"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

sexta-feira, julho 19, 2013

Irak: neuf morts dans des attentats

Le parisien -Publié le 18.07.2013, 17h57

Neuf personnes ont été tuées jeudi en Irak, notamment au nord-est de Bagdad où les attentats se multiplient, selon des sources médicale et policière.

Neuf personnes ont été tuées jeudi en Irak, notamment au nord-est de Bagdad où les attentats se multiplient, selon des sources médicale et policière.


 
Neuf personnes ont été tuées jeudi en Irak, notamment au nord-est de Bagdad où les se multiplient, selon des sources médicale et policière.
Trois jeunes hommes ont péri dans l'explosion d'un engin piégé dans la ville de Wajihiyah, au nord-est de Bakouba, elle-même à 60 kilomètres au nord de la capitale.
Un fermier et son épouse, tous deux agriculteurs, ont par ailleurs été tués par l'explosion d'une bombe magnétique placée sous leur véhicule dans la région de Dujaïl, non loin de Bakouba.
Quatre policiers venus enquêter ont ensuite été blessés quand leur véhicule a sauté sur une bombe placée sur le bord de la route.
Un autre fermier a été abattu par des hommes près de Balad, toujours dans le même secteur.
Bakouba et ses environs ont été la cible de multiples attaques ces derniers jours, dont l'une a fait trois morts mercredi parmi des enfants qui se baignaient dans une rivière.
Par ailleurs, deux personnes ont été tuées et cinq blessées dans un contre un poste de contrôle militaire au sud de Bagdad, et une femme a été abattue chez elle près de Kirkouk, dans le nord du pays.
Ces nouvelles violences portent à plus de 430 le nombre de tués depuis début juillet en Irak, et à plus de 2.690 le bilan des morts depuis le début de l'année, selon un bilan compilé par l'AFP sur la base de rapports des forces de sécurité confirmés de sources médicales.

Mali: violences et tension à Kidal à 9 jours de la présidentielle

tv5 monde - Bamako (AFP) - 19.07.2013 11:41

RUE DESERTE
voir le zoom : Un soldat malien à Kidal, le 26 mai 2006Un soldat malien à Kidal, le 26 mai 2006
afp.com - Kambou Sia
RUE DESERTE
afp.com - Kambou Sia
voir le zoom : Des soldats maliens patrouillent les rues de Kidal, le 27 mai 2006 
Des soldats maliens patrouillent les rues de Kidal, le 27 mai 2006
afp.com - Kambou Sia
RUE DESERTE
afp.com - Kambou Sia
Des violences entre Touareg et d'autres communautés noires ont fait au moins un mort à Kidal, berceau des Touareg dans le nord-est du Mali, et la tension restait vive vendredi, à neuf jours du premier tour de la présidentielle du 28 juillet.
Les violences ont débuté jeudi soir dans le centre de Kidal à la suite d'une rumeur qui s'est rapidement répandue sur l'arrivée de renforts de l'armée malienne dont la présence depuis le 5 juillet de quelque 150 éléments a déjà provoqué des tensions entre leurs opposants touareg et les autres communautés.
"Il y a eu des coups de feu entre un groupe de Touareg accusés d'être du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion) ou proches du MNLA, et des populations noires", a déclaré une source militaire africaine de la force de l'ONU au Mali, la Minusma, selon laquelle "il y a eu au moins un mort". Ces violences ont été confirmées par l'entourage du gouverneur de la ville.
Peu après, plusieurs personnes, "par peur" de ces violences, "se sont réfugiées au camp militaire de Kidal", a ajouté cette source africaine à la Minusma.
Jeudi soir, a affirmé cette source, "une rumeur selon laquelle un renfort de l'armée malienne" était arrivé à Kidal avait "vite fait le tour de la ville, certains affirmant avoir entendu des civils scander +Vive l'armée, Vive le Mali+, d'autres répliquant +Vive l'Azawad+ (nom donné au nord malien par les Touareg). Il y a eu des tirs et un civil a été tué".
Un proche du colonel Adama Kamissoko, gouverneur de Kidal revenu lundi dans cette ville pour préparer à la hâte la présidentielle, a confirmé "la mort d'un civil après des violences". "Des boutiques de personnes originaires de Gao (grande métropole du Nord à 300 km au sud de Kidal ont été saccagées" et "des dizaines de civils ont trouvé refuge au camp militaire". "Actuellement (vendredi matin) un calme précaire règne ici, toutes les boutiques des commerçants sont fermées", a-t-il ajouté.
Cette tension est même montée d'un cran dans le centre-ville où "un groupe de Touareg armés a mis le feu à une partie du marché de la ville", tandis qu'un autre groupe de Touareg, non armés, a "saccagé les domiciles privés, les boutiques", selon la source à la Minusma qui a ajouté: "Les rues sont vides et il y a au moins une quarantaine de blessés civils".
Interrogé par l'AFP à Bamako, le colonel Diarran (bien Diarran) Koné, du ministère de la Défense, a parlé, à propos des violences de la nuit de jeudi à vendredi, "de quatre morts et de beaucoup de blessés". Ces chiffres n'ont pas été confirmés par d'autres sources.
"Violation" de l'accord de paix
"Des éléments du MNLA sous la conduite de Moussa Yattara, déserteur de l'armée malienne, ont ciblé les maisons et les populations favorables" à l'unité du Mali, a-t-il accusé, et "il y a eu des morts et beaucoup de blessés parmi les populations concernées qui fuient pour se réfugier auprès du détachement militaire malien".
Il a appelé "la communauté internationale" à reconnaître "la violation" par le MNLA de l'accord de paix qu'il a signé le 18 juin à Ouagadougou avec le gouvernement malien de transition.
La ville de Kidal était occupée depuis février par les rebelles touareg du MNLA, jusqu'à leur cantonnement, qui s'est fait en parallèle à l'arrivée le 5 juillet de quelque 150 soldats maliens, conformément à l'accord de Ouagadougou.
Déjà mauvaises avant le début du conflit au Mali, dont tout le Nord a été occupé en 2012 par des jihadistes un temps alliés du MNLA, les relations entre communautés noires majoritaires au Mali et les "peaux rouges" (claires), membres notamment des communautés arabes et touareg, se sont, depuis, considérablement dégradées. Arabes et Touareg sont assimilés aux groupes jihadistes et à la rébellion, considérés comme les responsables des malheurs du pays.
Le premier tour de la présidentielle, censé amorcer la réconciliation et rétablir l'ordre constitutionnel interrompu par un coup d'Etat en mars 2012, doit se tenir à Kidal le 28 juillet comme dans le reste du Mali.
Mais ces violences et l'impréparation du scrutin dans la ville font craindre qu'il ne puisse avoir lieu comme prévu.
C'est la raison principale avancée jeudi par un des 28 candidats au scrutin, Tiébilé Dramé, artisan de l'accord de Ouagadougou au nom de Bamako, pour annoncer son retrait de la course.
M. Dramé a vivement critiqué la France qui intervient militairement au Mali depuis janvier contre les groupes jihadistes mais qui a exercé une forte pression sur Bamako pour que le scrutin ait lieu en juillet en sachant qu'il serait imparfait.
© 2013 AFP

L'Assemblée vote la création de la métropole du Grand Paris

france inter - politique -  du vendredi 19 Juillet à 12H50

les députés approuvent la création de la métropole du grand paris © reuters - 2013
PARIS (Reuters) - Les députés français ont approuvé vendredi la création d'une métropole du Grand Paris sous la forme d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI), malgré les votes défavorables de l'opposition de droite et du Front de gauche.

Le Sénat avait entériné la création des métropoles de Lyon et d'Aix-Marseille mais avait refusé la création d'une métropole parisienne telle que présentée dans le projet de loi.

L'Assemblée a adopté un amendement créant cette métropole dans le cadre du projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles.

Ce texte, présenté par Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation, prévoit de clarifier les responsabilités des collectivités et de l'Etat et d'affirmer le rôle des métropoles afin de conforter les dynamiques urbaines.

Il crée une métropole du Grand Paris qui regroupera la capitale, les communes des départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et les communes franciliennes appartenant à un EPCI comprenant au moins une commune de la petite couronne.

Un autre amendement a été voté qui prévoit que les conseillers des métropoles seront élus au suffrage universel direct à partir de 2020.

L'examen par les députés de ce projet de loi doit s'achever vendredi soir, l'Assemblée se prononçant mardi prochain par un vote solennel sur l'ensemble du texte que le Sénat examinera en seconde lecture à la rentrée.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse

O artigo da Reuters sobre Snowden

  resistir info - 19 jul 2013

por Glenn Greenwald [*]
Quando se dão muitas entrevistas em diferentes países e se diz essencialmente a mesma coisa repetidas vezes, como eu, os veículos quase sempre se dedicam a reembalar aquela mesma coisa, para que a entrevista que publicam dê a impressão de conter novidades, mesmo que não traga novidade alguma. É o caso do artigo da Reuters, hoje, [1] que pretende resumir minha entrevista ao jornal argentino La Nación. [2]


Como tudo que tenha a ver com os vazamentos da Agência de Segurança Nacional dos EUA, essa entrevista também está sendo ferozmente distorcida, para desviar a atenção das revelações propriamente ditas. Tudo é reescrito para atacar Edward Snowden e, secundariamente, para me atacar pessoalmente, por estarmos, supostamente, "chantageando" e "ameaçando" o governo dos EUA. Absurdo.


Que Snowden criou uma espécie de "conexão do homem morto" – para que documentos sejam divulgados no caso de ele ser assassinado pelo governo dos EUA – já havia sido noticiado há várias semanas [3] e o próprio Snowden já várias vezes sugeriu fortemente que fizera, sim, exatamente isso. Não significa que ele pense que os EUA estejam tentando assassiná-lo – e não pensa –, apenas que tomou precauções contra inúmeras eventualidades, inclusive essa (afinal, é perfeitamente razoável preparar-se para essa eventualidade, se se está enfrentando não qualquer inimigo mas, precisamente, o governo que passou a última década invadindo, bombardeando, torturando, 'entregando' prisioneiros a torturadores em prisões estrangeiras, sequestrando, encarcerando sem acusação formalizada, assassinando 'à distância' com drones, apoiando e financiando os piores ditadores e assassinos, e matando seus próprios cidadãos em golpes de assassinato pré-definidos).


