"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

quinta-feira, maio 08, 2014

terça-feira, maio 06, 2014

Les classes moyennes trinquent, les riches vont bien, merci !


mediaLes plus luxueux bateaux de plaisance sont exposés au prestigieux salon nautique de Singapour, le 10 avril 2014.Charles Pertwee/Bloomberg via Getty Images
Le dernier rapport de l’OCDE recommande de «rendre la croissance plus inclusive». Autrement dit, que les richesses des uns profitent aux autres. Un vœu qu’il devient urgent de mettre en pratique au vu des derniers éléments que publie l’organisation montrant que les «bénéfices de la croissance ont été captés de façon disproportionnée par les plus hauts revenus», depuis le début des années 1980.
Si par bonheur vous étiez déjà riche il y a 25 ans, vous l’êtes certainement beaucoup plus aujourd’hui. On pourrait résumer ainsi le constat fait par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) qui vient de publier son dernier rapport. Pour preuve, le revenu moyen des 10 % les plus riches de la population était 9,5 fois supérieur à celui des 10 % les plus pauvres, alors qu’il n’était que 7 fois supérieur il y a 25 ans. 
Retomber dans la pauvreté
 
Cet écart qui ne cesse de s’élargir depuis les trois dernières décennies a eu pour conséquence dans certains pays riches comme les Etats-Unis, la France, le Canada ou l’Autriche, une réduction des classes moyennes. Dans ces pays, la part de revenus compris entre les 20 % les plus pauvres et 20 % les plus riches « a baissé au fil des années». Et selon les plus récentes données disponibles, ces disparités ne sont pas près de s’atténuer.
 
En effet, le taux portant sur les revenus les plus élevés est passé, dans les pays de l'OCDE, de 66 % en 1981 à 43 % en 2013. Dit plus brutalement, cela donne à peu de choses près « plus vous gagnez, moins vous payez ». Cette fragilisation des classes moyennes est particulièrement perceptible dans les régions où elles émergent, comme en Afrique. La moitié des 300 millions de personnes qui fait partie de cette catégorie sur le continent noir, court le risque de retomber dans la pauvreté « en cas de décès d’un membre de la famille ou d’un choc défavorable » met en garde le rapport.
 
Dans cette logique, l’OCDE a abaissé sa prévision de croissance pour 2014 à 3,4 % contre 3,6 % attendus en novembre dernier, tout en maintenant toutefois son pronostic de 3,9 % pour 2015. L’Organisation, créée à l’époque de la guerre froide, réunit 34 pays industrialisés. Dans la dernière édition de ses « Perspectives économiques mondiales », publiée le 6 mai 2014, elle souligne que la reprise amorcée aux Etats-Unis devrait « accélérer » tandis qu’un « redressement de l’activité devrait être moins marqué dans la zone euro ».
 
Faible baisse du chômage en France
 
L’OCDE met aussi en garde contre la décélération de certains pays émergents, notamment la Chine dont le taux de croissance se situe à 7,4 % soit le rythme le plus faible depuis dix-huit mois. L’accompagnement de ce ralentissement est « un défi majeur » pour l’organisation même si elle estime qu’il n’est pas alarmant et reflète simplement un fléchissement conjoncturel après une période de surchauffe.
 
Cela dit, les risques sont loin d’être derrière nous comme le rappelle l’OCDE : « Les tensions financières dans les marchés émergents pourraient bien faire dérailler la reprise mondiale », avertit-elle. Autre menace, « le recul de l’inflation dans la zone euro pourrait conduire à la déflation » ce qui entraînerait une baisse durable et néfaste des prix et… des salaires.
 
Le chômage a commencé de refluer par rapport aux niveaux sans précédent observés dans le sillage de la crise, mais plus de 44 millions de personnes devraient encore être sans emploi dans la zone OCDE à la fin de 2015, soit 11,5 millions de plus qu'avant la crise. Ainsi, la France métropolitaine ne verra baisser le chômage que « faiblement » pour se situer à 9,8 % à la fin de 2015 contre 9,9 % fin 2014. 

