas do Estado. Aproveitando meu comentário no artigo de Katia Baggio, onde está a diferença da "esquerda" nesse caso? 

Gustavo Gindre: Só a Globo sobrevive a médio prazo

viomundo - publicado em 20 de agosto de 2013 às 22:50



Charge de Vitor Teixeira sobre o próximo 7 de setembro, enviada via Facebook, originalmente não acompanhou o texto
Analisando o ranking dos maiores grupos de comunicação do Brasil
 por Gustavo Gindre, em seu blog
1) A OI, “super tele” que o governo Lula ajudou a criar quando alterou a regulamentação e permitiu que a Telemar comprasse a Brasil Telecom, tem um endividamento oneroso cerca de 50% maior do que a soma dos endividamentos de todas as suas principais concorrentes (Telefonica, Embratel, TIM, Claro, NET, GVT e Algar). É difícil imaginar como essa empresa conseguirá lidar com uma dívida tão grande, com as enormes demandas de investimentos do mercado de telecomunicações e com a sanha por dividendos demonstrada por seus controladores (e que levou à demissão de seu ex-presidente, Francisco Valim).
2) A receita líquida da Globo (mesmo sem incluir os jornais e as rádios do grupo) é mais de seis vezes superior à receita líquida da Abril S.A., o segundo maior grupo de mídia do Brasil. Se forem acrescentadas a receita líquida do SBT, do grupo OESP e da RBS, mesmo assim a soma não alcança um terço da receita líquida da Globo.
3) O mesmo fenômeno se repete no lucro líquido da Globo. Se somarmos Abril, SBT, OESP e RBS, o lucro líquido da Globo é cerca de 11 vezes maior.
4) Só os jornais da família Marinho (Infoglobo) já são hoje o terceiro maior grupo de mídia do país, atrás apenas da própria Globo e da Abril.
5) O endividamento oneroso da Globo é menor do que seu lucro líquido obtido apenas em 2012.
6) Já o endividamento oneroso da Abril S.A. é mais de dez vezes superior ao patrimônio líquido da empresa. Isso ajuda a explicar o tamanho da crise da Abril e porque os Civita começam a apostar mais em educação do que em mídia.
7) Embora seja o homem mais rico do mundo, Carlos Slim ainda sofre para conseguir lucros expressivos de suas empresas brasileiras (Embratel, Claro e NET). Principalmente a Claro segue sendo seu calcanhar de aquiles e mais uma vez a empresa fechou o ano com lucro líquido negativo.
8) Os grandes conglomerados mundiais de comunicação (Warner, Disney, Viacom, etc) não constam dessa relação porque suas empresas no Brasil (distribuidoras de cinema e programadoras de TV paga, por exemplo) são meros escritórios que repassam o lucro obtido no país para suas matrizes no estrangeiro.
8) Para quem tinha alguma dúvida, os balanços de 2012 são definitivos. A Globo é o único grupo de comunicação de capital brasileiro capaz de sobreviver no médio prazo. Todos os demais são minúsculos frente aos concorrentes estrangeiros e serão tragados ou terão que se contentar em ocupar nichos bem específicos. A ausência de políticas públicas gerou uma situação gravíssima para o futuro de nossa democracia.