Eis o que eu disse na entrevista ao jornal La Nacion – afirmações verdadeiras e nenhuma das quais, nem remotamente, teria algo a ver com ameaçar alguém:


1) O argumento sempre repetido de que Snowden teria a intenção de ferir os EUA é absolutamente desmentido pelo fato de que ele tem, sim, todos os tipos de documentos que mais rapidamente e mais seriamente podem hoje causar dano aos EUA, se divulgados.  E não publicou nenhum desses documentos. Quando nos entregou os documentos que entregou, Snowden várias vezes repetiu que aplicássemos a eles o nosso mais rigoroso critério de avaliação jornalística, para decidirmos que documentos deveriam ser publicados, com vistas a atender ao interesse público; e quais deveriam ser escondidos, sob o argumento de que o dano gerado pela publicação ultrapassaria o valor público que tivessem.


Se Snowden visasse a causar dano aos EUA, poderia já ter vendido todos os documentos, por quantia astronômica de dinheiro, ou já os teria divulgado indiscriminadamente, ou os teria entregado a inimigo estrangeiro. E não fez nada disso.


Snowden examinou cuidadosamente cada um dos documentos que nos entregou e ainda, depois disso, pediu que só se publicassem os que pudessem ser publicados sem causar nenhum dano desnecessário a quem quer que fosse: o mesmo critério que todos os veículos de imprensa comercial e whistleblowers usam sempre. A ampla maioria das revelações já feitas é um sinal de alerta, um 'apitar de consciência', para alertar contra a vigilância secreta e total, sobre todos nós, que o governo dos EUA estruturou e mantém em operação.


O meu argumento sobre isso, naquela entrevista, era claro, e o repeti várias e várias vezes: se Snowden quisesse agredir o governo dos EUA, poderia tê-lo feito facilmente, mas não o fez, o que está bem comprovado – como eu disse na entrevista – pelo fato de que tem, mas não divulgou, documentos que, sim, poderiam causar grave dano a inúmeros programas mantidos pelo EUA.


Snowden não tem qualquer desejo de prejudicar os EUA. O que ele quer é lançar luz sobre os programas de vigilância, para que o problema possa ser democraticamente debatido. Por isso, nenhuma das revelações já publicadas pode ser apresentada, nem de longe, como danosa à segurança nacional dos EUA ou à reputação e credibilidade de funcionários dos EUA que fizeram aquelas coisas e, na sequência, mentiram sobre elas.


2) O governo dos EUA está agindo sob o ímpeto da mais feroz irracionalidade.


A crítica mais recente é que Snowden está na Rússia, não em outro país 'neutro'. Mas Snowden não está na Rússia porque tenha escolhido o país. Só está lá porque os EUA o impediram de sair: primeiro, lhe caçaram o passaporte (sem qualquer devido processo legal ou sentença); depois, pressionaram países aliados para que lhe negassem direito de voar em espaço aéreo territorial daqueles países (chegando ao cúmulo de forçar o pouso de avião presidencial no qual viajava presidente democraticamente o eleito de um estado soberano, apenas porque havia a suspeita de que Snowden estivesse a bordo); depois, forçaram pequenos países a impedir que o avião pousasse para reabastecer.


Dada a quantidade extraordinária de documentos que Snowden carrega com ele e a gravidade de muitos daqueles documentos, eu disse, naquela entrevista, que me parecia inacreditavelmente ridículo que o governo dos EUA tivesse praticamente obrigado Snowden a permanecer na Rússia – o que faz sentido zero, se se pensa nos documentos que Snowden carrega.


3) Perguntaram-se se eu imaginava que o governo dos EUA empreenderia algum tipo de ataque físico contra Snowden, caso tentasse viajar para a América Latina, ou, mesmo, que os EUA chegariam ao ponto de derrubar o avião em que ele viajasse. Foi quando eu disse que nada seria tão completamente contraproducente, uma vez que – como vários jornais e blogs já haviam noticiado – qualquer ataque desse tipo imediatamente dispararia uma avalanche de revelações, porque nos libertaria, a nós, jornalistas, de ter de examinar cada documento e decidir responsavelmente, como sempre fizemos até agora.


E eu disse também, naquela entrevista, que o governo dos EUA deveria, isso sim, rezar e pedir a Deus pela segurança de Snowden, em vez de se por a ameaçá-lo ou tentar agredi-lo ou feri-lo.


Nada disso tem qualquer coisa a ver comigo: não tenho acesso aos documentos do "seguro" de Snowden e não tenho papel algum no plano que ele construiu para se proteger. Reporto os documentos que ele diz que tem as precauções que disse que tomou para se proteger contra a ameaça que ele pressente contra seu bem-estar. Isso não implica qualquer ameaça. São fatos. Lamento se não agradam a todos, mas nem por isso deixam de ser fatos.


Antes de a identidade de Snowden ser revelada como 'apitador de consciência' [orig. whistleblower ], escrevi:


"Desde que o governo Nixon invadiu o consultório do psicanalista de Daniel Ellsberg, a tática do governo dos EUA sempre tem sido atacar e demonizar os 'apitadores de consciência', como artifício para distrair a atenção do que eles expunham de malfeitorias do próprio governo, e para destruir a credibilidade do mensageiro, para que as pessoas deixassem de dar atenção à mensagem. O que se vê hoje, no caso de Snowden é, só, repetição da mesma tática." [4]


E é o que é: mais um esforço para distrair a atenção, para que ninguém se atenha à substância das revelações. (Hoje, Melissa Harris-Parry, âncora do noticiário matinal na rede MSNBC, culpou Snowden pelo fato de a mídia estar dando mais atenção a ele do que às revelações sobre a Agência de Segurança Nacional dos EUA: [5] como se ela não tivesse programa seu, que vai ao ar duas vezes por semana, no qual poderia falar o quanto quisesse sobre as revelações que diz considerar tão importantes.


Compare-se (a) a atenção que tem sido dada ao drama do asilo de Snowden e a alegados traços do seu caráter, e (b) a atenção dada à substância das revelações sobre espionagem em massa, indiscriminada, pela Agência de Segurança Nacional dos EUA. 


Ou comparem-se (a) as repetidas manifestações em órgãos da imprensa norte-americana, no sentido de que Snowden (e outros que estão trabalhando para denunciar a espionagem em massa na Agência de Segurança Nacional) sejam tratados como criminosos, e (b) a virtualmente nenhuma manifestação, na mídia dos EUA, no sentido de que o diretor da Inteligência Nacional, James Clapper, seja tratado como criminoso por mentir ao Congresso.


A invenção de alguma nova "ameaça" é, só, mais um esforço para falar de qualquer coisa, exceto as revelações de que o governo dos EUA mente ao Congresso e de que a Agência de Segurança Nacional dos EUA, apoiada em premissas muito duvidosas do ponto de vista da legalidade, espiona todos os cidadãos norte-americanos (além de espionar o resto do mundo).


Ontem era outra coisa, amanhã inventarão uma terceira ou quarta coisa. Como já disse nessa entrevista a Falguni Sheth publicada hoje em Salon, [6] é atitude típica dos EUA: no resto do mundo mídia e analistas focam-se no conteúdo das revelações; nos EUA, os jornalistas e especialistas midiáticos mantêm-se obcecadamente a falar de qualquer coisa, exceto do conteúdo das revelações.


Haveria inúmeras vias acessíveis para que Snowden divulgasse os documentos que decidira divulgar. Ele escolheu a que lhe pareceu mais responsável: procurar jornais e jornalistas nos quais confiava e cobrar que a divulgação fosse feita com responsabilidade. O esforço para desmoralizá-lo e apresentá-lo como uma espécie de traidor não encontra nenhuma confirmação nos fatos. Toda a entrevista tratou desse aspecto.


Quem queira saber quem, de fato, teve comportamento criminoso e causou dano grave aos EUA, não terá dificuldades para descobrir [7]   [8]   [9] – e fará trabalho mais produtivo que o de demonizar quem tanto se arriscou para tocar o apito e alertar as pessoas contra, precisamente, aqueles crimes. Mas, como já disse, e aqui repito, nada disso nos impedirá, nem por um momento, de continuar a informar sobre os muitos casos de espionagem e vigilância interna pela Agência de Segurança Nacional dos EUA que ainda não vieram a público.

13/Julho/2013
[1] www.reuters.com/...

[2] A entrevista está em www.lanacion.com.ar/... (castelhano)
[3] www.thedailybeast.com/...
[4] www.guardian.co.uk/...
[5] tv.msnbc.com/2013/07/13/edward-snowden-come-on-home/
[6] www.salon.com/...
[7] www.salon.com/2013/07/01/this_man_is_still_lying_to_america/
[8] www.nytimes.com/2013/06/28/opinion/the-criminal-nsa.html?pagewanted=all&_r=2&
[9] www.ibtimes.com/...

Ver também:
  • Prémio Nobel da Paz para Snowden , petição
  • Uma decisão moral , Edward Snowden
  • A NSA e os seus prestativos ajudantes , Edward Snowden
  • Um apelo às armas da codificação , Julian Assange
  • The NSA Is Building the Country's Biggest Spy Center , James Bamford

    [*] Jornalista.

    O original encontra-se em www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jul/13/reuters-article-dead-man-s-switch
    Tradução de Vila Vudu.