Autre facteur d’incertitude, les risques géopolitiques qui se sont accentués depuis le début de l’année. L’Organisation pointe notamment la crise ukrainienne qui a un impact négatif sur le climat des affaires en Russie, alors même que le pays est en récession, et sur ses liens économiques avec les partenaires occidentaux.

RCA: violent accrochage entre Sangaris et des rebelles à Boguila

Publié le 06-05-2014 Modifié le 06-05-2014 à 12:09

mediaMiliciens armés dans le village de Boguila, RCA, en mars 2014.AFP PHOTO/SIA KAMBOU
    Un accrochage s'est produit, lundi 5 mai, entre les forces françaises et un groupe armé à Boguila, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris ce mardi auprès de l'état-major des forces françaises. Une région théâtre, il y a une dizaine de jours, d'une attaque meurtrière contre un hôpital.
    Depuis l'attaque du 26 avril contre l'hôpital de Boguila, les autorités locales, la préfète de l'Ouham, la représentante du département au sein de Parlement de transition réclamaient une intervention dans la région. C'est certainement ce qui a poussé l'opération Sangaris à lancer une mission de reconnaissance entre Bossangoa et Paoua, dans des zones où la force française n'était pas déployée. « Un nouveau raid meurtrier était en préparation », assure une source militaire.
    Avant même d'arriver à Paoua, où les hommes de Sangaris devaient rejoindre la Misca, les Français ont été alertés. Une quarantaine de miliciens circulant en Pick-up et en motos, lourdement armés, ont été repérés descendant depuis la localité de Bémal à l'extrême Nord-Ouest, prés de la frontière avec le Tchad. Bémal, c'est là où s'étaient repliés leséléments identifiés comme étant des Seleka responsables de l'attaque de Boguila, il y a 10 jours. Ce qui a fait dire à l'état-major que le groupe repéré lundi était peut-être « la bande » à l'origine des exactions rapportées ces derniers jours.

    Trois heures de combats sans perte côté français

    Le groupe a été intercepté à l'entrée de Boguila en fin d'après-midi. Immédiatement assure l'état-major, « les miliciens ont engagé le combat. Ils ont tenté une manœuvre de débordement ». En clair, ils ont essayé d'encercler les Français.
    Sangaris a alors riposté avec force : tirs de mortiers, tirs de missiles antichars Milan et une frappe aérienne réalisée à partir d'un avion venant de Ndjamena. Les combats ont duré jusqu'à la tombée de la nuit. Selon un bilan donné par les militaires français il y a eu « plusieurs morts dans les rangs des assaillants et des véhicules détruits », sans plus de précision pour le moment. Toute la nuit, les patrouilles se sont poursuivies, mais une partie du groupe de miliciens serait parvenue à s'échapper.

