"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

quinta-feira, setembro 11, 2014

Ebola: l'institut Pasteur se mobilise contre le virus

Publié le 10-09-2014 Modifié le 11-09-2014 à 10:04


mediaConférence de presse à l'institut Pasteur de Paris, ce mercredi 10 septembre 2014.AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK
Comment lutter contre l'épidémie d'Ebola ? Une question à laquelle l'institut Pasteur tente de répondre en mobilisant son personnel dans les centres de recherche et sur le terrain. Au cours d’une conférence de presse ce mercredi 10 septembre, l’institut a fait part de l’avancée de ses recherches.
Avec 600 nouveaux malades chaque semaine, cette épidémie d'Ebola que connaît aujourd'hui l'Afrique de l'Ouest est de loin l'épidémie la plus importante qu'ait connue le continent. C'est pourquoi les médecins de l'institut Pasteur se mobilisent.
Une conférence de presse avec l'institut Pasteur de Paris et un représentant du centre de Dakar a eu lieu ce mercredi 10 septembre. Une manière pour les médecins de l'institut de rappeler que les 32 antennes du centre de recherche sont mobilisées dans la lutte contre la maladie. Une lutte qui prend notamment la forme de recherches sur le virus en lui-même. L'institut a mis en place une « task force » (force opérationnelle) sur le campus de Paris pour faciliter encore plus les recherches, les analyses d'échantillons et l'amélioration des techniques de diagnostics.
Laboratoire mobile
Une lutte qui mobilise aussi des équipes sur le terrain. Un premier laboratoire mobile a notamment été mis en place en Guinée forestière. Le but, c'est de doter la Guinée d'un équipement mobile et d'une capacité de diagnostic transportable. Les scientifiques sont en train de mettre en place un programme de laboratoires mobiles pour aller au plus près des populations et réduire la manipulation d'échantillons contaminés.
Le problème, c'est aussi que certaines communautés restent, malgré les risques, réticentes à venir en centre de soin. Pourtant, les médecins de l'institut Pasteur l'affirment : plus on vient se faire soigner tôt, plus les chances de survie sont grandes.
Un des axes de travail de l'institut sur le terrain est donc la prévention et la pédagogie.

Le rôle primordial des survivants
Les malades d’Ebola viennent dans les centres de traitement de plus en plus tôt, dès les premiers symptômes. En partie grâce au travail de pédagogie 40 à 50% de survivants de la maladie auprès des populations potentiellement réticentes à venir en centre de soin.
« Les patients peuvent avoir une peur dans un premier temps par rapport aux centres de traitement. D’où le travail de communication fait avec les survivants qui sont utilisés pour aller convaincre les autres patients de venir. Parce qu’un patient qui vient tôt, il a un meilleur pronostic pour son évolution et cela permet aussi de limiter les contacts potentiels qu’il pourrait y avoir », explique Amadou Sall, de l'institut pasteur de Dakar
Les médecins envisagent aussi de développer des vaccins et là aussi les survivants ont un rôle à jouer. On prélèverait leurs anticorps pour les injecter chez les malades afin de soutenir leurs défenses immunitaires. Une évolution importante pour Sylvain Baize, le directeur du Centre national de référence des fièvres hémorragiques virales : « Ca peut marcher et surtout au moins on aura la réponse. Le fait d’offrir ce traitement-là, même si ça ne marche pas d’un point de vue thérapeutique, ça marchera d’un point de vue social, car cela resocialisera les survivants ».
Pour l'instant, les médecins ne peuvent que traiter les symptômes de la maladie, pas le microbe lui-même, mais l'Institut Pasteur a mis en place une task force pour renforcer la collaboration des équipes sur le terrain, et accélérer les recherches sur le virus.

Les femmes, principales victimes d'Ebola
Les femmes sont les principales victimes du virus Ebola, c'est le constat que font les Nations unies. L’ONU a organisé une conférence à Dakar intitulée « Ebola en Afrique de l'Ouest : quel impact sur les femmes / filles » ? Selon l'organisation, 59% des décès en Sierra Leone sont des femmes.
Les autorités du Liberia, elles, estiment que les femmes représentent près de 75% des personnes décédées du virus. Joséphine Odéra est la directrice régionale d'ONU Femmes pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, elle explique pourquoi les femmes sont les plus visées par le virus.
JOSÉPHINE ODÉRA
Dans les familles traditionnelles, c'est à la femme qu'on laisse la responsabilité de soigner les malades. Et là aussi, les femmes se trouvent au contact avec les personnes déjà touchées par Ebola.
Directrice régionale d'ONU Femmes pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre10/09/2014Écouter

Barack Obama promet de frapper l’État islamique «où qu’il soit»