    Polícia detém dezenas de apoiantes de Alexei Navalny

    darussia.blogspot - Quinta-feira, Julho 18, 2013

    A polícia da capital russa deteve pelo menos 60 pessoas que saíram para as ruas do centro de Moscovo para protestarem contra a condenação de Alexei Navalny, conhecido advogado e blogger russo, a cinco anos de prisão por “desvio de fundos”, informam as organizações de defesa dos direitos do homem.
    “Ao lado da Praça Manejnaia foram detidos 38 pessoas ao todo”, informa a ONG russa “OVD-Info”.
    Manifestantes em várias ruas do centro de Moscovo disseram, por telefone, à Lusa, que o número de detidos “deverá ser bem maior”. A polícia, por enquanto, não revelou números oficiais sobre detenções.
    Segundo dirigentes da oposição ao Presidente Vladimir Putin, a manifestação de protesto reuniu cerca de dez mil pessoas, maioritariamente jovens, enquanto a polícia fala em cerca de dois mil e quinhentos manifestantes.
    Entretanto, a Procuradoria Geral da Rússia, que pediu a detenção de Alexei Navalçny logo após a condenação pelo tribunal de primeira instância, proposta que o juiz aceitou, veio, ao fim da tarde, defender que o advogado e blogger, que tem denunciado numerosos casos de corrupção no país, pode sair em liberdade até que o apelo dos advogados de defesa seja julgadopor instâncias superiores.
    O Tribunal de Kirov vai reunir-se amanhã para analisar o pedido da Procuradoria-Geral e Navalni poderá sair em liberdade condicional no mesmo dia.
    Conhecidos advogados russos afirmaram, em declarações à agência Rias-Noviosti, que se trata de um caso único na justiça russa.
    “Caso muito estranho. Se o juiz decide prender um homem realmente, e não condicionalmente, então prende-o no tribunal. A lei não prevê que depois da condenação a pessoa continue em liberdade”, considerou a advogada Oksana Mikhalkina.
    “Recordo de alguns casos semelhantes, mas só na era soviética, quando o juiz ditava uma sentença, mas a pessoa continuava em liberdade até que ela entrasse em vigor”, afirma o advogado Andrei Melnikov.
    A condenação de Navalny provocou uma forte onda de protestos no interior e exterior da Rússia. Em várias cidades do país realizaram-se manifestações de apoio ao blogger. Em São Petersburgo, os protestos reuniram mais de 500 pessoas, 40 das quais foram detidas.

    Alexei Navalny, 37 anos, advogado e ‘blogger’ que se tornou conhecido por revelar casos de corrupção e que liderou o movimento de protesto contra o presidente Vladimir Putin, foi condenado a cinco anos num campo de trabalho por desvio de dinheiro, condenação que já foi criticada também pela União Europeia, Estados Unidos, Alemanha, França e Reino Unido.

    Os caminhos de Dilma para a governabilidade



    Autor: 
    Coluna Econômica
    Todo setor organizado precisa exercitar a visão prospectiva para balizar suas ações. Há que se ter sensibilidade para identificar a dinâmica dos grandes fatores centrais determinantes do futuro, fugindo do imediatismo das medidas pontuais.
    Se seis meses atrás o governo Dilma Rousseff conseguisse identificar a dinâmica desses fatores:
    1. Desgaste com seu governo em círculos formadores de opinião.
    2. Desgaste com a opinião pública midiática por conta da campanha sistemática da mídia.
    3. Desgaste com o mercado devido à dubiedade das contas fiscais.
    4. Desgaste com movimentos sociais e sindicatos, partidos políticos e associações empresariais devido à falta de diálogo.
    poderia estar há seis meses agindo pro-ativamente sobre cada um.
    Obviamente seria difícil prever a explosão das redes sociais. Mas os demais fatores estavam no horizonte.
     ***
    O desafio agora é aproveitar as lições e preparar a estratégia para os próximos semestres.
    Os dados centrais de análise:
    1. Economia - Apesar da perspectiva de algumas boas notícias na frente econômica - sucesso nas concessões e inflação refluindo um pouco -, o quadro econômico tende a se agravar. Ao contrário do que diz Guido Mantega, o crédito bancário não irá se recuperar; há dados do varejo demonstrando desaceleração do consumo; e as contas externas continuarão se deteriorando.
    2. Velha opinião pública - A guerra da informação se acirrará, ainda mais após a velha mídia constatar a fragilização da candidatura Dilma em 2014.
    3. Nova opinião pública - Classe média, direita, esquerda, partidos, sindicatos, todos parecem dispostos a mostrar a musculatura nas manifestações de rua e nas redes sociais.
    4. Justiça - A eleição da OAB (Ordem dos Advogados do Brasil), o fim do mandato de Roberto Gurgel na Procuradoria Geral da República (PGR), e a indicação de Ministros maduros para o STF (Supremo Tribunal Federal) refrearão as interferências políticas do órgão. Mas novos movimentos de opinião pública  têm efeitos imprevisíveis sobre o STF.
    5. Congresso – Não  se encontra um parlamentar sequer que se sinta participante do projeto de governo de Dilma - seja do PT ou de partidos da base.
    ***
    O xadrez da política, para o governo Dilma, consistirá em administrar a exacerbação atual da política, em um ambiente econômico desfavorável, sem permitir a erosão da base de apoio parlamentar.
    Ações:
    1. Preparar a opinião pública para os baixos resultados econômicos do segundo semestre e criar expectativas favoráveis para o próximo ano.
    2. Preparar, desde já, um conjunto de políticas a serem trabalhadas com participação ampla dos setores envolvidos. E planejar a divulgação para se contrapor à safra de más notícias econômicas.
    3. Sair definitivamente do isolamento, institucionalizando a interlocução com os diversos setores sociais. Reuniões esporádicas não serão suficientes.
    4. Monitorar de forma profissional o universo de notícias, de maneira a esclarecer e evitar a formação de ondas.
    5. Recompor a interlocução com o Congresso. A partir de 20 de agosto há o risco da derrubada em série dos vetos às medidas provisórias.
    6. Uma reforma ministerial, de preferencia com reestruturação dos Ministérios, para servir de ponto de corte para a nova etapa.

    O pedido de falência da cidade de Detroit

    Do Estadão
    Berço da indústria automobilística americana, o município teria uma dívida em torno de US$ 18 bi
    Altamiro Silva Júnior, correspondente
    NOVA YORK - A cidade de Detroit, que já foi conhecida como um dos maiores polos da indústria automobilística do mundo, no estado norte-americano de Michigan, entrou na tarde desta quinta-feira com pedido de falência. É o maior pedido de falência de uma cidade na história dos Estados Unidos. A dívida do município seria algo perto de US$ 18 bilhões.
    O governador de Michigan, Rick Snyder, destacou em um comunicado à imprensa que o pedido de falência era a única opção possível para restaurar a cidade e conseguir oferecer aos residentes os serviços públicos necessários. Na nota, ele diz que de cada dólar que a cidade arrecada, 38 centavos vão para o pagamento de dívidas, custos legais e outras obrigações. A projeção era que em 2017, esse nível subiria para 65 centavos.
    A cidade vem perdendo fábricas e habitantes e a imprensa dos EUA sempre se refere ao município como "cidade fantasma". Detroit chegou a ter dois milhões de habitantes nos anos 50 e 60, auge da indústria automobilística norte-americana, mas agora tem cerca de 700 mil. Um em cada cinco imóveis está abandonado.
    Desde a crise financeira mundial, que afetou fortemente o setor automobilístico, levando por exemplo, a General Motors a pedir concordata, a situação da cidade vem se deteriorando e o orçamento municipal definhando.
    Na prática, Detroit entrou com pedido de proteção com base no código falimentar dos EUA, o chamado Capítulo 9. Após a entrada do pedido, há um prazo legal de 30 a 90 dias para avaliar a elegibilidade da cidade para estar protegida dentro deste código. Se o pedido de falência for aceito, uma das hipóteses é que ativos municipais sejam vendidos para fazer face ao pagamento dos credores.
    Além de Detroit, cidades menores dos EUA abaladas pela crise de 2008 entraram nos últimos anos com pedido de falência. Uma delas foi Stockton, na Califórnia. Com cerca de 300 mil habitantes, o município entrou com pedido em junho do ano passado.

    Onde está a recuperação da economia americana que está puxando o dólar para cima? Será, com dizem no jargão das redes sociais FAKE?

    Lula sobre o Irã. Obama traiu !


    Publicado em 18/07/2013

    Sabe qual é a conclusão ? Não pode ter um novo ator ! Eles não deixam !
    É verdade que você não acredita no Holocausto ? Se for, é o único !
    O presidente Lula fez uma revelação sobre o papel do Brasil na negociação para evitar a crise entre o Irã e os países ricos, por causa do programa nuclear.

    Esta é a primeira vez que Lula dá detalhes de como foi traído por Barack Obama e os países ricos.

    O relato fez parte de sua participação na série de palestras “2003-2013 – Uma Nova Política Externa – Conferência Nacional”, que se realiza desde segunda-feira na Universidade Federal do ABC (criada pelo Presidente Lula), no campus de São Bernardo.

    Segue-se uma reprodução livre do depoimento de Lula:


    Lula conta que não conhecia o presidente do Irã, Ahmadinejad.

    Encontrou com ele em Nova York e perguntou: você não acredita no Holocausto ?

    Se for isso, você é o único que não acredita !

    Ahmadinejad respondeu: não foi isso o que eu quis dizer.

    O que eu quis dizer é que morreram 70 milhões na Segunda Guerra e fica parecendo que só morreram os judeus.

    Então, disse o Lula: a pior coisa num político é não se fazer entender.

    Então vá lá e diga. Mas, reconheça que os judeus não morreram na Guerra ! Foi um genocídio !

    Aí, Lula disse a Ahmadinejad que queria para o Irã o mesmo que quer para o Brasil: enriquecer urânio e usar para fins científicos e para a energia nuclear. Fora disso, não tem o meu apoio.

    Aí, Lula chegou e perguntou ao Obama: você já conversou com o Ahmadinejad ? Não, ele respondeu.

    À Merkel: você já conversou ? Não.

    Ao Sarkozy: você já conversou com Ahmadinejad ? Não.

    Ao Gordon Brown. Não !

    Ao Berlusconi: não !

    Como é possível que dois chefes de Estado não possam conversar sobre um problema ?, se perguntou Lula.

    Aí, Lula achou era possível tentar um acordo.

    E se comprometeu a ir a Teerã para que Ahmadinejad deixasse a Agência Internacional de Energia Atômica (da ONU) ir inspecionar as instalações nucleares iranianas.

    Lula cansou de ouvir da Hillary Clinton para não ir – imita a voz fanhosa de Hillary – , porque seria uma ingenuidade.

    Lula estava em Moscou, com o presidente Mevdev, e ligaram dos Estados Unidos: você é um ingênuo, não vá lá.

    Lula passou dois dias no Irã com o ministro Celso Amorim.

    Esteve com o presidente do Congresso, com o grande líder Khamenei e com Ahmadinejad.

    Eu disse pra ele: perdi todos os meus amigos.

    A minha querida imprensa democrática me bate pra cacete.

    Eu não saio daqui sem um compromisso.

    Negociamos até meia noite.

    Combinamos que no dia seguinte, às 9h da manhã, assinaríamos um acordo.

    Aí, o Sarkozy telefonou: o Ahmadinejad não cumpre o que promete. Tem que fazer ele assinar.

    Às 9h da manha, o Ahamadinejad pergunta se não dava para ser só de boca.

    Sabe o que todo mundo diz de você ?, Lula pergunta. Sabe ? Que você não cumpre o que promete.

    Só saio daqui com papel escrito !

    Dez dias antes de viajar, o Obama tinha mandado uma carta ao Lula com os pontos que achava inegociáveis na questão nuclear iraniana. O que o Ahmadinejad tinha que topar fazer.

    A carta-compromisso que o Ahmadinejad assinou cumpria tudo o que o Obama pediu !

    Dias depois, a agência Reuters publicou a carta de Obama e estava tudo lá: na carta que o Ahmadinejad assinou.

    Eu achei, disse o Lula, que, quando o Celso Amorim – e Lula elogiou muito o trabalho de Amorim – anunciasse a próxima ida da Agência Internacional de Energia Nuclear a Teerã, e divulgasse a carta,  a crise amainasse.

    Mas, não !

    Os países ricos aumentaram a pressão sobre Ahmadinejad.

    Que aquela carta não valia !

    Sabe qual é a minha conclusão ?, perguntou Lula.

    Que eles (os ricos) não querem que exista um novo ator !

    O Brasil ? Não ! Não se meta ! O Oriente Médio não é coisa pra você !

    É coisa nossa !

    Ah, é ?

    Então, se a ONU foi capaz de criar o Estado de Israel, por que não cria o Estado Palestino ?

    (Essa é uma reprodução não literal de um trecho da palestra de Lula, feita por Paulo Henrique Amorim, que a assistiu, ao vivo, no Conversa Afiada)

    quinta-feira, julho 18, 2013

    Imagem do Dia

    nucleomilitarblog - quinta-feira, julho 18, 2013 por Fabricio Gustavo Dillenburg

    Os serviços secretos militares alemães – MAD – detectaram em 2012 cerca de 400 extremistas infiltrados no exército, 300 de extrema direita e outros 50 radicais islâmicos. Os infiltrados foram expulsos das forças armadas, informou o presidente do MAD, Ulrich Birkenheier (na imagem), em entrevista à rádio pública “Deutschlandfunk”, após afirmar que “o extremismo não tem lugar no exército alemão”. As explicações do MAD estão de acordo com as informações sobre uma suposta presença crescente de simpatizantes da extrema direita nas forças armadas. O governo de Angela Merkel decidiu em 2011 suspender o serviço militar obrigatório, com o objetivo de fazer uma reforma nas forças armadas e reduzir gradualmente seus efetivos, de 240 mil naquele ano para um máximo de 185 mil. Com isso se quebrou aquele que foi um princípio vigente desde a instauração do serviço militar obrigatório em 1957, segundo o qual as forças armadas deveriam ser um reflexo da sociedade e ter em seu seio todas as classes. Com a profissionalização se temia que os radicais de uma ou outra tendência buscassem preferencialmente o alistamento, por isso o MAD se comprometeu em aumentar a monitoração desses efetivos. Durante os anos 1990 a efetividade da espionagem militar alemã foi questionada ao se revelar que a agência havia recrutado um conhecido neonazista, Uwe Mundlos, que anos depois integrou a célula Clandestinidade Nacionalsocialista (NSU). Esse grupo assassinou nove imigrantes entre 2000 e 2007 – oito turcos e um grego -, assim como uma agente policial. A única responsável pelos crimes que ainda vive, Beate Zschäpe, está sendo julgada em Munique. Mundlos e o outro membro do trio, Uwe Böhnhardt, se suicidaram em uma caminhonete ao serem encurralados pela polícia após um assalto a um banco, o que revelou a existência do grupo. (Clipping - Fonte: Terra/EFE)

    Mercosul, a nova Alca e a China

    resistir info - 18 jul 2013

    por Samuel Pinheiro Guimarães [*]
    Samuel Pinheiro Guimarães. 1. Todo o noticiário sobre Mercosul, Aliança do Pacífico, Parceria Transpacífica e China tem a ver com um embate ideológico entre duas concepções de política de desenvolvimento econômico e social.

    2. A primeira dessas concepções afirma que o principal obstáculo ao crescimento e ao desenvolvimento é a ação do Estado na economia.

    3. A ação direta do Estado na economia, através de empresas estatais, como a Petrobrás, ou indireta, através de políticas tributárias e creditícias para estimular empresas consideradas estratégicas, como a ação de financiamento do BNDES, distorceria as forças de mercado e prejudicaria a alocação eficiente de recursos.

    4. Nesta visão privatista e individualista, uma política de eliminação dos obstáculos ao comércio e à circulação de capitais; de não discriminação entre empresas nacionais e estrangeiras; de eliminação de reservas de mercado; de mínima regulamentação da atividade empresarial, inclusive financeira; e de privatização de empresas estatais conduziria a uma eficiente divisão internacional do trabalho em que todas as sociedades participariam de forma equânime e atingiriam os mais elevados níveis de crescimento e desenvolvimento.

    5. Esta visão da economia se fundamenta em premissas equivocadas. Primeiro, de que todos os Estados partem de um mesmo nível de desenvolvimento, de que não há Estados mais e menos desenvolvidos. Segundo, de que as empresas são todas iguais ou pelo menos muito semelhantes em dimensão de produção, de capacidade financeira e tecnológica e de que não são capazes de influir sobre os preços. Terceiro, de que há plena liberdade de movimento da mão-de-obra entre os Estados. Quarto, de que há pleno acesso à tecnologia que pode ser adquirida livremente no mercado. Quinto, de que todos os Estados, inclusive aqueles mais desenvolvidos, seguem hoje e teriam seguido no passado esse tipo de políticas.

    6. Como é óbvio, estas premissas não correspondem nem à realidade da economia mundial, que é muito, muito mais complexa, nem ao desenvolvimento histórico do capitalismo.

    7. Historicamente, as nações hoje altamente desenvolvidas utilizaram uma gama de instrumentos de política econômica que permitiram o fortalecimento de suas empresas, de suas economias e de seus Estados nacionais. Isto ocorreu mesmo na Inglaterra, que foi a nação líder do desenvolvimento capitalista industrial, com a Lei de Navegação, que obrigava o transporte em navios ingleses de todo o seu comércio de importação e exportação; com a política de restrição às exportações de lã em bruto e às importações de tecidos de lã; com as restrições à exportação de máquinas e à imigração de "técnicos".

    8. Políticas semelhantes utilizaram a França, a Alemanha, os Estados Unidos e o Japão. Países que não o fizeram naquela época, tais como Portugal e Espanha, não se desenvolveram industrialmente e, portanto, não se desenvolveram.

    9. Se assim foi historicamente, a realidade da economia atual é a de mercados financeiros e industriais oligopolizados em nível global por megaempresas multinacionais, cujas sedes se encontram nos países altamente desenvolvidos. A lista das maiores empresas do mundo, publicada pela revista Forbes, apresenta dados sobre essas empresas cujo faturamento é superior ao PIB de muitos países. Das 500 maiores empresas, 400 se encontram operando na China. Os países altamente desenvolvidos protegem da competição estrangeira setores de sua economia como a agricultura e outros de alta tecnologia. Através de seus gigantescos orçamentos de defesa, todos, inclusive a Alemanha e o Japão, que não poderiam legalmente ter forças armadas, subsidiam as suas empresas e estimulam o desenvolvimento cientifico e tecnológico. Com os programas do tipo "Buy American" e outros semelhantes, privilegiam as empresas nacionais de seus países; através da legislação e de acordos cada vez mais restritivos de proteção à propriedade intelectual, dificultam e até impedem a difusão do conhecimento tecnológico. Através de agressivas políticas de "abertura de mercados" obtém acesso aos recursos naturais (petróleo, minérios etc) e aos mercados dos países periféricos, em troca de uma falsa reciprocidade, e conseguem garantir para suas megaempresas um tratamento privilegiado em relação às empresas locais, inclusive no campo jurídico, com os acordos de proteção e promoção de investimentos, pelos quais obtém a extraterritorialidade. Como é sabido, protegem seus mercados de trabalho através de todo tipo de restrição à imigração, favorecendo, porém, a de pessoal altamente qualificado, atraindo cientistas e engenheiros, colhendo as melhores "flores" dos jardins periféricos.

    10. A segunda concepção de desenvolvimento econômico e social afirma que, dada a realidade da economia mundial e de sua dinâmica, e a realidade das economias subdesenvolvidas, é essencial a ação do Estado para superar os três desafios que tem de enfrentar os países periféricos, ex-colônias, algumas mais outras menos recentes, mas todas vítimas da exploração colonial direta ou indireta. Esses desafios são a redução das disparidades sociais, a eliminação das vulnerabilidades externas e o pleno desenvolvimento de seu potencial de recursos naturais, de sua mão de obra e de seu capital.

    11. As extremas disparidades sociais, as graves vulnerabilidades externas, o potencial não desenvolvido caracterizam o Brasil, mas também todas as economias sulamericanas. A superação desses desafios não poderá ocorrer sem a ação do Estado, pela simples aplicação ingênua dos princípios do neoliberalismo, de liberdade absoluta para as empresas as quais, aliás, levaram o mundo à maior crise econômica e social de sua História: a crise de 2007. E agora, Estados europeus, pela política de austeridade (naturalmente, não para os bancos) que ressuscita o neoliberalismo, atacam vigorosamente a legislação social, propagam o desemprego e agravam as disparidades de renda e de riqueza. Mas isto é tema para outro artigo.