    segunda-feira, maio 05, 2014

    A guerra soft da OTAN contra a Rússia




    Data de publicação em Tlaxcala: 04/05/2014




    Pobre OTAN. Malditos soviéticos. A generosa Organização do Tratado do Atlântico Norte (OTAN) gastou duas décadas “tentando construir uma parceria” com a Rússia. Mas agora, “claramente os russos declararam a OTAN adversária deles. Assim sendo, temos de começar a ver a Rússia, não mais como parceira, como adversária” – nas palavras do vice-secretário-geral da OTAN, Alexander Vershbow, ex-diplomata norte-americano/empregado do Pentágono.
    A lava ardente que pinga da boca de um abutre do Pentágono, a gemer que “a Rússia claramente está tentando reimpor a hegemonia”, é de dar vergonha no Vesúvio. Mas é só uma virada menor de roteiro, em Os Descartáveis (filme), [1]da OTAN. 
    A OTAN – ainda no processo de ser diariamente humilhada, humilhação épica, por um bando de pashtuns armados com Kalashnikovs no Afeganistão – começa agora a considerar “novas medidas defensivas” para deter a “Rússia-do-mal” e impedir que “agrida” membros da OTAN, principalmente os estados do Báltico. E implicará deslocar “número mais substancial de forças de combate aliadas para a Europa Oriental” – principalmente para a Polônia. Permanentemente. Ou, em pentagonês: “em rotação semipermanente de unidades em treinamento”. Como se ainda restasse alguma dúvida de que a Guerra Fria 2.0 aqui está para ficar. 
    A OTAN vai “debater” a questão – àquela maneira lá dela, de só agir em lama densa –, durante o verão; e os resultados serão anunciados numa reunião no País de Gales, em setembro, presidida por Imperador Barack Obama, em pessoa. 
    Qualquer analista esperto, não digerido pela matrix pentagonal, sabe que potências europeias chaves, Alemanha e França, que têm sólidas relações econômicas e de negócios com a Rússia, jamais entrarão nessa conversa fiada de Guerra Fria 2.0. Quanto a outros membros consideráveis da OTAN, estão simplesmente falidos e/ou têm melhor peixe (econômico) para fritar, em casa. 
    A opinião bem informada também sabe que, caso a Guerra Fria 2.0 por acaso progrida, o revide será lindo. Por exemplo, para começar: a Rússia fecha a Rede Norte de Distribuição, rota pela qual a OTAN está tentando fugir da vergonha que passou, está passando e passará, no Afeganistão.

    Vlad, o Contemplator

    Apesar disso tudo, a boataria pró-OTAN nunca para; não se vê “sinal algum” de retirada das tropas russas da fronteira ucraniana; os EUA estão fornecendo ajuda militar “não letal” à Ucrânia (estão mandando o quê? Tacos de beisebol?; forças terrestres norte-americanas estão sendo enviadas para a Polônia. E tudo isso, para combater militantes “separatistas” e “pró-Rússia” no leste da Ucrânia. 
    Lixo e mais lixo. Esse pessoal precisa estudar geografia, para nem falar do quanto precisam estudar a Carta da OTAN. A Ucrânia sequer é membro da OTAN, para começo de conversa. E a maioria dos ucranianos do leste não querem se autoanexar à Federação Russa. Querem ser províncias autônomas fortes, livres da interferência de Kiev, num quadro de Ucrânia federal, finlandizada. Basta alguém perguntar àqueles ucranianos que já controlam 23 cidades – e o número está aumentando – no Donbass, que produz 1/3 do PIB da Ucrânia. 

    Ao mesmo tempo, os adultos continuam a conversar – diferente do que fazem os servidores de Obama e de sua escola de diplomacia de delinquentes juvenis.[2] O presidente russo Vladimir Putin e a chanceler alemã Angela Merkel conversaram pelo telefone no Dia do Trabalhador. Putin mais uma vez repetiu que Kiev tem de pôr fim às repetidas investidas “antiterroristas” e cuidar de fazer amplo diálogo nacional. Mas não parece provável que façam. 
    O ministro da Defesa da Rússia, Sergei Shoigu também se sentiu no dever de recordar ao chefe do Pentágono Chuck Hagel que a Rússia não “invadirá” coisa alguma, se Kiev não usar força militar contra civis desarmados – exatamente do que trata a mais recente provocação, por Kiev, em Slavyansk. 
    A think-tankelândia nos EUA está freneticamente tentando mascarar a histeria da OTAN sobre“agressividade russa”, como se fosse “resposta ponderada”. Só enganam os desinformados. Depois de terem produzido um estado falido na Líbia, e fiasco no Afeganistão, o Robocop OTAN-global, está à procura de “propósito” e significado: não pode parar de fabricar inimigos. 
    Aplica-se um verniz ao nada, com o que está sendo descrito como mudança “do ponto focal estratégico” – do Afeganistão? – para os países Bálticos plus Polônia, Eslováquia, Hungria e República Tcheca. O Pentágono, como o vice-presidente Joe Biden, prometeu “treinamento ampliado” com “parceiros orientais da OTAN”. 
    Putin, entrementes, aplica Sun Tzu. Pode deixar-se ficar também, calmamente, pernas cruzadas, a contemplar as águas do Volga. Bem longe da loucurada sobre Moscou invadir “agressivamente” os estados do Báltico. Seria facílimo. Poderia ser feito num estalar de dedos; e a OTAN jamais saberia o que a atingiu. Mas Moscou não quer, ou não precisa, de escalada desse tipo. 