Publié le 11-09-2014 Modifié le 11-09-2014 à 11:55


mediaDans une intervention martiale et sans émotion, Barack Obama a promis que les Etats-Unis ne seront pas entraînés dans une nouvelle guerre.REUTERS/Saul Loeb
Lors d’une allocution solennelle, le président américain Barack Obama a promis ce mercredi 10 septembre de frapper l’État islamique où qu’il soit. Il a annoncé des frappes contre l’EI en Syrie et l’intensification des raids en Irak, en excluant l’envoi de troupes au sol.
« Les frontières ne nous arrêterons pas », « il n’y aura pas de sanctuaire pour les terroristes, peu importe le temps que cela prendra ». En prononçant ces mots, Barack Obama a annoncé à ses concitoyens que l’armée américaine allait procéder à des raids aériens en territoire syrien. Le pas est franchi, des opérations seront lancées dès que possible, alors que l’opposition syrienne modérée sera entraînée et armée, afin de pouvoir combattre sur le terrain contre le groupe terroriste et contre le régime de Bachar el-Assad, explique notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio.
Soutien à l'opposition syrienne
« De l’autre côté de la frontière, en Syrie, nous avons accéléré notre assistance militaire à l’opposition syrienne, a déclaré le président américain. Dans la lutte contre l’Etat islamique, nous ne pouvons compter sur le régime Assad, qui fait régner la terreur sur son peuple, un régime qui ne retrouvera jamais la légitimité qu’il a perdue ». Ce jeudi matin, la Coalition de l'opposition syrienne a réagi favorablement aux annonces de Barack Obama.
Exécutions de James Foley et de Steven Sotloff
« L’État islamique est une organisation terroriste. C’est pur et simple. Ils exécutent leurs prisonniers, ils tuent des enfants, ils mettent en esclavage, violent les femmes, et pratiquent le mariage forcé. Et dans un acte de barbarie, ils ont assassiné deux journalistes américains, James Foley et Steven Sotloff », a déclaré Barack Obama. L’émotion suscitée par ces exécutions ont été le facteur qui a forcé un président des États-Unis très réticent à agir en Syrie et armer l’opposition modérée.
Il a par ailleurs annoncé que les bombardements en Irak allaient s’intensifier. Les États-Unis ont mené à ce jour plus de 150 raids aériens contre l’État islamique, avec des incursions dans l’Ouest, mais principalement au Nord, en zone kurde. Il s’agissait jusque-là de stopper l’avance du groupe terroriste. Désormais l’objectif est « d’affaiblir et de détruire l’État islamique ». Les États-Unis ne sont plus en défense, mais à l’offensive.
475 conseillers militaires supplémentaires en Irak
Ces frappes seront par ailleurs accompagnées de livraisons d’armes à l’armée irakienne et aux Kurdes, et de l’arrivée de nouveaux conseillers américains. « En juin, j’ai ordonné le déploiement de plusieurs centaines de soldats américains en Irak, pour évaluer la manière de soutenir les forces irakiennes (…) Ces forces sont nécessaires pour apporter à l’armée irakienne et aux Kurdes, un soutien en matière d’entrainement, de renseignement et d’équipement », a indiqué le président américain. Quelque 475 conseillers militaires supplémentaires devraient ainsi être envoyés en Irak.
Cette montée en puissance est rendue possible par la constitution d’un gouvernement d’union nationale à Bagdad, et d’une coalition internationale, qui compte des alliés traditionnels, et des pays de la région, a expliqué Barack Obama. Le rôle de l’Arabie saoudite est souligné. Riyad a accepté d’entraîner l’opposition syrienne.
Le mot «guerre» pas prononcé
C’est ainsi que le président américain explique son temps de réflexion, très critiqué aux États-Unis. Le mot guerre n’a pas été prononcé, mais Barack Obama s’est employé à rassurer ses concitoyens. À la veille de la date symbolique du 11 septembre, c’était la partie délicate de cette allocution. Dans cette intervention martiale et sans émotion, le président a répété qu’il n’y aurait pas de troupes combattantes au sol, et solennellement promis qu’il n’est pas question pour les États-Unis de s’engager dans des conflits comme la guerre d’Irak ou d’Afghanistan. C’est ce que les Américains voulaient entendre.
Un accord du Congrès, surtout un accord bi-partisan, renforcerait en effet l'image de l'unité des Américains derrière leur commandant en chef. Mais à quelques semaines des élections de mi-mandat, le climat politique est tendu. Les Républicains se réuniront ce jeudi matin à huis clos à Washington pour décider de la position qu'ils vont adopter.
Une stratégie à court terme selon certains
Si les Américains sont en très grande majorité contre le déploiement de troupes au sol, ce que Barack Obama a promis, certains spécialistes du Proche Orient voient mal comment Obama va pouvoir éviter l’engagement de ses troupes au sol. Pour Nasser Khader, chercheur d’origine syrienne au sein de l’Hudson Institute, le président des Etats-Unis ne fait que temporiser, mais tôt ou tard, les Américains devront s’engager au sol. « Si on veut combattre l’Etat islamique, on ne peut pas le faire de là-haut. Il faut des troupes au sol. Certains disent : ‘ ce sera un nouvel Afghanistan, avec d’autres talibans’, mais la différence est que pour les talibans, il s’agit de leur pays, ils connaissent le terrain. Les forces de l’Etat islamique, ce sont des étrangers, c’est un terrain étranger pour eux. En ce moment nous avons de la chance, nous avons les peshmergas du Kurdistan sur le terrain, ils sont efficaces. Mais qui avons-nous près de Bagdad ? Qui avons-nous en Syrie ? » Pour Nasser Khader, il faut livrer des armes à l’armée syrienne libre, l’opposition modérée : «Mais même si des armes sont livrées, ce ne sera pas suffisant pour combattre l’Etat islamique, ce n’est pas possible sans troupes sur le terrain. Je sais que ce n’est pas ce qu’Obama a dit, mais il sera peut être forcé de le faire, ou il faudra combattre l’Etat islamique pendant les 10 ans qui viennent ».