    12. Assim, neste embate entre duas visões, concepções, de política econômica, a aplicação da primeira política, a do neoliberalismo, levou à ampliação da diferença de renda entre os países da América do Sul e os países altamente desenvolvidos nos últimos vinte anos até a crise de 2007. Por outro lado, é a aplicação de políticas econômicas semelhantes, que preveem explicitamente a ação do Estado, que permitiu à China crescer à taxa média de 10% a/a desde 1979 e que farão que a China venha a ultrapassar os EUA até 2020. Ainda assim, há aqueles que na periferia não querem ver, por interesse ou ideologia, a verdadeira natureza da economia internacional e a necessidade da ação do Estado para promover o desenvolvimento. Nesta economia internacional real, e não mitológica, é preciso considerar a ação da maior Potência.

    13. A política econômica externa dos Estados Unidos, a partir do momento em que o país se tornou a principal potência industrial do mundo no final do século XIX e em especial a partir de 1945, com a vitória na Segunda Guerra Mundial, e confiante na enorme superioridade de suas empresas, tem tido como principal objetivo liberalizar o comércio internacional de bens e promover a livre circulação de capitais, de investimento ou financeiro, através de acordos multilaterais como o GATT, mais tarde OMC, e o FMI; de acordos regionais, como era a proposta da ALCA e de acordos bilaterais, como são os tratados de livre comércio com a Colômbia, o Chile, o Peru, a América Central e com outros países como a Coréia do Sul. E agora as negociações, altamente reservadas, da chamada Trans-Pacific Partnership - TPP, a Parceria Transpacífica, iniciativa americana extremamente ambiciosa, que envolve a Austrália, Brunei, Chile, Malásia, Nova Zelândia, Peru, Singapura, Vietnã, e eventualmente Canadá, México e Japão, e que, nas palavras de Bernard Gordon, Professor Emérito de Ciência Política, da Universidade de New Hampshire, "adicionaria milhares de milhões de dólares à economia americana e consolidaria o compromisso político, financeiro e militar dos Estados Unidos no Pacifico por décadas". O compromisso, a presença, a influência dos Estados Unidos no Pacifico isto é, na Ásia, no contexto de sua disputa com a China. A TPP merece um artigo à parte.

    14. Através daqueles acordos bilaterais, procuram os EUA consagrar juridicamente a abertura de mercados e obter o compromisso dos países de não utilizar políticas de desenvolvimento industrial e de proteção do capital nacional. Não desejam os Estados Unidos ver o desenvolvimento de economias nacionais, com fortes empresas, capazes de competir com as megaempresas americanas, por razões óbvias, entre elas a consequente redução das remessas de lucros das regiões periféricas para a economia americana. Os lucros no exterior são cerca de 20% do total anual dos lucros das empresas americanas!

    15. Nas Américas, a política econômica dos Estados Unidos teve sempre como objetivo a formação de uma área continental integrada à economia americana e liderada pelos Estados Unidos que, inclusive, contribuísse para o alinhamento político de cada Estado da região com a política externa americana em seus eventuais embates com outros centros de poder, como a União Européia, a Rússia e hoje a China.

    16. Assim, já no século XIX, em 1889, no mesmo ano em que Deodoro da Fonseca proclamou a República, na Conferência Internacional Americana, em Washington, os Estados Unidos propuseram a criação de uma união aduaneira continental. Esta proposta, que recebeu acolhida favorável do Brasil, no entusiasmo pan-americano da recém-nascida república, foi rejeitada pela Argentina e outros países.

    17. Com a I Guerra Mundial, a Grande Depressão, a ascensão do nazismo e a Segunda Guerra Mundial, os Estados Unidos procuraram estreitar seus laços econômicos com a América Latina, aproveitando, inclusive, a derrota alemã e o retraimento francês e inglês, influências históricas tradicionais.

    18. Em 1948, na IX Conferência Internacional Americana, em Bogotá, propuseram novamente a negociação de uma área de livre comércio nas Américas; mais tarde, em 1988, negociaram o acordo de livre comércio com o Canadá, que seria transformado em Nafta com a inclusão do México, em 1994; e propuseram a negociação de uma Área de Livre Comércio das Américas, a ALCA, em 1994.

    19. A negociação da ALCA fracassou em parte pela oposição do Brasil e da Argentina, a partir da eleição de Lula, em 2002 e de Kirchner, em 2003 e, em parte, devido à recusa americana de negociar os temas de agricultura e de defesa comercial, o que permitiu enviar os temas de propriedade intelectual, compras governamentais e investimentos para a esfera da OMC, o que esvaziou as negociações.

    20. O objetivo estratégico americano, todavia, passou a ser executado, agora com redobrada ênfase, através da negociação de tratados bilaterais de livre comércio, que concluíram com o Chile, a Colômbia, o Peru, a América Central e República Dominicana, só não conseguindo o mesmo com o Equador e a Venezuela devido à eleição de Rafael Correa e de Hugo Chávez e à resistência do Mercosul às investidas feitas junto ao Uruguai.

    21. Assim, a estratégia americana tem tido como resultado, senão como objetivo expresso, impedir a integração da América do Sul e desintegrar o Mercosul através da negociação de acordos bilaterais, incorporando Estado por Estado na área econômica americana, sem barreiras às exportações e capitais americanos e com a consolidação legal de políticas econômicas internas, em cada país, nas áreas de propriedade intelectual, compras governamentais, defesa comercial, investimentos, em geral com dispositivos chamados de OMC – Plus, mais favoráveis aos Estados Unidos do que aqueles que conseguiram incluir na OMC, que, sob o manto de ilusória reciprocidade, beneficiam as megaempresas americanas, em especial neste momento de crise e de início da competição sino-americana na América Latina.

    22. Na execução deste objetivo, de alinhar econômica, e por consequência politicamente, toda a América Latina sob a sua bandeira contam com o auxílio dos grupos internos de interesse em cada país que, tendo apoiado a ALCA no passado, agora apoiam a negociação de acordos bilaterais ou a aproximação com associações de países, tais como a Aliança do Pacífico, que reúne países sul-americanos e mais o México, que celebraram acordos de livre comércio com os EUA.

    23. Hoje, o embate político, econômico e ideológico na América do Sul se trava entre os Estados Unidos da América, a maior potência econômica, política, militar, tecnológica, cultural e de mídia do mundo; a crescente presença chinesa, com suas investidas para garantir acesso a recursos naturais, ao suprimento de alimentos e de suas exportações de manufaturas e que, para isto, procuram seduzir os países da América do Sul e em especial do Mercosul com propostas de acordos de livre comércio; e as políticas dos países do Mercosul, Argentina, Brasil, Venezuela, Uruguai e Paraguai que ainda entretém aspirações de desenvolvimento soberano, pretendem atingir níveis de desenvolvimento social elevado e que sabem que, para alcançar estes objetivos, a ação do Estado, i.e. da coletividade organizada, é essencial, é indispensável.
    Do mesmo autor em resistir.info:
  • Estados Unidos, Venezuela e Paraguai
  • Os Donos do Poder: a macro-estrutura
  • O neoliberalismo e a degradação ambiental
  • Por uma política cultural eficaz
  • Deve o Brasil se retirar das negociações da ALCA?
  • Fraudes derrubam mais um mito do discurso neoliberal
  • A crise chegou
  • O Brasil, os EUA, a OPAQ e Bustani

    [*] Diplomata brasileiro.

    O original encontra-se em www.cartamaior.com.br/templates/materiaMostrar.cfm?materia_id=20737

    Vitória com que nem a União Soviética sonhava

    darussia.blogspot - Quarta-feira, Julho 17, 2013

    Publicada por

     


    As Universíadas de 2013, realizadas na cidade russa de Kazan, terminam hoje com uma estrondosa e nunca vista vitória dos desportistas da Rússia. Foram tantas as medalhas ganhas pela Rússia que fazem inveja às vitórias soviéticas nas competições internacionais.
    Os atletas russos ganharam 292 (!) medalhas: 155 de ouro, 75 de prata e 62 de bronze. O segundo lugar foi para a China com 77 (!) medalhas: 26 de ouro, 29 de prata e 22 de bronze. Os Estados Unidos ficaram apenas em 7º lugar com 40 medalhas: 11 de ouro, 14 de prata e 15 de bronze.
    Porém, eu não sou levando a afirmar que esses resultados representam o verdadeiro estado nem do desporto universitário, nem do desporto internacional.
    Pelo contrário, eles mostraram que os organizadores da prova estudantil não pouparam esforços para tentar provar os “grandes êxitos do desporto russo”, imitando a União Soviética na utilização do desporto como arma na “guerra fria”.
    Para isso, Moscovo recorreu a cerca de 50 medalhados em Jogos Olímpicos e meia centena de “mestres eméritos do desporto da Rússia” para cilindrar os adversários.
    Claro que, do ponto de vista da lei, a Rússia cumpriu as normas das Universíadas, acredito que todos os membros da sua equipa ainda sejam estudantes, mas, moralmente, duvido que tenha tomado a melhor das decisões.  
    Claro que, para consumo interno, esta vitória está a ser explorada até à exaustão, sendo apresentada como fruto do “patriotismo” e da preocupação das autoridades russas com o desporto.
    Porém, a realidade é bem diferente e os resultados das Universíadas estão longe de refletir o verdadeiro estado do desporto russo.
    Há muito que competições desportivas como Universíadas, Jogos Olímpicos, etc. se transformaram em meio de luta política a nível mundial, com o emprego de meios tão sujos como o doping.   Por isso, não liguei a televisão para ver qualquer competição das Universíadas de 2013 e as bancadas dos estádios não pareciam muito cheias.
    Os russos gastaram milhões para vencer, os chineses fazem o mesmo, norte-americanos também... Mas, desta vez, acho que Moscovo exagerou.  
     
    O pior é que provavelmente essa vitória não se refletirá nas próximas Olimpíadas, uma vez que, diferentemente dos EUA, a Russia não tem capital suficientemente disponível para atrair atletas de várias partes do mundo que se naturalizam e passam a competir como estadunidenses.

    A gestão do conhecimento doutrinário no Exército

    Sugerido por ramalhino
    Do Defesanet
    Coronel Alexandre Eduardo Jansen
    Publicado Originalmente: DOUTRINA militar TERRESTRE e m r e v i s t a | Ano 001 | Edição 001 | Janeiro a Março / 2013 - Centro de Doutrina do Exército
    Há um imenso conhecimento acumulado pelos integrantes do Exército Brasileiro (EB), em todos os seus níveis, fruto de inúmeros cursos de formação, especialização, extensão, aperfeiçoamento e pós-graduação realizados no Brasil e no exterior. Esse cabedal é complementado pelas experiências individuais colhidas a partir da participação em operações militares, missões de paz e exercícios. Não faltam profissionais competentes nos quadros do Exército, capazes de elaborar uma Doutrina Militar atual e contextualmente adequada às novas e emergentes ameaças.
    Entretanto, após análise aprofundada realizada durante os três últimos anos diagnosticou-se que somente uma parte ínfima desse conhecimento individual é repassada para o coletivo. Por diversas razões, o Exército não tem sido capaz de aproveitar os conhecimentos adquiridos pelos indivíduos que o compõem, permitindo, com isso, que a riqueza de novas ideias e informações que deveria ter sido absorvida em estudos profissionais acabe sendo desperdiçada, quando da passagem desses militares para a Reserva. É comum, infelizmente, observar que conhecimentos úteis para a Doutrina Militar Terrestre (DMT) tenham que ser novamente “garimpados” por outros militares, que, provavelmente, também os levarão consigo, num ciclo vicioso e interminável.
    O impacto dessa situação é mais grave do que possa parecer. A DMT orienta a atividade fim do EB, pois o conjunto de seus produtos responde às necessidades primárias da Força Terrestre (FTer). Ou seja, o que será necessário para que a FTer disponha das capacidades de combate que lhe permitam enfrentar quaisquer ameaças, em um cenário futuro? A partir dessa visualização, a DMT procura responder às questões de como organizar os meios da FTer e como equipar essa força para este combate?
    O Estado-Maior do Exército (EME) é o responsável por compilar e codificar esta Doutrina, mas, na verdade, quem a produz são os integrantes da Força, por meio de seus conhecimentos. Esta é a forma pela qual o EB transforma o conhecimento tácito de seus integrantes em um valioso ativo corporativo. Em qualquer ambiente, o conhecimento compartilhado é o principal fator de inovação e da produtividade.
    Deseja-se, neste artigo, apresentar uma nova concepção da Gestão do Conhecimento para a Doutrina Militar do EB e, com isso, produzir uma Doutrina alinhada com os Objetivos estratégicos do Exército e compatível com os desafios que enfrentaremos em futuro próximo. Para isso pretendemos discutir a seguinte questão: “Como melhorar a confiabilidade, a qualidade e a rapidez de atualização dos produtos da Doutrina Militar do Exército Brasileiro”?
    UM DIAGNÓSTICO DA GESTÃO DO CONHECIMENTO DOUTRINÁRIO NO EB
    Da análise das conclusões de seminários e reuniões sobre a DMT, realizados durante os anos de 2009 e 2010, foram identificados os principais gargalos existentes no processo de atualização dos produtos doutrinários e os motivos pelos quais se acumulam críticas quanto à sua confiabilidade, qualidade e agilidade, com a consequente visão de que ele não tem sido capaz de atender às demandadas da FTer. Não surpreende que as soluções propostas por essa análise indiquem a necessidade de reformulação da Gestão de conhecimento no EB. Destacamos algumas recomendações:
    • a produção doutrinária deve adotar uma formatação matricial que permita o estabelecimento de canal técnico com aqueles que efetivamente “geram” informações doutrinárias;
    • no trato dos assuntos doutrinários, as diretrizes e orientações nem sempre ficam claras àqueles que podem contribuir com dados e informações de interesse. O EME deve selecionar e difundir periodicamente uma relação contendo os Elementos Essenciais de Informação Doutrinária (EEID), orientando os órgãos de direção setorial (ODS), e os Comandos Militares de Área (Cmdo Mil A) – e, de maneira mais ampla, todo o Exército – quanto ao foco a ser dado na busca e pesquisa de novas soluções doutrinárias;
    • o EB necessita urgentemente de um Banco de Dados Doutrinários que seja constantemente atualizado e permita fácil acesso por todos que integram a produção doutrinária. Essa iniciativa permitirá a sistematização do conhecimento reunido, por meio de ferramentas corporativas de Tecnologia da Informação (TI), com todos os encadeamentos necessários, conferindo sinergia ao trabalho de todos os órgãos e comandos envolvidos no sistema;
    • a rotina de coleta de lições aprendidas e seu eventual aproveitamento pela DMT ainda carecem de meios e processos que os tornem eficientes; uma organização profissional tem que poder aprender com seus erros e sucessos e permanecer aberta a critica e a sua melhoria;
    • a cultura de permanente atualização da DMT sofreu impacto negativo com as mudanças estruturais ocorridas no âmbito do EME, na última década. Os reflexos acabaram alcançando toda a Força. Poucos têm a conhecimento sobre o processo de produção doutrinária e a perfeita compreensão de que seus objetivos estão ajustados às demandas doutrinárias de todos os órgãos do EB e dos escalões da F Ter;
    • a experiência adquirida por oficiais e praças em situações específicas nem sempre é aproveitada, particularmente daqueles que concluem cursos e missões no exterior e de outras especializações. Integrantes da reserva também não são adequadamente aproveitados na produção doutrinária. Não existe, portanto, um cadastramento de colaboradores voltado à doutrina, que possibilitaria a formação de um corpo virtual de especialistas por assunto – um “banco de talentos”, para a montagem de Grupos de Trabalho (workshops) para a formulação/ revisão de temas doutrinários inéditos, manuais de campanha e outros produtos de doutrina;
    • a alta rotatividade do pessoal que trata de doutrina conduz a uma significativa perda da capacidade de acompanhamento doutrinário desde a fase de pesquisa até as experimentações conduzidas nos Comandos Militares de Área e suas Grandes Unidades. Esse problema é agravado pelo excesso de atividades paralelas, que desviam os analistas de sua missão;
    • a configuração linear do ciclo de produção doutrinária não é a mais adequada. Ele seria mais bem servido se passasse a ser cíclico e contínuo.

    MODELOS DE GESTÃO DE CONHECIMENTO DOUTRINÁRIO
    Soluções adotadas por Forças Armadas estrangeiras sempre são um bom caminho para buscar e discutir soluções inovadoras, com procedimentos de operação mais eficazes. Adaptadas à realidade das Forças Amadas brasileiras, podem conduzir a um desempenho superior na produção doutrinária, com melhor aproveitamento do conhecimento individual e coletivo obtido por seus integrantes.
    As Forças Armadas dos Estados Unidos da América (EUA) estão, sem dúvida, entre as que melhor evoluíram seus métodos de Gestão do Conhecimento, seja por sua imensa estrutura voltada para esse fim, seja por terem permanecido empregadas durante as duas últimas décadas. O Battle Command Knowledge System (BCKS), sediado no Centro de Armas Combinadas do Exército EUA (CAC), no forte Leavenworth, Kansas, foi o agente de mudança para a implementação de gestão do conhecimento do Exército dos EUA. Tinha como missão apoiar a geração, aplicação, gestão e exploração de conhecimentos do Exército, promovendo a colaboração entre soldados e unidades, para compartilhar as expertises e as experiências; contribuir com o desenvolvimento de líderes intuitivos na tomada de decisão e apoiar o desenvolvimento das organizações e equipes.
    Hoje, essas missões foram absorvidas pelo Army Operational Knowledge Management (AOKM), que pertence ao Diretório de Integração de Desenvolvimento das Capacidades (CDID) do CAC2. O Exército estadunidense desenvolveu o manual FM 6-01.1 “A Célula de Gestão do Conhecimento do Comando da Batalha”3, que serve como referência para a compreensão do papel da gestão do conhecimento nas operações.
    Comparando-se essa solução com as necessidades e possibilidades do EB, pode-se concluir pela validade da criação de fóruns virtuais para debate que estimulem a participação de todos nesse processo e a revisão das IG 20-134, incluindo normas que regulem a Gestão do Conhecimento no campo doutrinário e operacional.
    Já nas Forças Armadas canadenses5 existe um sistema de doutrina e da instrução da FTer do qual o Centro de Lições Aprendidas do Exército (CLRA)6 faz parte e é o responsável pelo processo de aprendizagem do Exército canadense.
    Para os canadenses, o processo está apoiado sobre uma cultura de aprendizado orientado pelo Estado-Maior no programa de revisão das lições aprendidas, o que facilita e agiliza a análise e absorção das experiências operacionais que possam influenciar na melhoria da instituição.
    Desse modelo, pode-se retirar o ensinamento de que, como levantado na análise do Sistema de Doutrina do EB, é importante institucionalizar as Lições aprendidas e sistematizá-las para que realimentem o processo de produção doutrinária e difundam as melhores práticas e lições aprendidas, parte importante da Gestão de Conhecimento que visa a evitar a repetição dos erros cometidos por outros ou mesmo aproveitar soluções que podem economizar tempo e dinheiro para a Instituição como um todo.
    Do Exército da França, podemos extrair dois exemplos de como aproveitar o Conhecimento para produzir Doutrina. Diretamente subordinado ao Chefe de Estado-Maior do Exército7, o Centro de Doutrina de Emprego das Forças (CDEF) é o órgão central da Doutrina da Força, enquanto que no Estado-Maior das Forças Armadas, o Centro Interforças de Concepção, de Doutrinas e Experimentação (CICDE) faz esse papel8.
    O CDEF possui uma organização que permite gerir todo o ciclo da produção doutrinária que compreende a concepção, a elaboração, a pesquisa, a simulação e a pesquisa operacional, as lições aprendidas e a difusão. Na vertente da difusão, impressiona a expressiva participação de integrantes do Exército e mesmo civis na produção de textos sobre assuntos doutrinários e lições aprendidas. Os militares são estimulados a escrever não só para as publicações da FTer, mas também para revistas e jornais civis.
    Nos trabalhos executados no CICDE, são utilizados três grandes princípios metodológicos:
    • a atividade é organizada por projetos; um projeto pode ser a escrituração de uma doutrina, de uma concepção ou a execução de uma experimentação;
    • o trabalho é essencialmente colaborativo, buscando a participação de todos os correspondentes externos ao centro que tiverem uma contribuição a levar a cada projeto;
    • o recurso à experimentação quando se necessita responder a uma necessidade operacional urgente ou quando a problemática é complexa.
    A organização do CICDE é totalmente matricial, sendo composto pelo seu Diretor, um Diretor adjunto e três Subdiretores – um de concepção, outro de doutrinas e o outro de sinergia doutrinária. Abaixo dos dois primeiros só existem sete oficiais de projeto para cada um. Quando da execução de novos projetos, são designadas equipes temporárias, com pessoas a serem escolhidas pelo gerente do projeto, dentro do universo de todo o Ministério da Defesa, considerando as especialidades necessárias.
    Dessas experiências podemos retirar um bom caminho para modificar a situação atual da Gestão do conhecimento no EB: a importância de estimularmos os profissionais da FTer a difundirem suas experiências e seus conhecimentos – frutos de especializações, lições aprendidas e melhores práticas –, por meio de instrumentos que permitam fácil acesso a todos os integrantes do EB.
    Em resumo, podemos concluir sobre a necessidade de atender a alguns pontos fundamentais que podem servir para melhorar a Gestão de Conhecimento do EB e, consequentemente, conferir mais confiabilidade, qualidade e rapidez à produção da Doutrina:
    • estimular todos os integrantes da FTer que difundam suas experiências, seus conhecimentos frutos de especializações, as lições aprendidas e as melhores práticas, por meio de instrumentos que permitam fácil acesso a todos do EB, como revistas, ou por meios de portais de Doutrina, além de fóruns de debate;
    • revisar as IG 20-13 para incluir normas que regulem a Gestão do Conhecimento no campo doutrinário e operacional do EB;
    • institucionalizar a coleta, análise e difusão das lições aprendidas, sistematizando-as para que realimentem o processo de produção doutrinário;
    • centralizar o destino das informações de interesse doutrinário coletadas pelos integrantes da Força e facilitar sua análise e difusão por esse único órgão, o mesmo que gerenciará todo o ciclo de produção doutrinária, e;
    • os integrantes das equipes de produção dos manuais devem ser escolhidos por suas competências e não pelo local onde estão servindo. Sobre este último aspecto, aprofundemos um pouco mais nossas considerações.

    A Gestão de passoas por competências na área de doutrina
    Competência engloba o conhecimento real, a habilidade, a experiência, os julgamentos de valor e redes sociais. É o elo entre conhecimento e estratégia. Não pode ser copiada com exatidão, é transferida pela prática.
    Segundo Idalberto Chiavenato9, gestão por competências é um programa sistematizado e desenvolvido no sentido de definir perfis profissionais que proporcionem maior produtividade e adequação ao negócio, identificando os pontos de excelência e os pontos de carência, suprindo lacunas e agregando conhecimento, tendo por base certos critérios objetivamente mensuráveis.
    Partindo dessas definições, podem-se detectar três problemas no EB para realizar a Gestão de Pessoas por Competências, que produzem reflexos negativos para a produção doutrinária.
    O primeiro é a ideia, contestada, mas ainda forte na cultura do EB, de que o militar deve possuir uma formação generalista e servir em áreas diferentes da organização. Com isso, dificilmente um oficial consegue ter elevado grau de competência em determinada função, possuindo, ao contrário, um conhecimento superficial e pouca experiência em várias frentes.
    Seria muito importante que houvesse planos de carreira que permitissem que o militar realmente se especializasse naquela área do conhecimento e adquirisse a experiência servindo por mais tempo nessa área determinada ou escolhida por sua aptidão.
    O segundo é a seleção do pessoal para realizar os diversos cursos ou missões no Brasil ou no exterior e sua posterior classificação em determinada função em seu retorno. Culturalmente, o EB encara essas missões como uma forma de valorizar o desempenho dos profissionais que se destacaram durante suas carreiras, o que não significa, necessariamente, que as suas aptidões e histórico profissional sejam levados em conta, muito menos que a melhor aplicação do conhecimento adquirido nessas missões esteja sendo visualizada, quando da seleção.
    Por exemplo, é comum encontrar militares selecionados para serem instrutores de escolas no estrangeiro sem que tenham sido instrutores da escola congênere do EB. Outro exemplo é o de militares que, tendo aprendido as doutrinas em uso nos exércitos de países amigos, cursando diretamente uma das escolas desses exércitos – de Estado-Maior ou equivalentes –, são, depois do seu retorno, classificados para a área de finanças ou de comunicação social. Com isso, nem sempre temos os militares aplicando ou difundindo seus conhecimentos adquiridos. No EB, na verdade, a aprendizagem organizacional é prejudicada, pois, na maior parte das vezes, como todo o prêmio, aquela riqueza cultural é do militar que a recebeu e não do coletivo.
    O terceiro problema é que a base de dados que contém as informações sobre o pessoal do EB, a do Departamento Geral de Pessoal10, não passa a quem precisa decidir tudo o que é necessário, pois, para se estabelecer a competência da pessoa em determinado assunto, é preciso saber que funções ela exerceu, por quanto tempo, quais foram os trabalhos acadêmicos por ela realizados, os artigos que escreveu, ou mesmo que assuntos ela domina– mesmo não constando como curso realizado –, além de suas experiências profissionais e pessoais naquele determinado domínio do conhecimento.
    Hoje não se associam as funções às competências das pessoas. Para que se possam realizar trabalhos doutrinários com qualidade e confiabilidade, é preciso que o projeto seja realizado pelas pessoas mais competentes, que possuam o conhecimento, a experiência e a aptidão para isso.

    Evoluindo a estrutura funcional para uma estrutura em rede
    O tema central da Gestão do Conhecimento é aproveitar os recursos que já existem na organização para que as pessoas procurem, encontrem e empreguem as melhores práticas em vez de tentar criar algo que já está criado. Através da aprendizagem contínua, a organização exercita a sua competência e inteligência coletiva para responder ao seu ambiente interno (objetivos, metas, resultados) e externo (estratégia).
    Criar-se, assim, uma organização que aprende e que gera conhecimento. O conhecimento que as pessoas produzem e a que têm acesso, uma vez digitalizado e disponibilizado na Internet, aumenta exponencialmente, produzindo uma explosão de novas ideias e fundamentando uma nova forma de gerar riqueza para a Força.
    Atualmente, não há uma estrutura específica para tratar de Doutrina nem nos ODS, nem nos Cmdo Mil A. Esse fato acarreta uma impossibilidade de esses órgãos serem utilizados para participarem da Gestão do Conhecimento no EB. Os Estabelecimentos de Ensino, subordinados ao Departamento de Educação e Cultura do Exército11, são os únicos que possuem seções de Doutrina em sua organização e, por esse motivo, são os únicos órgãos que auxiliam na Gestão do Conhecimento, mesmo assim com restrições, pois suas missões são voltadas para atender as necessidades internas das Escolas.
    O EB possui diversos militares no exterior, como adidos militares às Embaixadas, Instrutores e alunos em escolas militares dos mais diversos níveis e em missões de paz. Dentre eles, somente os adidos devem preencher um relatório de informações doutrinárias do exterior. Entretanto, essas informações, quando prestadas, são insuficientes e sem profundidade.
    Os demais militares em missão no exterior só têm como obrigação elaborar um relatório por ocasião de seu término, quando retornam ao Brasil. Esse relatório tem assuntos de todas as áreas de interesse do EB e a doutrina é somente uma delas. Não há EEID específicos para cada um dos países ou para cada curso/missão realizado e, por isso, praticamente nada se aproveita desses relatórios.
    Esses problemas podem ser atenuados com uma estrutura em rede, com cada órgão possuindo uma seção específica para a Doutrina, e os militares no exterior estabelecendo ligação direta com o órgão central do sistema responsável pela produção doutrinária. Esse, por sua vez, estabeleceria com antecedência os EEID específicos para cada missão e para cada órgão do sistema, visando a permitir que esses relatórios sejam feitos à medida que as informações forem sendo obtidas, e com possibilidade de serem bem mais úteis do que são, atualmente.

    Identificando demandas e processos
    Cumpre destacar que o processo de aprendizagem organizacional não se restringe a um mero sistema de informações, ou um data warehouse, uma intranet, uma atividade ou função, um serviço de informações, um mercado de pesquisa para fins específicos ou uma ferramenta de análise. Kirk M. W. Tyson12, defende adoção de uma ferramenta que viabilize a coleta, a análise e a disseminação (ou o compartilhamento) do conhecimento, de forma sistematizada. Para ele, isso é condição fundamental para que os usuários possam tomar ações adequadamente, considerando todo o conhecimento disponível.
    Essa ferramenta deve contemplar (reunir) informações sobre funcionários, concorrentes, clientes, fornecedores, terceiros e alianças estratégicas, e incluir eventos econômicos, reguladores e políticos que tenham impacto sobre os negócios da empresa.
    O que se visualiza hoje no EB, em todas as áreas, é uma necessidade urgente de:
    • disseminar, compartilhar e incentivar a reutilização do conhecimento da instituição;
    • tornar o processo decisório mais ágil e preciso;
    • promover maior integração das equipes;
    • eliminar (ou a menos reduzir) o retrabalho;
    • aumentar a eficiência na estratégia de comunicação das novas ideias;
    • promover a inovação em áreas com carências específicas, e;
    • buscar a eficiência na gestão dos conteúdos.
    Para conseguir responder a essas necessidades, é necessário desenvolver soluções que, ao mesmo tempo:
    • empreguem tecnologias e metodologias específicas para incentivar a colaboração e o compartilhamento de ideias e conhecimentos;
    • promovam a gestão do conhecimento baseada em um modelo no qual as responsabilidades sejam compartilhadas pelos diversos órgãos do EB;
    • organizem a análise dos dados obtidos, de acordo com as estratégias e processos do EB, garantindo uma atualização constante,
    • sejam ágeis na disseminação do conteúdo corporativo.
    Na área de Doutrina, essa solução deve incluir ferramentas que garantam acesso franqueado a todos os integrantes do EB – e mesmo a civis com interesse nos temas da Defesa – que poderão se cadastrar para trocar experiências ou mesmo participar de trabalhos doutrinários. A facilidade de acesso deve alcançar os pontos mais extremos no Brasil e no exterior.
    Para conseguir realizar todas essas exigências, a ferramenta deve estar disponível na Internet, possuir uma tecnologia que permita a Gestão Eletrônica de Documentos, permitir a montagem de um banco de dados para o cadastro dos dados de interesse para a doutrina das pessoas que se inscreverem e que permita que grupos de trabalho que realizem determinados projetos doutrinários coordenem seus trabalhos mesmo não estando fisicamente no mesmo local de trabalho, sendo todo o processo controlado automaticamente.
    Existem diversas soluções de TI no mercado que possuem essas características.