    Resumo: o Robocop OTAN-global só sobrevive se enfrenta ameaça mortal. Assim sendo, que melhor plataforma para ‘harmonizar’ a OTAN, que uma Rússia “hostil”? É isso, ou, então, a OTAN ficará lá, lambendo as feridas que os pashtuns abrem nela, no Hindu Kush.


    Notas

    [1] Orig. The Expendables (filme do herói Rambo, 2010, http://www.imdb.com/title/tt1320253/). No Brasil e em Portugal foi exibido como “Os mercenários”. Optamos por “descartáveis”, mais próximo do sentido de expendables [NTs].

    [2] 29/4/2014, Pepe Escobar: ‘Estratégia’ de Obama contra Rússia ‘pária’, Asia Times Online

    ‘Estratégia’ de Obama contra Rússia ‘pária’

    Data de publicação em Tlaxcala: 02/05/2014


    Pepe Escobar


    Traduzido por Coletivo de tradutores Vila Vudu



    O governo de Barack Obama parece amar o som de sanções unilaterais pela manhã. Talvez lhe soem com som de “vitória”.[1] 

    Sanções reais, duras à vera, se algum dia vierem a ser aplicadas, serão mais devastadoras para ospoodles da Organização do Tratado do Atlântico Norte (OTAN), não para Moscou. Enquanto isso, os adultos (da energia) continuam no business normal de sempre.[2] 

    Não há como compreender a Guerra Fria 2.0, sem um flashback até novembro de 2010, quando Vladimir Putin falou diretamente à indústria/business da Alemanha, propondo uma comunidade econômica de livre mercado, “de Lisboa a Vladisvotok”.[3] 

    O interesse alemão nesse relacionamento estratégico chave foi recíproco. Amplificado para outras nações, implica, no longo prazo, uma integração econômica/comercial plena entre União Europeia e Rússia, e, no quadro maior, um passo a mais na direção de Europa-Ásia. O que se traduz em anátema absoluto para a debilitada e viciada em Monopólio hiperpotência/hegemon. 

    Para toda a Think-tankelândia dos EUA, que fala e teoriza a perder o fôlego sobre “contenção” de “estado bandido” – o que, só até aí já é de morrer de rir, como se a Rússia fosse a Somália –, a abrangente “estratégia” do governo Obama seria algo sem paralelo no universo. Mas essa obra prima de diplomacia juvenil delinquente resume-se a “ignore Putin”.[4]

    Podem chamá-la de escola de diplomacia do “não gosto de você; não falo com você; estou de mal de você; tomara que você morra.” Comé que Talleyrand nunca pensou nisso?! Mas, com conselheiros tão espantosa, inacreditavelmente medíocres feito Ivo Daalder, ex-embaixador à OTAN, não surpreende que Obama não precise de inimigos.







    All we need is Lavrov[5]

    A histeria das sanções visa a obrigar o presidente Putin a curvar-se aos desejos do hegemon, como parte da “estratégia”; criar um “consenso internacional” para “isolar” a Rússia; e fazer dela “estado pária”. “Estado pária” que não para de fazer meganegócios, como todos veem.[6] 

    Pois ainda assim o pensamento desejante-delirante predominante dá voltas em torno de algum ‘estrangulamento’, agora contra a Rússia – como foi insistentemente tentado contra o Irã (ao qual os iranianos resistiram bravamente). Dentro da bolha em que vivem, os ‘teóricos’ desejantes-delirantes dos think-tanks já se autoconvenceram até de que Pequim ‘está conosco’ [com eles], sem se darem conta de que Pequim vê claramente a histeria de sanções + ‘doutrina do ignore-Putin’ como ramo do mesmo “pivoteêmo-nos para a Ásia” –, que é, essencialmente, projeto para conter militarmente a China. 