Kátia Baggio: Black Bloc e a destruição do capitalismo

viomundo - publicado em 20 de agosto de 2013 às 5:28


Mas, e a violência da polícia?
Corrupção, Estado, polícia, Black Bloc e anarquismo: algumas reflexões
por Kátia Gerab Baggio* 
Desde meados de junho, vários acontecimentos ocorridos nas manifestações têm me preocupado muito, particularmente a exacerbação da violência em várias cidades.
Manifestei-me sobre isso, de forma breve, no facebook, mas senti necessidade de escrever com mais vagar sobre o assunto.
A desqualificação, feita de maneira superficial, da política e do papel do Estado, também me estimulou a escrever este texto.
A acusação generalizada de que todos os políticos são corruptos e de que o Estado é ineficiente, serve a quem?
Além de pressionar os políticos (o que é, sem dúvida, absolutamente necessário), serve, também, àqueles que defendem o Estado mínimo, sob o argumento de que os funcionários públicos são, em geral, incompetentes, relapsos, além de, em muitos casos, corruptos.
Esse tipo de argumento vem, por consequência, acompanhado de outro: que a iniciativa privada, pela suas próprias características, prima pela eficiência e qualidade, supostamente garantidas pela concorrência, entre as próprias empresas e entre os seus empregados (as operadoras de telefonia são um exemplo, não?).
Ironias à parte, é evidente que esse discurso não serve à grande maioria da população, que necessita efetivamente do Estado, que precisa de educação, saúde e transporte — públicos, gratuitos e de qualidade.
Como se sabe, a iniciativa privada não promove a distribuição de renda e nem políticas de diminuição da desigualdade, muito ao contrário. O fato de que algumas empresas põem em prática projetos de caráter social, como parte do próprio marketing, não invalida a constatação feita acima.
Lutar pela conquista de direitos humanos e sociais, o que inclui serviços públicos gratuitos e de qualidade, é legítimo e fundamental. Mas essa luta deve ter pautas claras, com lideranças ou, ao menos, porta-vozes, que possam negociar com os agentes públicos. Considero que a concepção de que movimentos políticos e ou sociais possam prescindir de lideranças é irreal.
Na prática, por mais horizontal que seja um movimento, com efetivo debate entre seus integrantes, algumas pessoas se destacam, seja pela capacidade de argumentação, arregimentação etc.
Se é assim, identificar as lideranças é necessário, inclusive para que elas respondam, efetivamente, aos interesses da maioria, ao invés de falarem pelo grupo sem representá-lo de fato. É evidente que o descrédito em relação aos partidos, sindicatos e movimentos sociais verticalizados levou à valorização dos chamados coletivos.
Não há dúvida de que essas práticas que se pretendem horizontais são bem vindas, mas, será que isso significa o fim do surgimento de lideranças e porta-vozes? Não me parece.
Não há democracia sem negociação. Assim sendo, deve existir quem negocie em nome de grupos, setores ou classes.
Como fazer isso sem lideranças ou porta-vozes? Creio ser impossível. Os adeptos da tática Black Bloc pregam a depredação do patrimônio privado de grandes empresas (tendo como alvos preferenciais, no Brasil, as agências bancárias e concessionárias de veículos). Fazem isso como ação simbólica de ataque às corporações capitalistas e, em última instância, ao capitalismo como sistema.
Além de empresas privadas, em meio à revolta, o patrimônio público também tem sido atingido, desde as manifestações de junho.
Em nome de quê, em uma democracia, se depreda patrimônio público? Ao mesmo tempo, seus integrantes desqualificam as instituições da democracia representativa e do Estado.
Conforme a afirmação de um ativista do Black Bloc (Carta Capital, n. 760): “Não me sinto representado por partidos. Não sou a favor de democracia representativa e, sim, de democracia direta”.
É de se perguntar se a tática Black Bloc é compatível com a democracia, ainda que qualificada de “direta”!
O anonimato e os rostos cobertos contribuem para a democracia? Como distinguir, nesse mar de pessoas de preto, ativistas anti-capitalismo de policiais infiltrados e ou militantes fascistas e neonazistas?
E o que dizer do extremismo de jovens que negam qualquer forma de representação política? Sem diálogo e negociação, não há democracia.
É isso o que queremos, o fim da democracia representativa? E o que colocar no lugar?
As concepções anarquistas são, em geral, muito atraentes para aqueles que valorizam a democracia radical (no sentido original da palavra, relativo a raiz) e a justiça social, no enfrentamento ao capitalismo e suas iniquidades.
Mas, historicamente, desde o século XIX, as experiências anarquistas foram localizadas e, de modo geral, transitórias. Em sociedades complexas como as que vivemos, democracia “direta” e anarquismo são inviáveis.
A desqualificação da democracia representativa não é o caminho, e sim o seu aperfeiçoamento, com a ampliação da participação política e da transparência pública.
O ataque indiscriminado à política, aos políticos, aos partidos, aos sindicatos e centrais sindicais pode aproximar os adeptos da tática Black Bloc a extremistas de direita. E não é à toa, também, que certas correntes anarquistas — que, além de negar o Estado, pregam a completa liberdade individual — aproximam- se, nesse tema, de vertentes ultraliberais, mesmo que tenham posições radicalmente opostas no que se refere ao capitalismo e à propriedade privada.
Ou seja, há um individualismo ou um autoritarismo latentes em movimentos que rejeitam a negociação política. E a concepção de “bloco” também tem um viés autoritário.
Bloco é uma massa compacta. É possível distinguir nela a multiplicidade de ideias e as divergências que existem em partidos e movimentos sociais democráticos, a despeito da maior ou menor verticalidade?
Entre os adeptos do Black Bloc, como se pode constatar nos vários sites do “movimento”, predomina o rechaço intolerante às formas de ação política que pregam o diálogo. Usei aspas porque os próprios participantes do Black Bloc não se consideram integrantes de um movimento e sim, adeptos de uma tática de ação urbana anti-capitalista e anti-globalização.
Em uma democracia, justifica-se o uso da violência como tática política? Seus adeptos argumentam que se defendem da ação repressora da polícia, a “mão pesada do Estado”.
Entretanto, como é fácil constatar, muitas de suas ações não são defensivas. Penso que, ao contrário, o uso da violência como tática política só reforça as crenças e o poder dos que querem limitar, ameaçar ou destruir a democracia.
Cresce o número de vozes — na polícia, na “grande” mídia e na sociedade (basta ler os comentários na internet e conversar com pessoas nas ruas) — que defendem o endurecimento da polícia contra os “baderneiros” e “vândalos”.
A agressão a policiais, pelo simples fato de serem policiais, e a jornalistas de empresas oligopolistas da mídia, pelo simples fato de trabalharem nelas, são atitudes intolerantes, além de covardes.
Uma coisa é a legítima defesa, outra é o ataque sem motivação concreta. Alguém, de fato, abriria mão da polícia? Conseguiríamos viver em uma sociedade sem policiais?
Defendo a luta por uma mudança conceitual e estrutural da polícia, que vise a construção de uma nova polícia, desmilitarizada e respeitada pela população, que seja sua protetora e não seu algoz. E isso deve valer, como todos sabem, principalmente para as favelas e periferias, onde policiais continuam a cometer atrocidades impunemente, como se ainda vivêssemos sob ditadura militar. E, claro, nem em ditaduras isso seria tolerável!
Os extremismos de jovens anarquistas, de um lado, e de jovens neofascistas e neonazistas, de outro, não contribui para o avanço da democracia, mas a coloca em risco.
Não nos esqueçamos que há inúmeros exemplos, na história, de “juventudes” autoritárias (nazista, maoísta etc.) que se vêem como portadoras da verdade. O voluntarismo, tão presente na juventude, pode levar a desastres.
Por outro lado, a energia juvenil é fundamental para as mudanças e avanços que as sociedades tanto necessitam. Esse radicalismo, que se considera anarquista, não contribui, como é óbvio, para a “derrocada do capitalismo”.
Basta avaliar os resultados da tática Black Bloc nas ações antiglobalização na Europa e nos Estados Unidos. Veja-se o exemplo da Espanha: depois das revoltas dos “indignados”, a direita voltou ao poder na eleições seguintes e a política econômica de “austeridade”, adotada pelos neoliberais espanhóis do Partido Popular, só aprofundou a recessão e o desemprego, principalmente entre os jovens.
Em relação aos neoliberais, vale lembrar que não é de seu interesse, em verdade, desqualificar a política em si mesma. Seu objetivo é diminuir drasticamente o papel do Estado na economia, além da redução de impostos (principalmente os que recaem sobre os negócios) e do rechaço às políticas sociais e distributivistas, consideradas “assistencialistas” e “populistas”.
Ao mesmo tempo, as esquerdas organizadas devem fazer uma autocrítica e uma reavaliação de certas práticas. E contribuir efetivamente para a viabilização de uma reforma política e uma reforma tributária que contribuam para o desenvolvimento econômico, mas com a priorização das políticas de diminuição das desigualdades e aprofundamento dos direitos sociais.
Nas manifestações, principalmente em junho, apareceram tanto reivindicações para a melhoria dos serviços públicos e transporte gratuito, como pela diminuição de impostos. Ora, é evidente que essa conta não fecha. Diminuição de impostos e enxugamento do Estado são pautas da direita neoliberal.
Para as esquerdas, é fundamental a atuação do Estado na promoção da igualdade social. Para isso, os impostos devem ser cobrados de maneira proporcional à riqueza e à renda dos cidadãos e das empresas, algo que, como se sabe, não ocorre no Brasil. Nem mesmo o imposto sobre “grandes fortunas”, previsto na Constituição de 1988, foi regulamentado.
Portanto, a questão fundamental, para as esquerdas, não é a diminuição de impostos, como defendida pela “grande” mídia e interesses capitalistas, mas uma efetiva reforma que torne o sistema tributário mais justo.
Isso tudo quer dizer que, ao contrário do que muitos propagam, esquerda e direita existem sim e têm projetos político-econômicos incompatíveis. Para as esquerdas, a defesa da igualdade social é um ponto essencial.
Para a esquerda democrática, por sua vez, essa luta pela igualdade deve ser combatida em liberdade, sem autoritarismo. A pauta da direita, por outro lado, é a liberdade dos negócios, mesmo que à custa dos interesses das maiorias e, principalmente, em detrimento dos direitos das camadas mais pobres e sofridas da população.
E o que querem os adeptos do Black Bloc, além de enfrentar a polícia e protagonizar ações que simbolizam a “destruição do capitalismo”? Que projeto têm?
Pelo que se pode ler em sites dos Black Bloc na internet, só há a rejeição radical ao capitalismo. Destruir e, depois, construir o quê no lugar? Eles não têm essa resposta. Mas a direita neoliberal e a direita neofascista têm projeto, ainda que só a primeira, de fato, tenha articulação e apoio de certas parcelas da sociedade para voltar ao poder, com o auxílio, meio oculto, da segunda, que é acanhada, mas perigosa.
Como se sabe, historicamente, em épocas de convulsões sociais, a direita se une. E as esquerdas têm a obrigação de não se esquecer disso.
Professora de História das Américas na UFMG*

Não concordo com algumas posições de Kátia Baggio, como por exemplo, a questão das "esquerdas", acho muito bonito, mas não vejo a existência disso no Brasil na atualidade. O tal projeto.
Com relação à reportagem dos Black Bloc em Carta. Aqui em Porto Alegre, pelo menos, a ação não foi exatamente o que é pregado na reportagem. Houve destruição de pequenos comércios e veículos na rua (que não representam o grande capital). Pura incoerência.