    O NOVO SIDOMT E AS SOLUÇÕES ADOTADAS 
    Com a velocidade da evolução tecnológica e das mudanças no ambiente operacional de hoje, a grande dificuldade é captar, com a necessária agilidade, as nuances doutrinárias contidas nas tendências que se nos apresentam. Além disso, no âmbito do Exército, o desafio é transformar o conhecimento tácito, que está na cabeça das pessoas, em conhecimento explícito – ou seja, em produtos doutrinários formalmente escritos e assimilados pela Força.
    Desde novembro de 2012, o Exército Brasileiro passou a adotar o novo Sistema de Doutrina Militar Terrestre (SIDOMT). Como era de se esperar, ele surge com foco na busca pela gestão otimizada do conhecimento tácito que circula na Força e na agilização dos processos que permitem a atualização doutrinária.
    A efetiva implantação do Centro de Doutrina do Exército (C Dout Ex) – como o órgão central do SIDOMT – torna ainda mais explícita as responsabilidades do EME quanto ao planejamento, estabelecimento de diretrizes, supervisão e controle da execução dos projetos doutrinários. Como parte da Governança Corporativa13 que o EME deve executar como Órgão de Direção Geral, a Governança da Doutrina do EB consolida-se sob o C Dout Ex14. Ou seja, todo o planejamento estratégico, a supervisão, a coordenação e o controle da Doutrina estarão centralizados.
    Outros órgãos do EB poderão iniciar e gerenciar certos projetos, mas sempre a partir de planejamento coordenado pelo C Dout Ex. Para tanto, as novas Instruções Gerais15 normatizam a participação dos integrantes do EB nesse processo. Ademais, a criação de seções de doutrina e lições aprendidas nos ODS e nos Cmdo Mil A, tecnicamente vinculadas ao C Dout Ex, permitirá a necessária estruturação do SIDOMT em rede.
    Uma excelente alternativa apresentada pelo novo SIDOMT para a solução de muitos problemas citados neste artigo. O SIDOMT adota a adequada priorização da busca por ideias inovadoras a partir de seu próprio universo de profissionais, ampliando a capacidade de gerar conhecimentos de interesse para a DMT.
    Adicionalmente, essa solução traz a vantagem de diminuir a percepção de que há excessivo personalismo na produção doutrinária do EB.
    Para ampliar o debate doutrinário, incluindo o maior número possível de profissionais que desejem participar da formulação doutrinária, foram criados o Portal do C Dout Ex na Internet e a “Doutrina Militar Terrestre em Revista”16. Ambos oferecem a oportunidade de participação de todos na produção de conhecimentos de interesse para a DMT. A responsabilidade de coletar as ideias, analisá-las e difundir as informações consideradas válidas será do órgão central, que administra as duas ferramentas.
    A gradual operacionalização dessas soluções sem dúvida irá gerar um novo modelo de Gestão do Conhecimento Doutrinário do EB.

    O SISTEMA SINAPSE
    O Sistema para a Gestão do Conhecimento foi batizado de Sistema Integrador das Atividades de Pesquisa, Simulação e Experimentação – SINAPSE17. Ele é o novo modelo aplicado na concepção do SIDOMT, com a finalidade de melhorar a confiabilidade, a qualidade e a rapidez de atualização dos produtos da Doutrina Militar do Exército Brasileiro.
    A escolha do nome foi feliz ao adotar o simbolismo da sinapse nervosa para destacar o trabalho em rede, em que cada órgão depende do outro, recebendo e difundindo conhecimento, de forma matricial. Isso é o que se deseja executar na Gestão do Conhecimento, como um contraponto ao sistema funcional que vigorou até o momento.
    Adicionalmente, a sigla mostra a importância que será dada às atividades de pesquisa, simulação e experimentação, que terão seus processos de execução sensivelmente alterados.
    O C Dout Ex buscará fazer uso de todas as oportunidades de absorção de conhecimento de interesse para a Doutrina gerada no âmbito da Força(e fora dela).

    UMA ORGANIZAÇÃO QUE APRENDE
    A pesquisa servirá de base para a elaboração, pois estará constantemente alimentando um banco de dados de conhecimentos adquiridos pela análise de uma equipe voltada para esse fim no C Dout Ex, seja dos trabalhos de integrantes do EB, seja por meio dos diversos relatórios existentes e já citados anteriormente, seja do trabalho sistemático dessa equipe que terá três frentes principais: a História Militar, o combate no futuro e materiais e sistemas de emprego militar. Em caso de um assunto totalmente novo, esta equipe emitirá EEID para os diversos militares no exterior e abrirá linhas de pesquisa para os trabalhos dos alunos/estagiários das Escolas Militares.
    A fase de validação terá um papel importante, pois é nela que serão aplicadas a avaliação técnica e a experimentação, com vistas a certificar os produtos do projeto elaborado e permitir a correção de eventuais erros antes de o produto ser efetivamente utilizado por todo o EB. Cabe ressaltar que a simulação, enquadrada pela experimentação, nessa fase, tem o caráter de buscar um resultado bem próximo da realidade, para realmente comprovar que a nossa Doutrina será efetiva em caso de ativação de alguma das hipóteses de emprego do EB.
    O acompanhamento doutrinário servirá para, após o produto ser validado na avaliação e aprovado pelo Chefe do EME, verificar como a doutrina está sendo empregada na prática, por meio do acompanhamento de exercícios no terreno, das operações de paz (como a do Haiti), das simulações de combate e das operações reais, como as da Força de Pacificação no Rio de Janeiro.
    De todas essas atividades, pode-se também trazer as lições aprendidas e fazer com que se passe a rever a Doutrina em vigor.
    As lições aprendidas das unidades do EB virão das atividades realizadas por elas no seu adestramento ou no emprego real; por meio de relatórios que devem ser enviados ao C Dout Ex obrigatoriamente após a execução dessas atividades. Entretanto devem-se acolher também as lições aprendidas individuais, os pontos de vista dos militares. Esses relatos individuais não serão compulsórios, mas são extremamente valiosos e, portanto, deverão ser estimulados por meio de ações já sugeridas neste artigo.
    Será uma das principais fontes de informações, principalmente no nível de técnicas e procedimentos da pequena fração, isto é, até o nível pelotão.
    A difusão da doutrina e das melhores práticas será feita pelo Portal do C Dout Ex. Os produtos doutrinários lá estarão disponíveis para consulta, sempre na sua versão mais atualizada, o que diminuirá consideravelmente os custos com a impressão e principalmente com a distribuição, além de garantir que sempre será consultado um produto atualizado.
    A Gestão do Conhecimento não funciona sem mudanças culturais e gerenciais. O EB precisa dessa Gestão para não repetir os erros, particularmente em seu sistema de doutrina, pois a Organização deve “aprender com a experiência”, para registrar o conhecimento dos colaboradores, para registrar as melhores práticas e disponibilizar o conhecimento gerado na organização.

    O FUTURO
    O novo SIDOMT e o C Dout Ex representam  um importante passo na efetiva transformação do Exército. Visualizamos grandes possibilidades para a produção doutrinária no EB, mas queremos destacar dois aspectos culturais de seus integrantes que ainda podem ser explorados.
    São eles: a falta de hábito em transmitir conhecimentos por escrito e a busca pela valorização de seus trabalhos, com o correspondente reflexo em pontos que podem importantes para futuras promoções ou missões.
    O estímulo para que sejam produzidos mais trabalhos escritos vem da possibilidade de considerar como trabalho útil aqueles que puderem ser aproveitados na formulação de doutrina. Já existe uma regulamentação quanto aos trabalhos úteis, mas estas normas devem ser adaptadas para abranger outras formas, como a participação de Grupos de Trabalho para elaboração de manuais, o envio de experiências que possam ser consideradas como melhores práticas e a produção de artigos de cunho doutrinário.
    Outro aspecto a considerar é a formação dos quadros do EB. A sistemática adotada atualmente leva à formação de militares “generalistas” – que acabam por possuir conhecimentos sobre muitos assuntos, porém quase todos com pouca profundidade. A extensa gama de tecnologias e a amplitude das especializações dos dias atuais contraindicam que se tente ensinar um pouco de tudo a todos. Sugere-se que, após o ensino dos aspectos básicos necessários à formação de acesso à profissão das armas, a Força concentre esforços na qualificação de seus especialistas, em número suficiente para preencher os cargos existentes.
    Um correto Gerenciamento de Pessoas por Competências é essencial para que isso ocorra.
    Iniciativas como essas podem aprimorar a qualidade dos quadros do EB, produzindo profissionais com amplo domínio em suas respectivas áreas de atuação. E o capital intelectual desse universo de profissionais estará sendo adequadamente captado pelo C Dout Ex, para a atualização da DMT. Afinal, de que adiantaria uma organização composta por excelentes profissionais, com alto capital intelectual, se ela não dispusesse de um mínimo de estrutura para aprender com eles?

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    Publicado Originalmente: DOUTRINA militar TERRESTRE e m r e v i s t a | Ano 001 | Edição 001 | Janeiro a Março / 2013 - Centro de Doutrina do Exército
    Autor: O Cel JANSEN é o atual Subcomandante da Escola de Aperfeiçoamento de Oficiais, no Rio de Janeiro. Entre os anos de 2009 e de 2012, serviu no Estado-Maior do Exército, tendo sido o gerente do projeto de implantação do Centro de Doutrina do Exército.Além dos cursos normais da carreira militar, realizou o Curso da Escola de Guerra, em Paris/França. Possui o mestrado de Relações Internacionais pela Universidade de Paris e a pós-graduação em Governança Corporativa, pela Fundação Getúlio Vargas. Nesta, seu trabalho acadêmico, foi “A Nova Concepção da Gestão do Conhecimento para a Doutrina Militar do Exército Brasileiro: o Sistema SINAPSE”.