    No final, o Kremlin chegou à mesma conclusão: é inútil conversar com Washington. Afinal a lista de lavanderia do hegemon é sempre a mesma – o Kremlin não recebeu autorização de Washington para apoiar protestos no leste e no sul da Ucrânia; todo mundo tem obrigação de submeter-se aos neofazistas/aliados dos neofascistas mudadores de regime, de Kiev; e a Crimeia tem de ser “devolvida” – à OTAN –, para que a OTAN consiga expulsar Moscou do Mar Negro. 

    O mais recente sonho molhado de Washington seria interromper os embarques de gás, pela Gazprom, da Rússia para a União Europeia – ato de sabotagem comercial, que Moscou interpreta como ato de guerra. Enquanto isso, o “Plano A” de Washington/OTAN ainda é induzir o Kremlin a uma “invasão”, de tal modo que Putin possa ser (como de fato já está sendo) pintado como “o novo Hitler” e como ameaça absoluta à União Europeia. 

    A isso se resume o coquetel-Martini “contensão/isolamento”, de arrogância, ignorância, impotência e temeridade. Finesse diplomática? Esqueçam Obama. Em termos de verdadeiro diplomata em ação, sintam-se à vontade para assumir que “All we need is Lavrov”.[7]

    De volta à Guerra dos Tronos/Game of Thrones[8]


    Moscou tem várias vias para retaliar duramente, realmente, contra o hegemon: na Síria; no dossiê nuclear do Irã; na vergonhosa retirada da OTAN, do Afeganistão, pela Rede Norte de Distribuição que passa pela Rússia; no futuro do Afeganistão. 

    Se a Casa Branca e o Departamento de Estado dos EUA quisessem realmente prestar atenção ao modo como Putin enquadra o relacionamento entre o Ocidente e a Rússia, o Kremlin já o repetiu várias vezes. A Rússia espera ser respeitada pelos “nossos parceiros ocidentais”, os quais, desde 1991 tratam a Rússia não como “participante independente e ativo nas questões internacionais”, “com interesses nacionais próprios a serem levados em conta e respeitados”, mas como se fosse nação atrasada ou perigosa, a ser descartada e “contida”. 

    Os registros históricos mostram claramente que Washington não respeita interesses nacionais de ninguém; a única coisa que conta é que os tais interesses de outros têm de estar subordinados aos interesses de Washington. 

    O Kremlin, em resumo, convidou Washington a jogarrealpolitik. Não Monopólio. O governo Obama, no melhor dos casos – e já é muita generosidade –, joga Bingo. Moscou joga xadrez. Movimento ensandecido para gerar caos nas fronteiras oeste da Rússia, e ares de quem ‘ignora’ Putin, não mudarão em nada a defesa, pelo Kremlin, do que entende como interesses nacionais russos. 

    Digamos que o ‘projeto’ era tomar a Ucrânia, expulsar Moscou da base em Sevastopol e, assim, do Mediterrâneo leste; e na sequência tomar a Síria, de modo que o Qatar – não Irã-Iraque-Síria – tivesse ‘seu’ quinhão do Oleogasodutostão, via Jordânia e uma Síria governada pelos sunitas, em direção aos mercados da União Europeia. Esse ‘projeto’ está fracassando miseravelmente. 

    Mas o jogo das sanções continua (como continuou contra Cuba, Iraque, Irã). A Casa Branca já está cozinhando mais do mesmo. Nenhum adulto na Europa acompanhará o ‘projeto’. Até os poodlesfarejam que o governo Obama não se qualifica, sequer, para jogar Jogos dos Tronos no PlayStation 3. 