É a independência de Putin, não alguma “Ucrânia”, que ‘perturba’ os EUA

Data de publicação em Tlaxcala: 07/09/2014


Finian Cunningham 
Traduzido por  Coletivo de tradutores Vila Vudu


Esqueçam a alegada ‘agressão’ da Rússia, com ocupação na Ucrânia. O verdadeiro problema para os EUA é Vladimir Putin. Mais precisamente: o verdadeiro problema é uma Rússia forte e independente sob a presidência de Putin, uma Rússia que defende os próprios direitos nacionais, respeito à lei internacional e que não dá sinais de disposição para ceder aos interesses hegemonistas autistas dos EUA, como, por exemplo, defender o dólar decadente-fracassante norte-americano.
 
Com a aliança OTAN/EUA reunida essa semana em Gales, é óbvio que Washington e seus vassalos europeus darão tratos à bola para encontrar novo objetivo para uma organização criada há 65 anos, durante a Guerra Fria. A reunião de cúpula na cidade galesa de Newport está sendo vendida como “a mais importante reunião da OTAN desde o fim da Guerra Fria” – e por que tudo isso?! – há mais de vinte anos.
View of the room
O presidente Barack Obama dos EUA lá estará, além de 60 líderes mundiais , aí contados os dos 28 estados-membros da OTAN. Escândalo dos escândalos e vergonha para o ‘ocidente’, a coisa ali fervilha com uma retórica super inflada de  “defender a Europa contra agressão russa”. O secretário-geral da OTAN Anders Fogh Rasmussen teve a petulância de ‘declarar’, na abertura da conferência, que “a Rússia está atacando a Ucrânia”.

“Assim sendo, continuamos a conclamar a Rússia para que recolha suas tropas de volta para dentro das fronteiras russas  e ponha fim ao fluxo de armas e soldados para dentro da Ucrânia” – disse deslavadamente Rasmussen, sem nem um fragmento de prova a oferecer.

Um dia antes da abertura da reunião da OTAN, falando ainda da Estônia, o presidente Barack Obama usou a mesma retórica de provocação, acusando a Rússia de agredir a Ucrânia e de violar a lei internacional. O presidente dos EUA não economizou retórica e calúnias, sem qualquer prova, sobre “separatistas na Ucrânia, pagos pela Rússia, armados pela Rússia, treinados pela Rússia, apoiados pela Rússia e com frequência comandados pela Rússia.”

Como disse o enviado da Rússia à OTAN, Alexandr Grushko, dessas acusações que vários líderes ocidentais vêm vociferando, “não são fatos, são invenções”. Grushko disse que a OTAN estava escalando as tensões com a Rússia sem qualquer prova de conduta indevida. “Não houve aumento de tropas nem movimento de armamento militar” – disse ele.

É quase inacreditável que todo o furor militarista insuflado em torno da conferênciada OTAN, e as declarações bombásticas de segurança coletiva com votos e brados de proteger “nossos membros no Leste da Europa” esteja sendo invocado absolutamente sem qualquer tipo de prova confiável, como imagens de satélite, por exemplo, de tropas russas e movimento de tanques, lançamento de mísseis ou incursões aéreas em território da Ucrânia. É fazer política à base de fantasias e preconceitos.

