"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

sábado, fevereiro 08, 2014

Uma Foto e Vários Sentimentos

recebido por e-mail – 07 fev 2014

Uma dúzia de mulheres acaba de ingressar na Escola Naval, integrando o primeiro grupo feminino a pisar, como aspirantes, o solo sagrado de Villegagnon.

(Obs minha: Ilha onde se localiza a Escola Naval)

Ao ver a foto da jovem aspirante já com o uniforme branco, uma delas escreveu um dos textos mais belos e atuais que li ultimamente. Ele não é apenas sobre Marinha, mas sim sobre o Brasil e os dias que vivemos.

Com a devida permissão da autora, Sra. Carla Andrade, encaminho o texto para sua apreciação.

Uma Foto e Vários Sentimentos

De todas as transformações que o nosso país enfrenta, não tenho dúvida que a pior delas é inversão de valores.

Não estou falando dos atores, mas da plateia.

Quem determina o sucesso de um espetáculo é o público. Por melhor que sejam os atores e o enredo, se o público não aplaudir, a turnê acaba.

Nós somos a sociedade, nós somos a plateia, nós dizemos qual o espetáculo deve acabar e qual precisa continuar.

Se nós estamos aplaudindo coisas erradas, se damos ibope a pessoas erradas, de que estamos reclamando afinal?

Somos nós que continuamos consumindo notícias de bandidos presos e condenados.

Somos nós que consumimos notícias de arruaceiros que ganham mesada para depredar o nosso patrimônio.

Somos nós que damos trela para beijaços, toplessaços, marcha de vadiaças, dos maconheiraços, dos super-heróis que batem ponto em “manifestações” (e que gostam de cozinhar-se dentro de uma fantasia num sol de 45 graus), e todos os tipos de histéricos performáticos que querem seus 15 minutos de fama.

Quando fazemos isso, estamos dando-lhes valores que não têm. Estamos dando-lhes atenção. Estamos dedicando-lhes o nosso precioso tempo.

Passou da hora de dar um basta nisso!

Por que os nossos jornais estão recheados de funkeiros ao invés de medalhistas olímpicos do conhecimento?

Por que vende-se mais jornal com notícia de um funkeiro que largou a escola por já estar milionário, do que de um aluno brilhante que supera até seus professores?

Por que sabemos os nomes dos BBBs e não sabemos os nomes dos nossos cientistas que palestraram no TED?

Por que muitos não sabem nem o que é o TED? Ou Campus Party?

Por que um evento histórico para o Brasil como o ingresso da primeira turma feminina da Escola Naval não é noticiado?

Por que um monte de alienadas com peitos de fora, merecem mais as manchetes do que as brilhantes alunas, que conquistaram as primeiras 12 vagas, da mais antiga instituição de ensino superior do Brasil?

Por que nós continuamos aplaudindo a barbárie, se ainda temos valores?

O país não mudará se nós não mudarmos o foco!

Os políticos não mudarão se nós não refletirmos a sociedade que queremos!

Já passou da hora de nos posicionarmos!

Ostracismo a quem não merece a nossa atenção e aplausos para quem faz por merecer.

Merecer! Precisamos devolver essa palavra para o nosso dicionário cotidiano.

Meu coração ao olhar essa foto hoje, se divide em vários sentimentos distintos.

Muito orgulho de ser mulher e me ver representada por essas guerreiras.

Elas não estão fazendo arruaça pleiteando igualdade. Elas conquistaram a igualdade estudando e ralando muito.

Elas tiveram que carregar na mão as suas malas pesadas no dia que entraram na Escola Naval. Não puderam puxar na rodinha não! Tiveram que carregar na mão igual aos aspirantes masculinos.

Elas foram e fizeram.

Mas ao contrário das feministas de toddynho, não estarão nas manchetes dos jornais de hoje. E isso me evoca outros sentimentos.

Sentimentos de revolta, de vergonha, e de constrangimento frente a essas mulheres, que não serão chamadas de heroínas por apresentadores de televisão. Mas estão dispostas morrer como heroínas por nosso país.

Parabéns Primeira Turma Feminina da Escola Naval de 2014. Vocês são a dúzia que vale muito mais que milhares!

quinta-feira, fevereiro 06, 2014

Pakistan: pourparlers entre les talibans et le gouvernement

Le Parisien - Publié le 06.02.2014, 13h33
Les pourparlers entre le gouvernement pakistanais et les talibans locaux du TTP visant à mettre un terme à sept années d'insurrection islamiste armée ont débuté jeudi dans la capitale Islamabad.

Les pourparlers entre le gouvernement pakistanais et les talibans locaux du TTP visant à mettre un terme à sept années d'insurrection islamiste armée ont débuté jeudi dans la capitale Islamabad. | Aamir Quresh

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Les pourparlers entre le gouvernement pakistanais et les talibans locaux du TTP visant à mettre un terme à sept années d'insurrection islamiste armée ont débuté jeudi dans la capitale Islamabad, ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier.

Il s'agit de la première rencontre entre les médiateurs du gouvernement et ceux des rebelles islamistes depuis que le Premier ministre Nawaz Sharif a décidé de donner une "autre chance" à la paix après la rupture en novembre de contacts préliminaires avec les insurgés dans la foulée du meurtre du chef taliban Hakimullah Mehsud par un drone américain. 

"Les pourparlers ont commencé", a déclaré à l'AFP un responsable proche d'Irfan Siddiqui, négociateur en chef pour le gouvernement pakistanais. "Nous allons rencontrer (le comité des talibans) avec le coeur et l'esprit ouverts", a déclaré M. Siddiqui à son équipe de négociateurs, selon ce responsable. 

Un autre responsable gouvernemental a confirmé le début des discussions après le départ raté de mardi. Les deux délégations devaient alors se rencontrer dans la capitale, mais le comité gouvernemental ne s'était jamais présenté affirmant avoir des interrogations sur la composition et l'autorité de l'équipe de trois négociateurs mandatés par les insurgés. 

Imposer la loi islamique 

Les rebelles du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un regroupement de factions islamistes armées à l'origine de centaines d'attentats sanglants depuis sa création en 2007, militent pour l'imposition de la loi islamique (charia) dans ce pays musulman de 180 millions d'habitants. 

"Sans la charia, il n'y a pas même 1% de chance que les talibans acceptent un accord", a déclaré mercredi à l'AFP, le mollah Abdul Aziz, un des trois membres des médiateurs talibans. 

Les rebelles reprochent aussi au gouvernement d'être un "esclave" des Etats-Unis et de leur "guerre contre le terrorisme". 

Et le maintien de soldats américains en Afghanistan voisin au terme de la mission de l'Otan, fin 2014, pourrait aussi compromettre les pourparlers entre les talibans pakistanais et le gouvernement d'Islamabad, ont suggéré les médiateurs des insurgés. 

"Si les Américains restent en Afghanistan, il n'y aura pas de paix possible dans la région, la situation sera la même, instable", a déclaré cette semaine à l'AFP le mollah Sami ul-Haq, négociateur en chef des talibans pakistanais. 

Les insurgés exigent également toujours l'arrêt des frappes de drones américains qui les visent, avec leurs alliés d'Al-Qaïda, dans leurs fiefs des zones tribales du nord-ouest, à la lisière de l'Afghanistan. 

S'ils n'ont pas mis fin à ces bombardements, les États-Unis ont ces derniers mois réduit largement leur nombre. 

En janvier dernier, Washington n'a ainsi mené aucune attaque de drone dans les zones tribales, une première pour un mois calendaire depuis plus de deux ans selon le Bureau of investigative Journalism, un organisme de recherche britannique indépendant, ce qui pourrait favoriser le dialogue entre les insurgés et le gouvernement pakistanais. 

Des sources américaines préviennent toutefois que cette retenue ne s'applique pas lorsque la cible est considérée comme une menace directe aux États-Unis, comme ce fut le cas de Hakimullah Mehsud. 

Par ailleurs, l'armée pakistanaise et les talibans du TTP ne se sont pas, du moins pour l'instant, engagés à un cessez-le-feu. Si le pays reste régulièrement ensanglanté par les attentats, le commandement central des talibans s'était toutefois dissocié cette semaine d'un attentat suicide ayant fait huit morts à Peshawar, grand carrefour du nord-ouest du pays.

RCA: d'après une ONG, certains soldats tchadiens de la Misca jouent un double jeu

Article publié le : jeudi 06 février 2014 à 09:58 - Dernière modification le : jeudi 06 février 2014 à 10:29

Un soldat tchadien de la Misca dans les rues de Bangui, le 16 janvier 2014.
Un soldat tchadien de la Misca dans les rues de Bangui, le 16 janvier 2014.
REUTERS/Siegfried Modola

Par RFI
Participer à une opération de paix tout en prenant parti pour un camp : c’est à ce double jeu que se livrent certains éléments tchadiens de la Misca, la force africaine déployée en Centrafrique d'après l’ONG Human Rights Watch et de nombreux témoignages recueillis. Un parti pris de ces Tchadiens en faveur de la Seleka, l’ancienne rébellion en cours de désarmement.

« Des éléments tchadiens de la Misca sans autorisation de l’état-major ont évacué des chefs de l'ex-Seleka de Bangui et de Bossangoa pour les libérer et [leur permettre] de continuer leurs atrocités contre la population, témoigne Peter Bouckaert, directeur des urgences de Human Rights Watch, au micro de RFI. J’ai vu moi-même un grand convoi d’éléments tchadiens de la Misca en train d’évacuer, protéger par des véhicules blindés, un groupe de 8 ou 9 voitures de l'ex-Seleka avec leur général dedans. Après ça, ils sont allés avec les éléments de l'ex-Seleka de Bossangoa, commandés par le colonel Saleh bien connu pour ses atrocités contre la population civile de Bossangoa jusqu’à Sibut avec l’assistance des Tchadiens de la Misca. »
Peter Bouckaert explique ainsi avoir discuté avec un responsable de la Misca, qui lui a confirmé que les Tchadiens n’étaient pas sous le contrôle de l’état-major de la force africaine. « Leurs actions sont hors du mandat de la Misca, donc c’est important qu’ils soient suspendus de la mission et que l’on enquête sur leurs actes », exhorte l'humanitaire.

Des élément de l'ex-Seleka dans un pick-up, au nord de Bangui le 27 janvier 2014. Human Rights Watch accuse des Tchadiens de la Misca de leur apporter leur soutien.
REUTERS/Siegfried Modola
Morts et règlements de compte à Boali
La ville de Boali a connu ainsi, ces deux derniers jours, un nouvel épisode dramatique. Mardi 4 février, des informations en provenance du nord effraient les habitants. A Yaloké et à Bossembélé, des éléments tchadiens de la Misca, venus chercher leurs ressortissants, ont semé la terreur en tirant sur les populations chrétiennes. Quelques heures plus tard, en fin de journée, ils arrivent effectivement à Boali. « Ils ont voulu passer la nuit ici, raconte l’abbé Boris de la paroisse Saint-Pierre de Boali. La Misca congolaise, qui se trouve là sur place, a refusé. Ils ont demandé à les escorter jusqu’au niveau de la sortie de la ville. Et en passant, le convoi tchadien tirait à bout portant sur la population. »
Bilan au moins 3 morts. Des scènes de paniques et une population chrétienne chauffée à blanc. Toute la nuit les anti-balaka, avides de vengeance, encerclent l'église ou sont retranchés depuis 15 jours plus de 800 musulmans et dont l'entrée est protégée par des Congolais de la Misca. « On était couchés à même le sol sous le banc avec les frères musulmans, poursuit l’abbé Boris.Ça tirait de toute part. »
Mercredi matin, les Tchadiens reviennent en ville et se remettent à tirer à leur tour sur les habitants qu'ils croisent. Ils se postent ensuite devant l'église et appellent un certain nombre de noms, ceux des déplacés qu'ils ont emmenés avec eux.
A Bangui, la Misca affirme que les soldats tchadiens en question n'appartiennent pas à la force de paix et que ses membres auraient été la cible d'embuscades à Yaloké et Boali au cours desquelles ils auraient perdu trois hommes.

 ■ ZOOM : Des ex-Seleka sur le sol tchadien
Ils sont nombreux, les membres de l'ex-Seleka, à arriver au Tchad ces derniers jours. Plus de 250 éléments ont ainsi atteint la frontière sud du pays, fuyant la Centrafrique. Ils disent ne plus vouloir de la guerre. L’armée tchadienne qui les a recueillis à la frontière les a désarmés avant de les transporter à Doba, à 600 km de la capitale.
C’est dans des anciens bureaux d’une entreprise de travaux publics à l’entrée de la ville de Doba que les anciens Seleka sont logés, sous la garde de gendarmes tchadiens. Désarmés, dépouillés de leur tenue militaire, ils n’arborent plus que des tee-shirts ou des maillots de foot.
Dans la cour, certains jouent aux dames à l’ombre des manguiers, d’autres lavent leur linge. Amakbar Abdel Kelim, qui se présente comme un colonel au sein de l'ex-Seleka explique pourquoi, lui et ses compagnons ont décidé de quitter le territoire centrafricain : « Il y en a trois qui sont contre nous. Il y a les Français qui veulent nous désarmer, les anti-balaka et les ex-Faca [Forces armées centrafricaines, ndlr] On est venus pour remettre tout ce qu’on a. Puis on est là maintenant dans le territoire tchadien. »
Vérification d'identité
Des armes, il y en a. Un général fait un bref inventaire : « Il y a des armes, des AKM, toutes les marques. Les munitions, les grenades, des mortiers aussi. On a pris à peu près quelque 300 armes. » 
Il y a quelques jours, le gouvernement tchadien a annoncé qu’il procédera à une vérification d’identité de chaque élément de l'ex-Seleka. Les Centrafricains seront remis aux organisations internationales. Le nom de la Croix-Rouge a été évoqué. Si d’aventure il y a des Tchadiens parmi eux, ils seront traduits en justice pour « mercenariat ».

Massoudou Hassoumi: «Les Etats-Unis et la France doivent intervenir dans le Sud de la Libye»

RFI -Article publié le : mercredi 05 février 2014 à 18:55 - Dernière modification le : mercredi 05 février 2014 à 20:46

Des soldats nigériens patrouillent entre Agadez et Arlit.
Des soldats nigériens patrouillent entre Agadez et Arlit.
ISSOUF SANOGO / AFP

Par Christophe Boisbouvier
Au Niger, rien ne va plus entre le chef de l’Etat et le président de l’Assemblée nationale. Les deux hommes étaient pourtant alliés lors de la présidentielle de 2011. Mais aujourd’hui, le camp du président Mahamadou Issoufou porte des accusations graves contre Hama Amadou. Une tension politique sur laquelle revient le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Massoudou Hassoumi. Ce proche du président Issoufou évoque aussi, au micro de Christophe Boisbouvier, les problèmes sécuritaires qui secouent sa région.

RFI : Le directeur du renseignement américain (DNI), James Clapper, affirme que le Sahel est devenu un « incubateur » pour les groupes terroristes et que les quatre pays les plus exposés aux risques d’une attaque sont la Mauritanie, le Mali, le Tchad et le Niger. Comment réagissez-vous ?
Massoudou Hassoumi : Je me méfie des généralisations. Dans un certain sens, il a raison, mais il faut restreindre ça. Il aurait dû de manière plus précise dire que le sud-libyen est un incubateur de groupes terroristes. Là, c’est précis. Mais la prise de conscience de la menace que constitue le sud-libyen est aujourd’hui assez forte, puisque la République du Niger, depuis un certain temps, a toujours stigmatisé cette zone, ce sanctuaire-là comme une menace. Aujourd’hui, nous avons l’impression que cela a été entendu puisque ce message est relayé par les officiels français, le ministre de la Défense, le chef de l’état-major de l’armée française, qui parlent même de la nécessité d’une intervention dans le sud-libyen. Donc ce message est entendu, cette intervention rentre dans l’ordre du possible. Les puissances qui sont intervenues en Libye pour renverser le colonel Kadhafi, à la suite de quoi la Libye est devenue aujourd’hui le principal sanctuaire terroriste, doivent faire le service après-vente. Et dans le cas de ce service après-vente, il est tout à fait légitime que la France et les Etats-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste dans le Sud de la Libye.
Au Niger, vous avez accepté que l’armée française déploie des drones et des hélicoptères pour renforcer la surveillance des jihadistes. Est-ce que c’est le prix à payer pour éloigner cette menace ?
D’abord, ce n’est pas une question nouvelle parce que j’ai lu qu’il y a des bases françaises que nous avons autorisées au Niger. Ce n’est pas nouveau. Dans le cas de l’intervention française au Mali, des troupes françaises, des avions français, Niamey a construit une des bases de l’intervention française au Mali. Par conséquent, ce dispositif français et aussi américain était là depuis longtemps, était en place. Tant que cette menace existe, nous avons besoin de la présence de nos alliés, de nos amis pour participer à la lutte contre le terrorisme.
Est-il vrai que plusieurs officiers supérieurs de l’armée nigérienne sont mécontents de ne pas avoir été prévenus à l’avance du renforcement de ce dispositif ?
Mais ce n’est pas vrai. Ce dispositif existait depuis longtemps. Il y a deux ans que ce dispositif est en place dans le cadre de l’intervention au Mali.
Mais il n’y a pas de grogne dans l’armée ?
Il n’y a pas de grogne dans l’armée. L’armée, quand elle grogne, ça se voit. C’est une pure invention. L’armée a participé. Depuis que nous sommes là, il y a un Conseil national de sécurité qui se réunit tous les mardis, une fois par semaine avec l’ensemble des responsables militaires et des forces de sécurité. Et toutes les décisions sont prises dans ce cadre-là. Il n’y a pas eu de ressentiment quelconque au niveau de l’armée. Bien au contraire. Jamais l’armée nigérienne n’a été aussi équipée. Nous pensons que c’est de la propagande qui est faite. Vous voyez comment on peut manipuler, mais ces gens-là sont connus. Dans le désarroi, dans leur défaite politique, ils essaient de faire des appels du pied à l’armée, ce que nous n’acceptons pas. Ils seront démasqués et isolés comme tels.
Vous parlez de l’opposition ?
Je parle de Monsieur Hama Amadou et de Monsieur Seyni Oumarou qui, ouvertement, appellent à l’interruption du processus démocratique, du mandat démocratique régulier par l’intervention armée. Ils ont une démarche tout à fait irresponsable.
Vous parlez de Hama Amadou dans une interview à Jeune Afrique. Le président de l’Assemblée nationale s’étonne que vous ayez autorisé les Français à réinstaller une base au Niger sans consulter le Parlement ?
Mais il était là comme président de l’Assemblée. Ca fait deux ans qu’il y a des avions français à Niamey dans le cadre des opérations au Mali. Le débat parlementaire a eu lieu sur la situation au Mali. Le gouvernement nigérien était soutenu dans sa démarche, y compris avec lui. Maintenant, il essaie d’attraper n’importe quoi et fait feu de tout bois.
Quand vous accusez Hama Amadou et Seyni Oumarou de vouloir interrompre le processus démocratique, l’accusation est grave. Est-ce que ce n’est pas un peu fort ?
Ils l’ont dit publiquement. Attention , ce n’est pas moi qui les accuse, ils l’ont dit. Ils appellent à la haine ethnique. Ils appellent dans des meetings publics. Ils appellent à l’interdiction du processus démocratique par la force, ils le justifient et ils disent que c’est normal qu’ils le fassent. Ils le font publiquement.
En quelle langue ?
Dans la langue nationale, en zarma. Ils appellent aussi les gens à chasser. Ils considèrent que ceux qui sont au pouvoir actuellement sont des étrangers à Niamey, ils doivent retourner chez eux. Vous voyez ce genre de thématiques dangereuses que nous ne connaissons pas, que nous n’avons pas l’habitude de voir. Ce sont les premiers à le faire. Et j’en viens à la question des journalistes. C’est parce que ces journalistes-là ont relayé ce message publiquement dans des débats à la télévision qu’on les a mis en garde à vue pour les entendre.
Reporters sans frontières a dénoncé un durcissement de votre gouvernement à l’égard de la presse ?
Justement, Reporters sans frontières n’est pas informé. Est-ce que le fait d’avoir la liberté d’appeler à la haine ethnique, la liberté d’appeler à l’interdiction du processus démocratique est permis aux journalistes ? Chez nous, la Constitution l’interdit. Le Code pénal le réprime. Donc, le procureur a demandé à les entendre. Il n’a pas fait de poursuites, il ne les a pas emprisonnés. Il les a libérés, mais c’est un avertissement. Personne ne sera inquiété, mais il y a des limites.
Hama Amadou est toujours président de l’Assemblée nationale. Est-ce que vous allez tenter de le faire tomber de son perchoir ?
Je pense qu’il ne mérite plus d’être président de l’Assemblée après avoir eu des propos séditieux et irresponsables. Donc les députés prendront leurs responsabilités le moment venu.

Fascismo ou bancarrota da "esquerda"?

resistir info - 06 fev 2014

O movimento anti-UE propaga-se por toda a Europa ... excepto na Ucrânia

por Takis Fotopoulos [*]

Os acontecimentos na Ucrânia têm sido instrutivos, muito embora os media da Elite Transnacional (ET) tenham criado a falsa impressão de que ali houve uma "revolução" popular de cretinos a combaterem pelo seu direito a tornarem-se escravos da ET dentro da UE, de modo a que possam morrer de fome como o povo grego! Mas não insistirei aqui sobre a "revolução" laranja que acaba de ser encenada neste país pela burguesia e pequena-burguesia pró ocidental de Kiev, com a assistência decisiva dos provocadores dos serviços de inteligência da ET que a organizaram [1] , mas antes sobre as duas principais lições a serem aprendidas com isto, as quais são especialmente importantes para todos os povos europeus e, em particular, para o povo grego. 

Primeiramente, a luta social na era da globalização neoliberal já não pode mais ser apenas uma luta pela libertação social, como marxistas obsoletos ainda hoje acreditam e alguns trotzquistas sempre acreditaram mesmo durante a ocupação nazi quando apelavam a trabalhadores alemães no exército nazi a que confraternizassem com trabalhadores ocupados, enquanto alguns "marxistas" e "anarquistas" ainda hoje apelam a uma confraternização semelhante entre ocupantes sionistas em Israel e os palestinos ocupados! A luta pela libertação social deve hoje, em primeiro lugar e acima de tudo, ser uma luta pela libertação nacional. Isto torna-se óbvio quando se considera o facto de que, quando um país (não pertencente à ET, isto é, principalmente o "G7") é incorporado na globalização neoliberal perde todo traço de soberania económica e, consequentemente, nacional. Eis porque a luta pela libertação social hoje é inconcebível a menos que já tenha passado pela libertação nacional. As tropas ocupantes que estão agora a destruir e a pilhar a Grécia (ou Portugal, Espanha e Itália) e os seus estratos sociais mais fracos (com a plena cooperação de uma pequena elite local privilegiada que controla os media, os partidos políticos, a intelligentsia de "esquerda", etc) não são um exército regular uniformizado em com armas letais de violência física à sua disposição, mas sim um exército económico em fatos, possuindo igualmente instrumentos letais de violência económica, bem como os meios para justificá-la. 

Em segundo lugar, hoje o alvo da luta social só pode ser a globalização neoliberal, a qual é gerida por uma ET assegurando que só a suas falsas revoluções têm êxito (as "revoluções" laranja na Europa do Leste no passado [2] e hoje, ou os pseudo-levantamentos na Líbia [3] , Síria, etc) enquanto mesmo as revoltas tentadas das vítimas da ET na Grécia e alhures são suprimidas do modo mais brutal tão logo elas ocorrem – e ainda assim a Baronesa Ashton não encontra nada de errado com isto, nem detecta qualquer violação de direitos humanos. Analogamente, os povos que resistem a serem integrados dentro de globalização neoliberal são condenados à carnificina implacável, como o foram os povos líbio e sírio. No entanto, o impudente Barroso não hesitou em declarar que foram violados direitos humanos na Ucrânia quando a polícia ousou bater em "protestantes" que atacavam edifícios governamentais com bulldozers, "esquecendo" que tal conduta em qualquer outros país "democrático" da UE teria remetido muitos para a morgue! 

Por outras palavras, ao contrário da propaganda enganosa da "esquerda" degenerada, a globalização não é uma quimera, ou apenas uma continuação da internacionalização da economia de mercado que principiou no século passado, mas, ao invés, um fenómeno sistémico que só pode ser neoliberal dentro do sistema capitalista, como pode ser mostrado facilmente. Analogamente, o neoliberalismo não é nem uma doutrina (de "choque" e contos de fada semelhantes) [4] nem a má decisão política de certos políticos e economistas "maus". Ele é, simplesmente, a ideologia da globalização. A globalização neoliberal é, por outras palavras, a estrutura institucional necessária que assegura a abertura e liberalização dos mercados (de capital, bens e trabalho), a qual é exigida para a operação eficaz das corporações transnacionais que actualmente controlam a economia globalizada. 

Na base desta estrutura analítica não é surpreendente que um movimento de massa sem precedentes "desde baixo" esteja actualmente a difundir-se através da Europa, desafiando directamente a UE e também indirectamente a globalização neoliberal. Este movimento é constituído essencialmente pelas vítimas da globalização que são conduzidas ao desemprego em massa e à pobreza, bem como a perda de habitação, à fome ou mesmo ao suicídio. Estes estratos populares mais cedo ou mais tarde tornar-se-ão conscientes da fraude da "esquerda" degenerada, a qual conscientemente os enganou ao afirmar que o desastre actual podia ser ultrapassado mesmo dentro da UE, apesar da perda de soberania económica e nacional. Então, estes estratos inevitavelmente voltam-se para movimentos nacionalistas de todas as espécies, desde que estes são os únicos que levantam a bandeira anti-UE: desde movimentos patrióticos até neo-nazis – conforme as condições locais. Mas este nacionalismo, o qual tanto a elite transnacional como a sionista condenam com tal desgosto (no momento exacto em que o mais forte estado nacionalista hoje é o sionista!), tem pouco a ver com o nacionalismo agressivo anterior à guerra que levou às duas Guerras Mundiais. É uma nova espécie de nacionalismo que é fundamentalmente defensivo e não tem como objectivo conquistar novo "espaço vital" como o nacionalismo anterior à II Guerra Mundial. Acima de tudo, ele tem como objectivo "proteger" a soberania nacional (cultura nacional, trabalho interno, etc) que está sob a ameaça a abertura e liberalização dos mercados imposta pela globalização.

A principal razão porque esses estratos populares voltaram-se para movimentos nacionalista é, portanto, não por subitamente se terem tornado fascistas (como afirma a ET numa tentativa para difamá-los); é a bancarrota da "esquerda" degenerada a qual, ao invés de levantar a bandeira anti-UE no lugar dos nacionalistas para promover uma luta pela libertação social e nacional, está empenhada em lutas "anti-fascistas" junto com "esquerdistas" privilegiados. Não é surpreendente, então, que esta "esquerda" implicitamente consinta na aprovação de legislação "anti-fascista", tal como exigido pelas elites transnacional e sionista, de modo a que possa efectivamente proibir tais movimentos que ameaçam a sua hegemonia. Na Grécia, por exemplo, uma lei chamada "anti-racistas" está agora a tramitar no Parlamento, a qual efectivamente proíbe a liberdade de pensamento (não de acção!). Esta lei significa, por exemplo, que se alguém apoiou a luta de libertação nacional da liderança baathista síria contra a ET e os criminosos, pretendendo ser rebeldes, que destruíram este país, ele/a pode acabar na prisão por apoiar crimes de guerra contra a humanidade. Isto é baseado num relatório muito recente, absolutamente enviesado, do bem conhecido instrumento da ET, a Comissão de Direitos Humanos da ONU, o qual asseverou que quando Navi Pillay, o chefe de direitos humanos da ONU, diz que há "evidência maciça ... [de] crimes muito graves, crimes de guerra, crimes contra a humanidade" e que "a evidência indica responsabilidade ao mais alto nível do governo, incluindo o chefe de estado". [5]Naturalmente, nem este comité nem Navi Pillay, o qual certa vez disse que "o Comissário é a voz das vítimas de toda a parte" [6] nem seus irmãos de sangue entre as ONGs pelos direitos humanos (Amnistia Internacional, Human Right Watch, etc) alguma vez sonharem declarar os arqui-criminosos Bush, Blair et al. serem culpados de crimes de guerra, muito embora eles seja responsáveis pelas mortes de milhões de pessoas. Presumivelmente, os milhões de pessoas mortas ou mutiladas por criminosos de guerra como eles não são vítimas, segundo a definição de vítima da sra. Pillay! 

Entretanto, a "esquerda" grega, isto é, o partido SYRIZA, ao invés de mobilizar o povo contra esta lei desavergonhadamente fascista, tranquilamente consentiu nela ao simplesmente abster-se de votar (só o Partido Comunista Grego e o partido ultra-nacionalista Aurora Dourada votaram contra ela). Deveria ser notado que o SYRIZA, juntamente com o seu líder Alexis Tsipras – ou qual foi fortemente promovido pelos media da ET – está destinado pelas mesmas elites a suceder à actual junta parlamentar na implementação das mesmas políticas mas sob uma cobertura "de esquerda". Mas os sórdidos políticos profissionais que votaram a favor desta lei abertamente fascista ousam falar em democracia e no combate contra o fascismo. Esta flagrante bancarrota da "esquerda" é mais uma razão importante porque uma Frente popular de massa é necessária na Grécia e em todos os outros países que caíram como vítimas da ET que administra a globalização neoliberal, como enfatizei no meu último artigo. [7]

[1] Ver e.g. Stephen Lendman, "Ukraine: Orange Revolution 2.0?," Global Research (6/12/2013). www.globalresearch.ca/ukraine-orange-revolution-2-0/5360517
[2] Takis Fotopoulos, "The Ukrainian Crisis and the Transnational Elite," The International Journal of INCLUSIVE DEMOCRACY, vol.1, no.4 (July 2005). 
[3] Takis Fotopoulos, "The Pseudo-Revolution in Libya and the Degenerate Left," Part I & Part II, The International Journal of INCLUSIVE DEMOCRACY, Vol. 7, No. 1 (Winter-Spring 2011). 
[4] Ver e.g. Naomi Klein, The Shock Doctrine (Penguin, 2007). 
[5] Ian Black, "Assad implicated in Syrian war crimes, says UN," The Guardian (3/12/2013). 
[6] Jonah Fisher, "Profile: New UN human rights chief," BBC News (28/7/2008). news.bbc.co.uk/1/hi/in_depth/7529821.stm
[7] Takis Fotopoulos, "Globalization and the End of the Left-Right Divide" (Part I), The International Journal of INCLUSIVE DEMOCRACY, Vol. 8, Nos. 3/4 (Fall 2012-Winter 2013). 

Do mesmo autor: 


[*] Versão ampliada de artigo com o mesmo título publicado no diário de Atenas Eleftherotypia (8/12/213). 

O original encontra-se em www.inclusivedemocracy.org/...

A social-democracia brasileira à moda do PT, É a estrutura, aldrabões

resistir info - 05 fev 2014


por Adriano Benayon [*]

1. Economistas escrevem copiosos e longos artigos sobre o quanto a taxa de câmbio do real, valorizada, prejudica a indústria local e contribui para a crise das contas externas apontada pelo déficit recorde nas transações correntes (TCs) com o exterior em 2013: US$ 81,4 mil milhões. 

2. Na realidade, é ainda maior, pois as contas foram contabilizadas como exportadas as plataformas de exploração de petróleo em atividade no país. Sem essa maquilagem, o déficit nas TCs teria sido 10% maior. 

3. Claro que a taxa de câmbio do real valorizada pode estimular as importações, mormente num país que está em vias de desindustrialização há decênios, e por incentivar gastos no exterior. 

4. Entretanto, faz melhorar a relação de intercâmbio, pois as exportações brasileiras são cada vez mais intensivas de recursos naturais, as commodities, cuja comercialização depende pouco da competição de preços. 

5. De fato, foi o grande superávit nas mercadorias, acima de US$ 100 mil milhões, que possibilitou o pequeno saldo positivo, de US$ 2,6 mil milhões, na balança comercial, em queda impressionante, decorrente do crescente e enorme déficit externo dos produtos industriais: nada menos que US$ 105 mil milhões. 

6. Na realidade, o déficit industrial chegou a US$ 113 mil milhões, se expurgarmos a “mágica” das plataformas. É consequência da desindustrialização do Brasil, dominado pelo capital estrangeiro. 

7. A valorização cambial decorre do afluxo de capitais do exterior, que funciona como uma droga, com efeitos altamente prejudiciais à economia, inclusive a própria dependência dessa droga. 

8. Por sua vez, os capitais forâneos são atraídos por taxas de juros altas, tendo sido as dos títulos públicos, elevadas, agora, a 10,5% ao ano. Nos EUA os títulos até dois anos pagam menos de 0,3% ao ano, e lá a dívida externa, de US$ 16 milhões de milhões, supera o PIB, e a pública ascende a US$ 17 milhões de milhões. 

9. O Banco Central, ilegalmente independente na prática, age a serviço dos bancos e empresas transnacionais, inclusive de brasileiros que aplicam diretamente do exterior. As autoridades monetárias servem assim os concentradores, os reais detentores do poder. 

10. Entre os prejuízos decorrentes dos juros altíssimos, está o de os juros para as empresas produtivas serem um múltiplo dos títulos públicos, o que eleva o custo de produção de bens e serviços. 

11. As grandes empresas e as transnacionais não padecem com essas taxas, pois são favorecidas com a benigna TJLP (taxa de juros de longo prazo) aplicada pelo BNDES e por taxas também suaves da Caixa Econômica e de outros bancos públicos. 

12. Tudo isso é para fazer crescer os lucros das transnacionais, pois elas nem precisam de crédito – as que têm acesso ao exterior a baixo custo – nem dependem de custos de produção baixos, porque, não sofrendo concorrência, aplicam os preços que desejam. 

13. Ademais, elevado às nuvens pelos juros absurdos, o serviço da dívida federal absorve mais de 40% da despesa, impulsionado por taxas de juros acolhidas pelo governo, que, assim, perde capacidade de investimento e custeio. 

14. Já se vê que as mazelas da economia brasileira são estruturais e não podem ser sanadas por medidas de política monetária ou fiscal, sem substituir o modelo dependente por um modelo econômico e social que atenda os interesses do país. 

15. Assim, submisso ao modelo dependente, o governo não tem autonomia para manejar as taxas de câmbio nem as taxas de juros, nem praticar políticas expansionistas ou contracionistas da moeda e do crédito. 

16. O tenebroso art. 164 da Constituição dá todo o poder ao Banco Central para emitir moeda, para passá-la exclusivamente aos bancos privados, deixando sem recursos o setor público e o próprio Tesouro, assim obrigado a endividar-se com os bancos. Não bastasse tudo isso, suas disponibilidades de caixa têm que ser depositadas no Banco Central. 

17. As causas do descalabro são, portanto, estruturais, sistêmicas. Como também estas: 

a) a administração pública tornou-se incapaz de conduzir o desenvolvimento, com o Estado enfraquecido pelo serviço da dívida, e com as estatais incrivelmente capitalizadas pelo Estado antes de serem privatizadas em favor de grupos concentradores, inclusive estrangeiros. 

b) o setor privado nacional continua vitimado pelas políticas públicas, desde que foi condenado a definhar, desde o golpe de 1954, que decretou a entrega do mercado às empresas transnacionais, sem que tivessem sequer de investir realmente, subsidiadas, de forma absurda, para trazer suas máquinas usadas, amortizadas e mais que pagas no exterior. 

c) esses oligopólios e carteis – que continuaram sendo subsidiados pela União, estados e municípios e ocupam posições dominantes – são os agentes da transferência de recursos para o exterior, através de diversas contas. 

d) essa é a grande fonte da dívida externa, que se desdobrou na enorme dívida interna, cevada com a capitalização de juros, devido às taxas de juros extorsivas; estas, por sua vez, a raiz da dependência financeira, que pretende justificar as altas taxas de juros dos títulos públicos para atrair capitais a fim de compensar os déficits na conta corrente. 

e) a ascendência das transnacionais fez delas as beneficiárias dos incríveis subsídios às exportações, instituídos desde o final dos anos 60, as quais não evitaram a explosão da dívida externa daí até o final dos anos 70, que também cresceu com os investimentos públicos na infraestrutura e nas indústrias básicas, sob dependência financeira (comandada pelo Banco Mundial) e dependência tecnológica, agravadas em função das especificações impostas nas concorrências internacionais. 

f) no “modelo brasileiro” – alardeado nos anos dos falsos milagres econômicos –, não há como incorporar a maior parte da força de trabalho a um processo produtivo de qualidade, nem elevar o padrão de vida do grosso da população: só cresce a já esmagadora concentração da renda [NR] nas grandes empresas e os modestos programas de transferência de renda[NR] , na tentativa de sustentar parte do número gigantesco dos marginalizados, a grande maioria da população; tudo como o Banco Mundial gosta, enquanto as transnacionais extraem os recursos naturais do país e transferem para o exterior os lucros, principalmente como despesas, afora as crescentes remessas como lucros oficiais e juros. 

17. Colocar o Brasil no caminho da industrialização, com produção crescente de bens de alto valor agregado e intensidade tecnológica, é tarefa que não há como realizar sem as mudanças estruturais rejeitadas pela atual estrutura de poder, dominada pelos concentradores, que controlam também o processo político e os centros formadores de opinião, inclusive a mídia. 

31/Janeiro/2014[NR] No Brasil chamam de renda a qualquer espécie de rendimento, não apenas aos de actividades rentistas. 

Ver também: 


[*] Doutorado em Economia e autor do livro Globalização versus Desenvolvimento. 

O original encontra-se em www.correiocidadania.com.br/...

Sobre tentativa de impedir a publicação do livro "Os Saneamentos Políticos no Diário de Notícias"

darussia.blogspot - QUINTA-FEIRA, FEVEREIRO 06, 2014



Na História, não há santos e pecadores, não há bons de esquerda e maus de direita, ou vice-versa, mas pessoas, com virtudes e defeitos. Por isso, esta tentativa de travar a edição do livro é um atentado contra a verdade. 
Não conheço outro paralelo na história recente de Portugal. Se o centro da questão é a figura de José Saramago, a sua actividade à frente do DN, ela deve ser discutida, pois na história, mais tarde ou mais cedo, os segredos deixam de sê-lo.
Porém, quero sublinhar que se deve discutir depois da leitura de Pedro Marques Gomes. O Partido Comunista Português que não cometa o mesmo erro que cometeu quando da publicação do meu livro "Cunhal, Brejnev e 25 de Abril". Então, foi publicado um comunicado onde se julgava o livro ainda antes de ele chegar às livrarias. Depois, vieram os insultos.
Neste caso, a Global Notícias foi mais longe. Cada um que tire a conclusão que quiser e para isso seria bom que a GN explicasse rapidamente a sua estranha posição, nomeadamente as "medidas extrajudiciais", pois podem ser interpretadas de forma muito lata.  

Na Ucrânia, fascistas, oligarcas e a expansão ocidental estão no centro da crise

darussia.blogspot - DOMINGO, FEVEREIRO 02, 2014

PUBLICADA POR 




Texto traduzido e enviado pelo leitor Pippo
Seumas Milne, The Guardian, 29Jan 2014
Já aqui estivemos. Estes últimos dois meses de protestos de rua na Ucrânia têm sido retransmitidos através dos meios de comunicação ocidentais de acordo com um roteiro bem planeado . Os activistas pro -democracia estão a lutar contra um governo autoritário . Os manifestantes estão a exigir o direito de fazer parte da União Europeia. Mas o presidente da Rússia , Vladimir Putin, vetou a sua hipótese de alcançarem a liberdade e a prosperidade.
É uma história que já ouvimos, de uma forma ou de outra, uma e outra vez - pelo menos relativamente à Revolução Laranja da Ucrânia apoiada pelo Ocidente , há uma década. Mas a presente situação tem apenas uma relação muito estreita com a realidade. A adesão à União Europeia nunca  foi uma possibilidade que estivesse - e muito provavelmente nunca estará – sobre a mesa relativamente à Ucrânia. Como no Egipto no ano passado , o presidente cujos manifestantes querem forçar a saída foi eleito numa votação considerada justa por observadores internacionais. E muitos dos que estão nas ruas não estão de todo muito interessados em democracia.
Vocês nunca saberiam por via da maiorra das reportagens que os nacionalistas e fascistas de extrema direita têm estado no centro dos protestos e ataques a prédios do governo. Um dos três principais partidos de oposição que dirigem a campanha é o partido de extrema- direita e anti-semita Svoboda , cujo líder, Oleh Tyahnybok, afirma que uma "máfia judaico-moscovita " controla a Ucrânia. Mas o senador dos EUA John McCain estava feliz em compartilhar um palco com ele em Kiev no mês passado. O partido, agora a governar a cidade de Lviv, liderou, no início deste mês, uma marcha de 15.000 pessoas com tochas em memória do líder fascista ucraniano Stepan Bandera, cujas forças lutaram com os nazis na Segunda Guerra Mundial e participou em massacres de judeus .
Eis então que, na semana em que a libertação de Auschwitz pelo Exército Vermelho está a ser comemorada como o Dia Memorial do Holocausto, os defensores daqueles que ajudaram a levar a cabo o genocídio são saudados pelos políticos ocidentais nas ruas da Ucrânia. Mas o Svoboda foi agora ultrapassado nos protestos por grupos ainda mais extremistas tais como o "Pravy Sektor " , que exigem uma "revolução nacional" e ameaçam iniciar uma "guerra de guerrilha prolongada " .
Não é que lhes reste muito tempo para resistir aos avanços da UE , que tem pressionado a Ucrânia a assinar um acordo de associação e que oferece empréstimos para combater a austeridade, como parte de uma iniciativa liderada pela Alemanha para abrir a Ucrânia às empresas ocidentais. Foi o abandono da opção da UE por parte de Viktor Yanukovych - depois de Putin lhe ter oferecido 15 bilhões de dólares de resgate - que desencadeou os protestos.
Mas os ucranianos estão profundamente divididos quer sobre a integração europeia, quer sobre os protestos – divisão essa feita, em grande parte, ao longo de um eixo que tem a língua russa em grande parte do leste e sul da Ucrânia (onde o Partido Comunista ainda tem um apoio significativo ), e o oeste tradicionalmente nacionalista. A indústria, que se localiza no leste e é dependente de mercados da Rússia, seria esmagado pela concorrência da UE.
É esta fractura histórica no coração da Ucrânia que o Ocidente tem vindo a tentar explorar para reverter a influência russa desde a década de 1990, incluindo uma tentativa concertada para incluir a Ucrânia na NATO . Os líderes da Revolução Laranja foram incentivados a enviar tropas ucranianas para o Iraque e o Afeganistão como “adoçante”.
A expansão da NATO para o leste foi interrompido pela guerra russo-georgiana de 2008 e a posterior eleição de Yanukovych numa plataforma de não-alinhamento . Mas qualquer dúvida de que os esforços da UE para atrair a Ucrânia estão intimamente ligados à estratégia militar ocidental foi dissipada hoje pelo secretário-geral da NATO , Anders Fogh Rasmussen , que declarou que o pacto ora abortado com a Ucrânia teria sido "um grande impulso para a segurança euro-atlântica".
O que ajuda a explicar porque é que políticos como John Kerry e William Hague tenham tão feroz a condenar a violência policial ucraniana - que já deixou vários mortos - enquanto mantém uma judiciosa contenção face ao assassinato de milhares de manifestantes no Egito, desde o golpe militar do ano passado.
Não é que Yanukovych possa ser tido por progressista. Ele foi fortemente apoiado pelos multimilionários oligarcas que tomaram o controle dos recursos e das empresas privatizadas após o colapso da União Soviética - e financiam simultâneamente os políticos da oposição e os manifestantes. De facto, uma interpretação dos problemas do presidente ucraniano é que os oligarcas estabelecidos estão fartos dos favores concedidos a um grupo em ascenção conhecido como "a família".
É raiva face a esta corrupção grotesca e à desigualdade, a estagnação económica da Ucrânia e a pobreza, que tem levado muitos ucranianos comuns a se juntar aos protestos, bem como indignação face à brutalidade policial. Como a Rússia, a Ucrânia foi empobrecida pela terapia de choque neoliberal e pelas privatizações em massa dos anos pós-soviéticos. Em cinco anos o país perdeu mais de metade dos seus rendimentos e ainda tem muito por recuperar.
Mas nem os principais líderes da oposição e de protesto oferecem qualquer tipo de alternativa genuína , como não apresentam qualquer tipo de desafio para a oligarquia que tem a Ucrânia nas suas garras . Yanukovych já fez amplas concessões aos manifestantes : demitir o primeiro-ministro , convidar os líderes da oposição para participar do governo e abolição das leis anti- protesto aprovadas no início deste mês .
Se isso acalma ou alimenta a inquietação é algo que ficará claro em breve. Mas o risco de o conflito se espalhar – as principais figuras políticas têm advertido para a possibilidade de uma guerra civil - é sério. Há outros passos que podem ajudar a resolver a crise : a criação de uma ampla coligação de governo , um referendo sobre as relações da UE , a passagem de um sistema presidencial para um sistema parlamentar e uma maior autonomia regional.
A cisão da Ucrânia não é um assunto puramente ucraniano. Juntamente com o emergente desafio chinês à dominação do Leste da Ásia por parte dos EUA, a linha de fractura ucraniana tem o potencial de atrair poderes externos e levar a um confronto estratégico. Somente os ucranianos poderão superar esta crise. A continuação da interferência externa é tão provocante quanto perigosa.

Pochmann: 2014 pode ter última eleição com “candidaturas populares”

Viomundo - publicado em 4 de fevereiro de 2014 às 16:06



por Luiz Carlos Azenha
Se nada mudar, as eleições de 2014 serão as últimas em que haverá a possibilidade de “candidaturas populares” ao Parlamento, sustenta o presidente da Fundação Perseu Abramo, o economista Marcio Pochmann.
Se não houver uma reforma eleitoral, é possível que aumente o desequilíbrio que se vê hoje no Congresso: 40 mil produtores agrícolas que controlam 50% das áreas agricultáveis elegem de 120 a 140 deputados, enquanto de 4 a 6 milhões de famílias que praticam agricultura familiar são representadas por de 12 a 13 deputados.
O domínio do poder econômico no Parlamento pode frustrar uma das metas do PT no poder, que é a de colocar o Estado a serviço da “geração de equilíbrio” em uma sociedade marcada pelo “monopólio das oportunidades” em todos os campos, diz Pochmann.
Desde que assumiu o cargo, na fundação que ajuda a formular as políticas públicas do PT, o ex-presidente do IPEA, o Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada, tem se dedicado a renovar os laços entre o partido e intelectuais com o objetivo de pensar nos desafios que estão diante do PT depois de 12 anos de poder no Planalto.
Alguns destes desafios resultam das próprias mudanças que os governos de coalizão liderados pelo PT introduziram na sociedade brasileira.
Por exemplo, há um milhão de novos universitários, que praticamente não se vincularam às entidades do movimento estudantil; 1,2 milhão de famílias de baixa renda que tiveram acesso à casa própria mas não fazem parte de associações de bairro ou de moradores; 22 milhões de pessoas que se integraram ao mercado de trabalho sem que isso resultasse no aumento da taxa de sindicalização.
Novos interesses emergiram sem representação institucional. Na avaliação de Marcio, é um risco para a democracia e um desafio para todos os partidos.
Ele lembra que o próprio PT foi resultado de um processo de ascensão social que se deu no Brasil nos anos 70, durante a ditadura militar, com a rápida urbanização: vindos do campo, os novos operários tinham empregos em grandes empresas mas viviam em condições degradantes.
Àquela altura, sob a ditadura, os interesses do operariado encontraram representação em sindicatos, associações e nas Comunidades Eclesiais de Base ligadas à igreja Católica.
Entrevistar Marcio Pochmann é sempre uma tarefa agradável.
O economista ouve a pergunta, “recua” alguns passos e formula a resposta contextualizando historicamente.
Por isso, não se assusta com as manchetes extremamente negativas sobre a economia brasileira que dominam os jornais nos últimos meses.
A “dissonância”, diz ele, ainda resulta da incompreensão ou má vontade com o novo paradigma de enfrentamento da crise internacional adotado pelo ex-presidente Lula, em 2008.
Os críticos estão presos às antigas soluções neoliberais para enfrentar os desdobramentos da crise do neoliberalismo.
No Brasil, isso se traduz, segundo Marcio, em pelo menos duas propostas políticas distintas: a do PT, que acredita que é possível crescer com distribuição de renda; e a da oposição, que quer retomar a ideia de que primeiro é preciso crescer para depois distribuir o bolo.
Sobre os críticos à esquerda, o presidente da Fundação Perseu Abramo afirma que a sociedade brasileira tem características próprias em relação aos vizinhos latinoamericanos: muda devagar, mas de forma segura.
Relembra a oposição ao Bolsa Família e às cotas raciais, que foi duríssima no início do primeiro governo Lula, mas foi se diluindo ao longo dos anos. Hoje, as duas políticas contam com sólido apoio na opinião pública.
Marcio atribui a cautela petista, em parte, a exemplos históricos que deixaram marcas: o golpe de 64, que enterrou as reformas de base de João Goulart, e a derrota da campanha das Diretas, que adiou a implantação do projeto Esperança e Mudança, do antigo MDB — partido de oposição à ditadura –, que pretendia eleger Ulisses Guimarães presidente da República.
O presidente da Fundação Perseu Abramo acredita que parte importante do debate eleitoral deste ano será escancarar quem serão e quem não serão os ganhadores num eventual segundo mandato da presidente Dilma, já que ele acredita estar “no limite” o projeto do ex-presidente Lula que se sustentava na ideia de que todos podiam ganhar o tempo todo.
Ele lembra que apesar das mudanças que deram mais margem de manobra ao Brasil nos cenários político e econômico internacionais, nossa autonomia continua limitada pelo domínio dos Estados Unidos.
Destaca que o rearranjo de poder em Washington, para impor ao mundo o neoliberalismo, continua desafiando a autonomia de projetos nacionais, como se vê neste momento em que o dólar flutua em várias economias dependentes.
Sugerimos aos leitores que assistam a íntegra entrevista, que dá pistas sobre como o partido governista pretende encarar o debate deste ano eleitoral.

MÉDICA CUBANA QUER IR PARA MIAMI. QUE SE VAYA !

Conversa Afiada - Publicado em 05/02/2014


Acordo do Brasil é com a OPAS, viu Kamel ?

Dra Ramona, me engana que eu gosto !

O jornal nacional , com “pico” de audiência na casa dos 20 (mais perto de 10 do que de 30), dedicou 97 minutos à Dra Ramona, a media cubana que quer ir para Miami, segundo o Tijolaço:

QUE COISA FEIA, DRA. RAMONA…DIZER QUE QUER ASILO NO BRASIL SÓ DEPOIS DE IR À EMBAIXADA DOS EUA?


Ainda não apareceu tudo, mais vai aparecer.

A médica cubana do Caiado mentiu ontem descaradamente aos brasileiros.

Não disse que tinha ido, assim que chegou a Brasília, pedir asilo nos Estados Unidos.

(Os Estados Unidos, ao contrário do Brasil, não pagam a Cuba por ter educado uma multidão de médicos de povão, o que falta na terra do Tio Sam. Eles estimulam a fuga de médicos cubanos, concedendo visto de imigração preferencial e usando uma  organização chamada “Solidariedad sin fronteras, que paga uma bolsa de sete mil dólares para os que abandonarem o país e fizeram um cursinho para a revalidação do diploma. Mais barato que formar médico, não é?)

Mentiu também ao dizer que foi a Caiado porque estava sendo perseguida pela Polícia Federal brasileira. Estava – se é que estava – sendo procurada porque desaparecera.

Aliás, a história ainda está mal contada. Agora ela saiu cedo de Pacajá (7h) e foi a Marabá pegar um avião até Brasília.

Neste caso, só pode ter chegado a Brasília no final da tarde de um sábado e, a menos que já tivesse tudo combinado por alguém, não ia ter atendimento na missão diplomática, se é que teve.

A doutora não quer morar no Brasil, está na cara. Muito menos em Pacajá.

Ela quer ir para Miami.

Tem todo o direito de querer.

A dona Ramona pode querer ir morar em qualquer lugar do mundo, por nós, mas não venha de historinha mentirosa  de que policiais brasileiros a estão perseguindo e nem de usar a instituições brasileiras como trampolins para os Estados Unidos, mentindo.

Ninguém a está perseguindo, e a sua situação não precisa de nada além de uma hipótese para ser entendida.

Se um brasileiro entrar na Imigração americana dizendo que  assinou um contrato de trabalho que acha que paga pouco e por isso quer asilo nos EUA o que farão com ele? Convidam ele a sair ou o põe para fora direto, sem mais delongas?

Ainda vai aparecer mais coisa sobre as intenções da Dra. Ramona. Aguardem.

PS. Mais vergonhoso ainda foi o presidente do Conselho Federal de Medicina aplaudir essa manobra e dizer  que ela deve mesmo se asilar em outro país. Então o problema não é sua qualidade médica, mas não fazer concorrência aos médicos brasileiros. Porque o salário de R$ 10 mil que brasileiros recebem no “Mais Médicos”, não é de fome, é?

Navalha
O novo ministro da Saúde, Arthur Chioro, dá mais explicações sobre a Dra Ramona – não confundir com Yoani Sánchez, a amiga do Suplicy:
Sobre o impacto do Programa e os desligamentos
* O Programa Mais Médicos, em sete meses, chegou a marca de 6.658 médicos participantes. Os profissionais do Programa estão presentes em quase 40% dos municípios brasileiros. Eles atuam em 2.166 cidades, além de 28 Distritos Sanitários Indígenas.
* A atuação desses médicos, concentrados no Norte e Nordeste e nas regiões mais carentes e vulneráveis do país, impacta na assistência de 23 milhões de brasileiros. É o maior Programa de provimento de médicos já realizado no Brasil. Nesses sete meses, dentro do universo de mais de 6.600 participantes, foram 102 médicos desistentes, entre brasileiros e estrangeiros.
* Até o momento, todos os estrangeiros desligados do Mais Médicos retornaram ao seu país.
* Os motivos para o desligamento desses médicos são variados. Entre os mais comuns estão motivos pessoais e motivos de saúde.
* Dos médicos cubanos, que hoje somam 5.378 profissionais, 80,7% dos participantes do Programa, 22 foram desligados. A maior parte deles (17) por conta de problemas de saúde ou por problemas de saúde de seus familiares. Os outros cinco por motivos pessoais.
* Os desistentes representam 0,1% do total de médicos cubanos que vieram ao país. Os outros 99,9% estão em atividade, atendendo a população brasileira.
* A cooperação com a OPAS prevê a substituição dos médicos que, por qualquer motivo, tenham sido desligados do Programa, evitando que a população dos municípios atendidos fique desassistida.
Sobre o contrato com Cuba
* O contrato para atuação de médicos cubanos no Mais Médicos é realizado entre o Ministério da Saúde e a Organização Pan-Americana da Saúde, a Opas, braço da Organização Mundial da Saúde (OMS) na América Latina.
* A Opas é uma instituição com mais de 110 anos de existência e reconhecimento mundial. O modelo de cooperação firmado por meio da OPAS é semelhante ao modelo aplicado em mais de 60 países que mantém convênio com Cuba. Entre eles, estão países como Portugal, Itália e França.
* Pelo acordo de cooperação, a OPAS é responsável pela interlocução com o governo cubano e este, responsável pelo repasse do valor aos profissionais.
* O Ministério da Saúde considerou as mesmas condições fixadas pelo edital do Mais Médicos – bolsa de formação e ajuda de custo, por exemplo – para definir o repasse a OPAS.
* Os médicos cubanos têm os mesmos benefícios que os demais médicos participantes, como 30 dias de recesso, moradia e alimentação, além de ajuda no deslocamento para unidades mais distantes.
Sobre o processo de suspensão de Ramona Matos Rodriguez
* A médica cubana Ramona Matos Rodriguez está inscrita no Programa Mais Médicos, como participante do segundo ciclo e alocada em Pacajá, município do Pará.
* O Ministério da Saúde recebeu hoje ofício da Prefeitura de Pacajá atestando, como o próprio documento afirma, “a ausência injustificada por mais de 48 horas” da médica Ramona Matos Rodriguez e pedindo imediata substituição para garantir a continuidade da atenção à saúde da população.
* O Ministério da Saúde está providenciando o desligamento da médica Ramona Matos Rodriguez como preveem as regras do programa. A médica será substituída por outro profissional evitando prejuízos à população de Pacajá.
Em tempo, aos amigos navegantes de São Paulo: Padilha vem aí, com jaleco branco ! – PHA
Em tempo2: Kamel, cadê o DARF, Kamel … – PHA