    Notas


    [5] Há ecos aí de “All you need is love”, dos Beatles, lançada em 1967. Perguntado, então, se seria canção de propaganda, Lennon respondeu: “Claro que sim. Sou artista revolucionário. Minha arte é dedicada a fazer mudar” (Mais em http://en.wikipedia.org/wiki/All_You_Need_Is_Love). Ouve-se emhttp://letras.mus.br/the-beatles/207/traducao.html [NTs].
    [7] 23/4/2014, Serguey Lavrov, entrevista à TV russa (ing.) traduzida emhttp://redecastorphoto.blogspot.com.br/2014/04/sergey-lavrov-norte-americanos-estao.html





    Ucrânia, Rússia, EUA e China: O que parece que ninguém está vendo

    Data de publicação em Tlaxcala: 20/04/2014
    The Saker El Saqr Балобан الصقر 
    Traduzido por  Coletivo de tradutores Vila Vudu

    OK, decidi escrever mais um postado, antes de parar para o descanso de Páscoa, porque o assunto vale a pena.
    Alguns de vocês perguntaram sobre o papel da China em tudo isso; quais os reais interesses dos EUA; como a União Europeia se está posicionando; e o que a Rússia quer ou não quer. E, mais ou menos envolvido nos detalhes dos eventos, nunca comentei algo que Putin, Lavrov e muitos outros importantes políticos russos vêm repetindo seguidas vezes:

    O que estamos vendo acontecer ante nossos olhos é o fim de um sistema internacional e o surgimento de outro, qualitativamente diferente.

    Interessante: Putin disse que, para ele, o ponto de não retorno foi ultrapassado quando os EUA e aliados no Conselho de Segurança da ONU e a OTAN, aberta e grosseiramente, distorceram a intenção do CS sobre a Líbia, e “ampliaram”, o que deveria ter sido uma “zona aérea de exclusão”, convertendo-a em “zona de tiro-livre” para atacar e bombardear a Líbia [claro que Putin via com perfeita clareza que a parte da Resolução em que se lia “todos os meios necessários para proteger civis” era convite descarado para que os anglo-sionistas “interpretassem” a Resolução como quisessem. Agora, Putin diz que “mentiram à Rússia”, para não culpar Medvedev por ter metido o pé num buraco muito fundo. Mas, aqui, isso não é relevante].

    Putin disse que, dali em diante, convenceu-se de que não é possível negociar com o Ocidente; que, simplesmente, dali em diante tratar-se-ia de deter o Ocidente. Então, aconteceu a Síria: pela primeira vez desde o fim da 2a. Guerra Mundial, os EUA decidiram fazer algo e foram impedidos por potência externa e do modo mais humilhante possível.

    A autuação dos russos no caso da Síria foi desafio direto à hegemonia mundial dos EUA. Foi entendida assim, claramente, em Washington; e agora, depois da crise na Ucrânia, os russos já admitiram tudo, abertamente.

    Assim sendo, eis o que realmente está em jogo na guerra civil na Ucrânia: para os EUA, se trata de punir a Rússia por ter-se atrevido a desafiar hegemonia mundial dos EUA; para a Rússia, se trata de deslocar essa hegemonia e substituí-la por um sistema internacional multipolar, no qual estados soberanos agem no limite da lei internacional.

    Pode-se dizer que, apesar de até a maioria do Conselho de Segurança ter-se oposto veementemente, a Rússia está tentando mostrar ao mundo que os EUA não são donos da ONU; que só representam 1/5 do P5; e são só 1/15 avos do Conselho de Segurança da ONU.

    O Ocidente acocorou-se em posição de total submissão aos EUA e às suas ferramentas de dominação sobre a Europa: a União Europeia e a OTAN. Europeus da Europa Central até se ofereceram voluntariamente para virar protetorado dos EUA, território à disposição para instalar sistemas de mísseis e prisões secretas da CIA.

    Com exceção do Irã e da Síria, o mundo árabe e muçulmano deixou-se vender em liquidação, uns para os EUA, outros para a Arábia Saudita, quase tudo ao mesmo tempo. A América Latina esforça-se muito, mas ainda depende pesadamente dos EUA; e a África só tenta sobreviver como possa.

    Quanto à Ásia, algumas partes estão entregues, como a Europa (Japão, Coreia); outros estão tentando manter perfil discreto; e a China está silenciosamente apoiando a Rússia, mas de modo externamente não declarado – apesar de a China ser o país que mais tem a ganhar, dentre todos do planeta, com uma mudança na ordem internacional.