Isso não implica dizer que não haja aí, em jogo, preocupações muito reais. Com certeza, há. Mas as potências ocidentais e seu aparelho de imprensa-empresa estão tomados de total furor de propaganda, decididos a esconder aquelas preocupações, elas, sim, bem reais.

O que Obama e outras altas figuras dos EUA têm repetido enfaticamente ao longo dos últimos seis meses é a necessidade de os países membros da OTAN “comparecerem no que lhes cabe”, em termos de financiar a OTAN.

Durante quase todos os 65 anos da OTAN, os EUA foram os principais mantenedores da OTAN e, de longe, o membro mais importante. Há boas razões para essa prodigalidade histórica dos EUA. A OTAN sempre foi veículo mediante o qual os EUA exerceram presença militar, política e econômica dominante sobre a Europa. Sem a OTAN, Washington veria consideravelmente reduzida a sua influência sobre seus “aliados” europeus. De modo especial, Washington veria aumentar uma tendência histórica óbvia de aproximação política e econômica entre a Europa e a Rússia, se não houvesse as garras da ‘aliança’ cravadas no continente. 

É significativo que ao longo das duas últimas décadas, desde o fim da Guerra Fria – e, claro, desde que a OTAN deixou de ter objetivo e razão de ser – o financiamento europeu para a organização tenha caído, de mais de 30%, para quase 20%. Em outras palavras, isso sugere que os estados europeus estão perdendo o interesse que a OTAN lhes inspirava no pós-Guerra-Fria, quando ainda acreditavam que pudesse ter alguma serventia.

Tudo sugere também, hoje, correspondentemente, que Washington está decidida a fazer reviver a ‘importância’ da OTAN falando sem parar sobre alguma ‘ameaça’ que a Rússia representaria à segurança europeia. OTAN ressuscitada significa presença ressuscitada dos EUA na Europa, o que é essencial para manter a hegemonia dos EUA sobre o planeta.

Só assim se vê algum sentido real na ação, visivelmente comandada pelos EUA, de fazer aumentar sempre as tensões com a Rússia – usando como pretexto, a Ucrânia. A ação dos EUA gerou um cisma sempre crescente entre Moscou e a Europa, onde até bem pouco tempo havia relações diplomáticas cordiais baseadas em substanciais parcerias econômicas e comerciais.

Claro que o trabalho político de Washington encontrou cúmplices europeus para empurrar o mundo em direção à guerra e fazer aumentar as tensões. O governo britânico obrou como lacaio dedicado a serviço da agenda de guerra dos EUA, como a Junta em Kiev liderada por Arseniy Yatsenyuk e, também, os governos pró EUA na Polônia e nos estados bálticos.

É essa agenda oculta, da hegemonia geopolítica dos EUA – não alguma inexistente agressão russa – que se viu bem clara essa semana, na fala de Barack Obama ao lado do presidente  Toomas Hendrik Ilves. Quando os dois foram perguntados sobre o que pensam sobre o que dispõe o Ato de Criação da OTAN, de 1997, assinado entre OTAN e Rússia, disseram que o compromisso assumido naquele momento, de que a ‘aliança’ não avançaria na direção das fronteiras russas, já não se aplica(ria) hoje, porque “a paisagem mudou”.

O presidente da Estônia, que estudou nos EUA, disse: “Aquele era o ambiente de segurança de 1997, quando Boris Ieltsin era presidente da Rússia e não havia violações, nem da Carta da ONU nem Acordo de Helsinki de 1975 ou da Carta de Paris de 1990.”

Deve-se observar que Ilves só faz repetir assertivas sem nenhuma prova ou reconhecimento legal de que a Rússia tivesse algum dia violado a Carta da ONU ou qualquer tratado. O que o homem faz é repor em cena o personagem Boris Ieltsin. Ieltsin ‘interessava’ a norte-americanos e europeus porque era presidente fraco, servil, que deu rédea solta ao capital ocidental para que avançasse como bem entendesse sobre o território da Rússia, imediatamente depois do colapso da URSS. O tempo de Ielstin também foi tempo de corrupção rampante pelos oligarcas russos, todos intimamente associados ao capital ocidental. Essa cultura corrosiva teve fim com a eleição de Vladimir Putin duas vezes como presidente, entre 2000-2008, e novamente em 2012.
 
http://tlaxcala-int.org/upload/gal_8918.jpg
 
Na sua fala, Obama repetiu que “muita coisa mudou” desde o Tratado OTAN-Rússia de Fundação da OTAN de 1997, que o teria tornado inaplicável. Mas – mentiroso que muito fala sempre acaba dizendo o que não lhe interessava dizer – Obama revelou também parte importante de suas preocupações ‘de base’: “Já disse várias vezes que preferiríamos sempre uma Rússia forte, produtiva e cooperativa. Mas o caminho para tudo isso é respeitar normas internacionais, melhorar a economia, focar em como eles podem produzir bens e serviços de que outros carecem, e dar oportunidades ao próprio povo e educar a própria população. Infelizmente, não é a via que eles [os russos] vêm seguindo nos últimos vários anos. Não é, com certeza, se se considera a estratégia deles [dos russos] na Ucrânia”.

Quer dizer... Obama, melhor dizendo, Washington, não está preocupada com a Ucrânia ou alguma suposta ‘agressão russa’, mas com questões de “produção econômica e cooperação” – e quem diz “cooperação” está falando, aí, de cooperação com o capital ocidental. Além de não estar ‘cooperando’, o governo russo já não ‘coopera’ nos “últimos vários anos”! É o mesmo que dizer que o problema é que o governo do presidente Putin não ‘coopera’ com o capital ocidental... Tudo isso começou antes da atual crise na Ucrânia.

Essas são as preocupações reais que subjazem ao que os EUA estão fazendo, e já transpareciam claramente em coluna publicada em março no New York Times assinada por Michael McFaul, ex-embaixador dos EUA em Moscou.

Depois de protestos contra a ‘anexação’ [na verdade, tratou-se de reintegração à Federação Russa, decidida por referendo] da Crimeia, McFaul escreve: “A decisão do presidente Vladimir Putin da Rússia de anexar a Crimeia pôs fim à era do pós-Guerra Fria na Europa. Desde o final dos anos Gorbachev-Reagan, a era definida por ziguezagues de cooperação e disputas entre Rússia e o ocidente, mas sempre preservando a ideia subjacente de que a Rússia ia-se integrando aos poucos à ordem internacional. Agora, isso acabou.”

O ex-embaixador prossegue e lamenta que “o colapso da ordem soviética não tenha levado a uma transição suave para a democracia e aos mercados, dentro da Rússia, nem à integração da Rússia ao ocidente.” Em outras palavras: é uma pena que a Rússia não tenha saído do mundo soviético e cuidado de fazer uma transição suave em alguma direção que satisfizesse os interesses do capital norte-americano...

McFaul atribui a culpa por essa falta de “integração da Rússia ao ocidente” ao presidente Putin, acusado de ser “um autocrata” e de querer voltar aos dias da velha União Soviética. O ataque de McFaul contra Putin é tolice, um amontoado de bobagens. Mas útil, porque deixa ver com clareza que o que atormenta mais agudamente Washington é que os EUA veem que a Rússia de Putin não age como estado-vassalo, como a Rússia dos tempos de Ieltsin, de quando foi assinado o Ato de Fundação entre OTAN e Rússia.

Por isso, exatamente, é que Washington quer agora rasgar o documento assinado em 1997, e empurrar a OTAN para bem junto das fronteiras russas.

McFaul conclui sua coluna no NY Times exigindo que Putin seja ‘isolado’ e que se apliquem sanções punitivas contra a Rússia – política que Obama aplicaria com violenta determinação nos meses seguintes. 

Há aí mais que simples coincidência: o governo dos EUA escalou na agressão contra a Rússia a partir do momento em que o presidente Putin passou a expor ao mundo as muitas alianças de comércio e desenvolvimento regional que está construindo com países eurasianos, o Irã, a China, outros países BRICS e nações da América Latina. O movimento declarado de Putin, de substituir o dólar norte-americano por moedas bilaterais para as transações do comércio de energia, também o marcaram como ameaça viva contra os interesses hegemonistas dos EUA. E a Rússia de Putin também se posicionou ao lado de seu aliado árabe sírio ao longo de até agora três anos de guerra – resultado da agenda criminosa de EUA-OTAN que tentam ‘mudar o regime’ naquele país.

Esse é o contexto dos motivos pelos quais tenta envolver a OTAN na “crise na Ucrânia”. Não é questão de alguma ‘agressão’ russa. É questão de Putin ser líder mundial independente que não se curva ao diktat imperial dos EUA.
 

O mundo nervoso aguarda o próximo passo de Putin

Lenin e o revisionismo

resistir info - 11 set 2014


por Miguel Urbano Rodrigues

Os dirigentes da União Europeia – nomeadamente Merkel, Hollande e Cameron – intensificaram nas últimas semanas as suas críticas à Rússia. O pretexto são os acontecimentos da Ucrânia. Um alvo prioritário é Vladimir Putin. Um dos absurdos dessa campanha é a insistência em apresentarem o presidente da Rússia como um ditador que estaria empenhado numa política que visaria a reconstituição parcial da União Soviética. 

Um anticomunismo transparente é identificável em crónicas de influentes analistas ocidentais. Não obstante a Rússia ser hoje um país capitalista, slogans bolorentos da guerra fria são retomados. 

Putin é acusado de recorrer a métodos e à linguagem de comunistas históricos. Até a realização da parada da vitória em Moscovo, a 9 de Maio, para comemorar a derrota do Reich nazi, foi interpretada como uma ameaça em Washington e algumas capitais da União Europeia. 

Uma estranha febre ideológica ganha subitamente atualidade e destacados intelectuais do sistema capitalista divulgam a desproposito entusiásticas apologias do neoliberalismo e exorcizam o marxismo como velharia obsoleta. 

É nessa atmosfera que se insere o novo discurso anticomunista que, agitando fantasmas, falsifica a História. 

Na tentativa de apresentarem Marx e Lenin como inimigos da democracia, intervêm figuras exponenciais de uma ideologia inseparável da engrenagem liberticida que ameaça a humanidade e é responsável por crimes monstruosos. 

Em Portugal os comentadores de serviço na TV, na radio e nos jornais de "referencia" cumprem com zelo a sua tarefa, debitando asneiras no combate ao suposto renascimento do "saudosismo comunista" na Rússia. 

Creio por isso oportuno e útil recordar fatos e situações históricas que desmontam a atual campanha ideológica do imperialismo. 
Começarei por chamar a atenção para a falsidade das teses de académicos anticomunistas que atribuem a Lenin um dogmatismo rígido na utilização do marxismo para a compreensão e transformação do mundo. Trata-se de uma grosseira mentira. O fundador do primeiro estado socialista não via no marxismo uma ciência imobilista, de fronteiras definitivas. 

"Não consideramos de modo algum – escreveu – a teoria de Marx como algo de acabado e intocável, estamos pelo contrário convencidos de que ela apenas assentou a pedra angular da ciência que os socialistas devem fazer avançar em todas as direções, se não querem atrasar-se em relação à vida. Pensamos que para os socialistas russos é especialmente necessária a elaboração independente da teoria de Marx, pois esta teoria oferece apenas postulados gerais orientadores que em particular à Inglaterra se aplicam de maneira diferente da França, à França de maneira diferente da Alemanha, à Alemanha de maneira diferente da Rússia [1]

Lenin repetiu incansavelmente que sem teoria revolucionária não pode triunfar qualquer movimento revolucionário. Mas conseguiu, com imaginação e talento, ser simultaneamente flexível na aplicação do método marxista e intransigente no combate às ideias e manobras daqueles que, afirmando ser marxistas, assumiam na prática posições incompatíveis com a ideologia do autor de O Capital. 

Contrariamente à convicção de muitos jovens que identificam nos "renovadores" que contribuíram para a social democratização de muitos PCs europeus um fenómeno relativamente recente, o revisionismo do marxismo mergulha as raízes no século XIX. 

Principiou ainda em vida de Marx e foi permanente. Em 1894, quando Lenin preparava a fundação do futuro partido bolchevique, teve de travar uma luta dura contra os "marxistas legais", tendência liderada pelo alemão Struve que procurava "tomar do marxismo tudo aquilo que é aceitável para a burguesia liberal, incluindo a luta por reformas, abrangendo a luta de classes (sem a ditadura do proletariado), incluindo o reconhecimento "geral" dos ideais socialistas e a substituição do capitalismo por um "novo sistema" e rejeitar "somente" a alma viva do marxismo, o seu caracter revolucionário". 
A segunda ofensiva dos oportunistas para desvirtuar o marxismo em benefício da burguesia teve o seu epicentro no partido Social Democrata Alemão, ao tempo muito prestigiado, quando o seu dirigente Edward Bernstein publicou em 1899 uma serie de artigos em que revia teses fundamentais do marxismo. Na sua apologia do reformismo lançou uma palavra de ordem famosa: "o movimento é tudo, o objetivo final quase nada". [2]

Lenin e Rosa Luxemburgo arrancaram-lhe a máscara, denunciando-o como um deturpador do marxismo. Para os comunistas "o objetivo final" era tudo e o reformismo de Bernstein apontava para uma conciliação com a burguesia. Na prática, Bernstein retomava teses reacionárias da filosofia de Kant. Mas a sua pregação influenciou um amplo sector do Partido Social Democrata Alemão, então marxista, com repercussões negativas na Rússia. [3]

Uma terceira grande ofensiva do revisionismo ocorreu em 1908. Dois filósofos, o austríaco Ernst Mach e o alemão Richard Avenarius, que negavam a existência objetiva do mundo material, difundiram a chamada filosofia da "experiencia crítica", mais conhecida pelo nome de Empirio-criticismo. Segundo eles, os corpos seriam somente "complexos de sensações". Os trabalhos de ambos deram origem a uma corrente de pensamento que se popularizou com o nome de "machismo". Mach sobretudo, embora pretendendo ser marxista, rejeitou o essencial do materialismo histórico e do materialismo dialético. 

Uma parcela ponderável da intelectualidade progressista europeia aderiu com entusiasmo à essa nova filosofia, aceitando-a como escorada na ciência. Kautsky, abrindo as colunas do órgão central da social-democracia alemã à apologia do Empirio-criticismo, contribuiu para aumentar a confusão gerada. 

Os mencheviques aderiram imediatamente, mas a propaganda machista perturbou também quadros da fração bolchevique do Partido Operário Social Democrata da Rússia-POSDR-b. Essa influência negativa levou inclusive à formação de um grupo oportunista, os "otzovistas" que defendia a retirada do Parlamento russo (a Duma) dos deputados bolcheviques, afirmando que o Partido deveria realizar apenas atividades ilegais. 

Foi então que Lenin declarou guerra a essa perigosa modalidade de revisionismo, primeiro através de artigos, depois num livro, Materialismo e Empiriocriticismo, ensaio filosófico que com o tempo se tornou um clássico do marxismo como obra teórica. Demonstrou que Mach e os seus seguidores, simulando realizar um trabalho científico inovador, se limitavam afinal a colar um novo rótulo a velhas teses idealistas [4]

O MODERNO REVISIONISMO 

Os esforços para destruir o marxismo foram permanentes em vida de Lenin e prosseguiram após a sua morte. 

Desde o início da I Guerra Mundial uma onda de falso patriotismo varreu a Europa. Tripudiando sobre os seus programas, e violando compromissos assumidos em nome do internacionalismo proletário, partidos que pretendiam ser socialistas votaram os créditos de guerra das grandes potências envolvidas no conflito, tornando-se cúmplices da hecatombe que atingiu a humanidade. Essa opção foi decisiva para o descrédito e agonia da II Internacional. A luta contra o imperialismo perde muito do seu significado, dizia Lenin, se não "estiver indissoluvelmente ligada à luta contra o oportunismo". O grande revolucionário foi portanto implacável na denúncia do social-chauvinismo, desmentindo que a defesa da liberdade e dos verdadeiros interesses nacionais fosse a motivação da guerra. 

A vitória da Revolução Russa criou entretanto, as condições que permitiram a criação da III Internacional. Mas, como era de esperar, a existência da União Soviética foi por si só um incentivo a uma ofensiva permanente em múltiplas frentes contra o marxismo. 

Finda a II Guerra Mundial, a luta contra o comunismo assumiu facetas muito diferenciadas. Os partidos comunistas europeus tinham desempenhado um grande papel na luta contra o fascismo. Enfraquecê-los, instalar neles o divisionismo, empurrá-los para o antisovietismo e o afastamento do marxismo foi uma constante nas campanhas das burguesias e do imperialismo. 

No auge da guerra-fria, o Manifesto de Champigny em França, em 1968, quando Waldeck Rochet era secretário-geral do PCF, cumpriu importante papel em debates ideológicos que abriram a porta ao eurocomunismo. Invocando a necessidade de renovar o marxismo, dirigentes como os franceses Georges Marchais, Roger Garaudy e Louis Althusser, o italiano Enrico Berlinguer, o espanhol Santiago Carrillo e outros serão lembrados como arquitetos de um revisionismo que encaminhou os seus partidos para a social democratização. No caso do PCI a guinada à direita funcionou alias como etapa rumo à sua autodestruição. 

O revisionismo atuou, porem, sob mascaras muito diferentes. Após a desagregação da União Soviética surgiram em muitos partidos dirigentes que, apresentando-se como empenhados em renovar o marxismo, passaram rapidamente ao ataque ao leninismo e ao centralismo democrático. Alguns acabaram ingressando em partidos socialistas integrados no sistema capitalista. 

As universidades produziram uma geração de académicos que, principiando por leituras perversas de Marx, não tardaram a procurar justificações para a defesa de políticas neoliberais.

Ganharam também alguma notoriedade revisionistas (oportunistas de esquerda) que, pretendendo exibir uma suposta pureza marxista, recorreram a textos de Gramsci e de Che Guevara para lhes deturparem o pensamento em obras de cariz anti-soviético, aplaudidas pelo imperialismo. 

Uma modalidade de anticomunismo, mais subtil, é a praticada por intelectuais que, criticando o capitalismo, identificam nos movimentos sociais a força revolucionaria vocacionada para salvar a humanidade (John Holloway, Bernard Cassen, Ignacio Ramonet, Boaventura Sousa Santos, Hans Dietrich, etc) negando aos partidos protagonismo na luta contra o sistema. 

Aceitar em Marx o economista e rejeitar o ideólogo é atitude frequente em cenáculos de intelectuais que satanizam Lenin. 

O PERIGO OPORTUNISTA 

A palavra oportunista tornou-se incómoda para muitos dirigentes de partidos comunistas europeus e latino americanos. Essa atitude traduz a consciência de estratégias e tacticas que afetaram a unidade do movimento comunista internacional. As suas últimas reuniões confirmaram a existência de discordâncias profundas que o debilitaram. 

O panorama atual é muito complexo. Na Europa, a maioria dos partidos estão hoje integrados no Partido da Esquerda Europeia, ombro a ombro com partidos burgueses como o Die Linke alemão, o Syriza da Grécia e o Bloco de Esquerda de Portugal. 

A função inconfessada desse partido é neutralizar os trabalhadores, dificultando a sua participação nas grandes lutas contra o imperialismo e as políticas neoliberais impostas na União Europeia. Não surpreende que o PEE conte com a simpatia dos media controlados pelo capital e a benevolência dos Governos que o representam. 

Muitos partidos comunistas foram contaminados nas últimas décadas. Alguns participaram na orquestra do antisovietismo. Robert Hue, quando secretário-geral do PCF, teve o descaramento de afirmar que "tudo foi negativo na União Soviética". 

O Partido Comunista Italiano desapareceu depois de mudar de nome. O Partido Comunista Francês, em rápida metamorfose, renegou o passado e transformou-se numa caricatura de partido operário. O Partido Comunista de Espanha, hoje antileninista, diluiu-se numa Esquerda Unida inofensiva. Uma epidemia de oportunismo instalou-se no movimento comunista internacional. 

Uma das suas manifestações é a crítica – ostensiva ou indireta – a Partidos que, na fidelidade aos princípios continuam a assumir-se como marxistas-leninistas. São visados entre outros o Partido Comunista da Grecia-KKE, o Partido Comunista do México-PCM, e o Partido Comunista Brasileiro-PCB. 

Não cabe neste artigo comentar a estratégia desses partidos revolucionários. Não me identifico com todas as posições que assumem. Mas eles me fazem recordar que o Partido Comunista Português, pela fidelidade aos princípios e à sua história, resistiu vitoriosamente com firmeza à vaga de anticomunismo que, sobretudo no início dos anos 90, descaracterizou ou destruiu outros. 

Hoje, é precisamente essa fidelidade aos princípios do KKE, do PCM e do PCB, é a sua firmeza no combate ao revisionismo e na denúncia do oportunismo que me inspiram respeito e admiração. 

Eles e outros fundadores da Revista Comunista Internacional são hoje uma minoria no Movimento Comunista Internacional. Mas a coerência demonstrada na fidelidade ao pensamento e obra de Marx e a coragem com que assumem a herança de Lenin contam com a minha solidariedade fraterna.(1) V.Lenin, O Nosso Programa, Obras Completas, in Tomo 4, pág. 184 
(2) V.I.Lenin, A Falência da II Internacional, idem, Tomo 26, pág. 227 
(3) V.Lenin, Uma Orientação Retrógrada na Social-democracia Russa, idem, Tomo 4, pág. 265 
(4) V.i.Lenin, Materialismo e Empiriocriticismo, Edições Avante! 1982, Lisboa


Serpa e Vila Nova de Gaia, Agosto de 2014
O original encontra-se em www.odiario.info/?p=3392

A PROPÓSITO DE LIVROS - OS PLUTOCRATAS

aijesus.blogspot - 11 set 2014
Chrystia Freeland trata um tema da maior actualidade neste livro que lhe valeu o National Business Book Award, -- a ascensão dos novos-ricos globais e a queda de todos os outros. 
Segundo a autora: "Primeiro, as decisões políticas ajudaram a criar a super-elite, e depois, conforme o poder de classe da super-elite cresce, o seu músculo político também. A resposta que envolve dinheiro, política e ideias é tanto a causa como a consequência da ascensão da super-elite. Mas as forças económicas também têm importância. A globalização e a revolução tecnológica (e o crescimento económico global que estão a criar) são motores fundamentais da ascensão dos plutocratas. Até os plutocratas que desfrutam do enriquecimento por favoritismo político, em parte também enriqueceram por via deste bolo económico crescente e global".
[Chrystia Freeland, jornalista especializada na área económica, editora adjunta do Financial Times]

Livro que a "esquerda" deveria ler, para tentar sair do marasmo que se encontra a muito tempo.