    Os russos teriam preferido esperar, ganhar tempo. Mas a decisão dos EUA, de castigá-los pela ousadia de ter-se oposto a eles na Síria, literalmente forçou os russos escolher entre ou render-se e encolher-se, ou aceitar abertamente o desafio norte-americano e fincar pé.

    Repito aqui mais uma vez e quantas mais precisar repetir – Putin não teria outra escolha possível.

    E agora, com tudo isso já exposto, podem todos ter certeza absoluta de que a Rússia não está nesse jogo para voltar ao status quo ante.  Com incrível sinceridade e franqueza, ambos, Putin e Lavrov, declararam abertamente o objetivo do que fazem. E declararam pela televisão russa (Lavrov, no programa “Domingo à Noite com Vladimir Soloviev”; e Putin, na longa sessão (quase quatro horas) de entrevista ao vivo pela televisão, ontem).

    Então, esse é o objetivo dos russos: desalojar os EUA do papel de hegemon mundial. E esse objetivo implica esforço muito mais longo, sustentado e maior do que apenas forçar os doidos de Kiev a sentar à mesa de negociações.

    Dentre outras coisas, esse objetivo implica que a Rússia tem de:
    1) Forçar os europeus a perceber o preço escandaloso que estão pagando por serem vassalos obedientes e calados dos EUA; e lentamente meter uma cunha entre EUA e Europa.

    2) Forçar os EUA a admitir que não têm a força militar necessária para castigar nem – e ainda menos – “mudar regime” de todos que não agradem aos EUA.

    3) Encorajar China e outras potências asiáticas a alinharem-se abertamente ao lado da Rússia, exigindo que o Ocidente se submeta à lei internacional.

    4) Gradualmente substituir o dólar por outras moedas no comércio internacional e assim desacelerar o ritmo no qual o resto do planeta continua a financiar a dívida dos EUA.

    5) Criar condições para que América Latina e África consigam fazer escolhas sobre o próprio futuro e substituir o atual monopólio que favorece o Ocidente, no que tenha a ver com definir os termos das relações Norte-Sul.

    6) Apresentar outro modelo civilizacional que rejeita declaradamente o atual paradigma ocidental de sociedade comandada por elites pequenas e arrogantes.

    7) Desafiar a atual ordem econômica liberal e capitalista corporificada no Consenso de Washington e substituí-la por um modelo de solidariedade social e internacional (quem queira, pode chamar de “socialismo do século 21”).
    Todos os itens acima podem ser sintetizados numa palavra: re-soberanização.

    Desde que foi eleito, Putin mencionou várias vezes a necessidade de re-soberanizar a Rússia. A crise ucraniana forçou-o a revelar o objetivo final real de sua agenda: re-soberanizar todo o planeta.

    É plano de ordem muito alta e exigirá muitos anos, possivelmente décadas, até atingir o objetivo, embora eu, pessoalmente, sinta cada dia mais que a total incompetência e a infinita arrogância dos plutocratas-1% que governam o mundo ocidental continuarão a acelerar esse processo.

    A grande pergunta agora é:

    – o Império Anglo-Sionista pode seguir o exemplo do Império Soviético e deixar-se desmontar sem, para que isso aconteça, disparar massacre massivo e vastos banhos de sangue, enquanto despenca do alto abaixo?

    Claro que haverá violência, como também houve na extinta União Soviética. Mas se apenas conseguirmos evitar uma conflagração global ou, até, guerra em grande escala, já se poderá considerar bem-sucedida a empreitada, porque é quando os impérios estão desabando que eles se tornam mais imprevisíveis e mais perigosos.

    Espero ter respondido várias das perguntas postadas aqui. Muito obrigado.
    P.S.  Acabo de receber este vídeo incrível de uma mulher parar um APC (tanque de guerra) em Kramatorsk (Ucrânia) com as mãos nuas. Eu acho que ela poderia ser visto como um símbolo do que a Rússia quer fazer com o Império Anglo-Sionista: