Singapura é a cidade mais cara do mundo, superando Tóquio e Paris, segundo o estudo da Economic Intelligence Unit. Mas, o país mais caro de todos é uma incógnita nação chamada Aeroporto Internacional.[Manuel Halpern]
"O ensino, como a justiça, como a administração, prospera e vive muito mais realmente da verdade e moralidade, com que se pratica, do que das grandes inovações e belas reformas que se lhe consagrem." Rui Barbosa
"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche
Friedrich Nietzsche
sábado, abril 18, 2015
E ESTA, HEIN!
aijesus.blogspot - 17 de abril 2015
Risque d'attentat terroriste: cinq personnes arrêtées en Australie
Publié le 18-04-2015 Modifié
le 18-04-2015 à 14:38
Par RFI
Point presse conjoint entre le représentant
de la police fédérale Michael Phelan et le Premier ministre Tony Abbott à
Sidney, le 18 avril 2015, après le coup de filet du jour.AFP
PHOTO / William WEST
Une vaste opération
antiterroriste s'est déroulée ce samedi matin en Australie. Cinq adolescents ont
été arrêtés par la police de Melbourne. Ils sont soupçonnés d'avoir projeté de
commettre un attentat la semaine prochaine à l'occasion de l'Anzac Day. Le 25
avril, l'Australie et la Nouvelle-Zélande organisent en effet une grande
cérémonie en mémoire des soldats tués lors du débarquement des troupes
australiennes sur les côtes de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre
mondiale.
L'opération a été déclenchée à
3h30 du matin et a mobilisé quelque 200 policiers. Cinq personnes âgées de 18 et
19 ans, toutes originaires de la banlieue sud-est de Melbourne, ont été
interpellées à l'issue d'une enquête qui a duré un mois. Deux suspects ont été
inculpés pour avoir « préparé un acte terroriste ». Le troisième a été
arrêté pour détention d'armes. Deux autres personnes sont en garde à vue.
Selon la presse australienne,
aucune arme à feu n'a été saisie lors des perquisitions, seulement des
« armes blanches », dont une épée et un couteau. Les suspects sont
également présentés comme des complices d'Abdul Numan Haider, un sympathisant de Daech tué en septembre dernier après avoir
attaqué des policiers à l'arme blanche.
« Nous pensons que
l'attaque était inspirée par le culte de mort de Daech au Moyen-Orient », a
déclaré pour sa part le Premier ministre Tony Abbott. Ce qui est certain, c'est
que Canberra craint des actions de représailles sur son sol et a relevé en
septembre dernier son niveau d'alerte antiterroriste, resté inchangé après la prise d'otages de Sidney.
Quelque 600 soldats australiens sont engagés au côté de la coalition
internationale pour combattre le groupe Etat islamique en Irak et en
Syrie.
Afghanistan: l'EI est-il derrière une attaque meurtrière à Jalalabad?
Publié le 18-04-2015 Modifié le
18-04-2015 à 17:27
Par RFI
Explosion meurtrière à Jalalabad, ce samedi
18 avril 2015.REUTERS/Parwiz
En Afghanistan, ce samedi 18
avril 2015, un attentat suicide commis dans la ville de Jalalabad (est du pays)
a coûté la vie à au moins 33 personnes, et en a blessé une centaine d’autres.
Une attaque qui intervient alors que la fin de l’hiver marque ce qu’on appelle
traditionnellement, en Afghanistan, la « saison des combats ». Même s’il faut se
méfier à ce stade des effets d’annonce, l’attaque - dont les talibans nient la
responsabilité - aurait été revendiquée par l'organisation Etat
islamique.
Pour récupérer leur salaire ce
samedi matin, de nombreux fonctionnaires faisaient la queue devant une banque de
Jalalabad, la grande ville afghane de l’est du pays non loin de la frontière
pakistanaise. Et c’est précisément au milieu de cette foule qu’un kamikaze a
fait exploser sa charge, raconte notre correspondant à Kaboul, Joël
Bronner.
Comme souvent lorsque des
civils sont les principales victimes d’une attaque, le porte-parole des insurgés
talibans a décliné toute responsabilité concernant cet attentat, tandis que
Daech aurait fait circuler une photographie d’un kamikaze présenté comme
l’auteur de l’attentat. C'est ce qui a fait dire au président Ashraf Ghani :
« Daech a revendiqué cet attentat ». Une personne se présentant comme
un porte-parole du groupe Etat islamique en a dit tout autant, par téléphone, à
l'Agence France-Presse.
Inquiétude de
l'ONU
« Le groupe autoproclamé
Etat islamique est présent en Afghanistan, mais davantage comme un point de
ralliement que comme une réelle menace », estimait il y a tout juste un
mois Nicholas Haysom. Le représentant spécial de l'ONU en Afghanistan avait
alors minimisé la force de frappe de Daech dans le pays. C'était à l'issue d'une
réunion du Conseil de sécurité consacrée justement à la situation en
Afghanistan.
L'ONU ne cache pourtant
pas son inquiétude sur la capacité du mouvement jihadiste à attirer les groupes
d'insurgés et les groupes dissidents. Le président afghan Ashraf Ghani avait
également mis en garde lors de sa dernière visite aux Etats-Unis contre la « terrible menace » de
Daech en Afghanistan. L'organisation a déjà envoyé, selon lui, des éléments
avancés dans le sud et dans l'ouest du pays, pour tester les
failles.
Mais pour certains experts, la
présence du groupe EI n'a jamais été confirmée, et les revendications faites au
nom de l’organisation jihadiste doivent être prises avec prudence. Si la
progression du groupe est difficile à mesurer, Kaboul et Islamabad prennent la
menace très au sérieux, ce qui contribue aussi à un rapprochement rare entre les
deux pays.
Si l'implication de
l'organisation EI devait être confirmée, ce serait une première dans le pays,
compte tenu de l'ampleur de l'attaque, après quelques frémissements, comme la
décapitation récemment de cinq chiites et de soldats, avec le même type de
revendication.
Le retour de la «
saison des combats »
Traditionnellement, au retour
des beaux jours printaniers, lorsque les cerfs-volants se mettent par ailleurs à
planer plus nombreux dans le ciel de Kaboul, revient également la reprise de la
saison dite des combats. Ces derniers avaient été ralentis par la neige
hivernale et le froid.
Des combats et des attaques se
sont multipliés ces derniers jours en Afghanistan, dans la foulée de l’annonce de Barack Obama, le mois dernier, de ralentir le rythme du retrait des quelque
10 000 soldats américains encore présents dans le pays pour entraîner et
soutenir l’armée afghane. En une semaine, un convoi de l’Otan a ainsi été visé, là encore à Jalalabad, tuant trois civils. Et
dans la région du Badakhshan, dans le nord-est du pays, ce sont cette fois 18
militaires afghans qui ont trouvé la mort.
Os caluniadores de Sócrates
megalupa -
Número 31 Março-Abril/2015
Leitor compulsivo, não vivo
apenas de leituras, mas, também de releituras. À minha frente um velho
conhecido: “Apologia de Sócrates”, um dos quatro diálogos em que Platão narra a
vida e os ensinamentos do “Pai da Filosofia.
No ano de 399, antes de
Cristo, em Atenas, aconteceu um dos julgamentos mais tristemente célebre da
História. O filósofo Sócrates, um homem já velho, compareceu diante do tribunal
da cidade, para responder acusação de ensinar falsas doutrinas, corrompendo os
jovens. Condenado, sua pena foi a morte, obrigado a tomar cicuta, um veneno.
Três foram os acusadores:
Meleto, Aneto ou Âneto e Lícon. O primeiro deles foi o acusador oficial.
Tratava-se de um poeta trágico. Sócrates não o poupa e nem aos outros. Afirma
com todas as letras, conforme a versão perpetuada por seu discípulo Platão.
Quanto ao acusador-mor afirma
que é um poetastro, um subliterato, um intelectualoide.
Seguramente, o ciúme, a
impossibilidade de chegar perto da cultura e da inteligência do filósofo se
constituiu no motivo principal de tê-lo levado às barras do tribunal.
Para que Sócrates fosse
julgado precisava do concurso de outras duas testemunhas de acusação. E
encontrou.
Em primeiro lugar serviu-se do
poder econômico, na pessoa de Âneto ou Anito, um endinheirado curtidor. Conheço
muito bem o que representa curtume. É uma das indústrias mais poluidora que
existem. O outro apoio encontrou em Lícon, um tribuno, um orador. Em suma: um
político profissional.
Sócrates também desmascara o
poder econômico e o poder político do seu tempo. Mostra que a procura da
verdade, preconizada por ele, nega as práticas costumeiras, baseadas nos
interesses pessoais e na mentira.
Dois mil, trezentos e tantos
anos depois do julgamento que condenou o “Pai da Filosofia” à morte, o concurso
entre aquelas mesmíssimas três forças continuam em pleno vigor contra os homens
que procuram a verdade. Filho de uma parteira, que trazia crianças à luz,
Sócrates se identificava como um parteiro de homens.
O principal acusador foi um
poetastro, vaidoso, imbecil metido a culto. Os “parteiros de homens” continuam
ante a oposição, a algaguetagem e a mentira desses energúmenos e mentecaptos. E
os energúmenos e mentecaptos de hoje encontram apoio nos Anitos e Líncos atuais.
Especialmente os verdadeiros homúnculos liliputianos que são os Meletos de
província.
(Paulo Monteiro é membro da
Academia Passo-Fundense de Letras)
quarta-feira, abril 15, 2015
Drei Brasilianische Helden (Três Heróis Brasileiros)
recebido por e-mail - 14 de abril de 2015
Uma homenagem especial aos soldados Arlindo Lúcio, Geraldo Rodrigues e Geraldo Baêta, pertencentes ao 11º RI e que no dia 14 de Abril de 1945 sacrificavam as suas vidas para salvar a de seus companheiros.
No avanço para Montese o pelotão ao qual faziam parte foi detido por intenso fogo de artilharia, obrigando os soldados a colarem-se desesperados ao chão.
Os 3 soldados conseguiram escapar da zona de fogo e esgueiraram-se em direção às linhas alemãs. Localizaram as peças de artilharia responsáveis pelo massacre e sem se importarem com as suas próprias vidas atacaram a formação inimiga com disparos de fuzil e granadas de mão.
A força do ataque apanhou os alemães de surpresa que, temendo se tratar de um pelotão inimigo completo, interromperam a barragem de artilharia, oferecendo assim a oportunidade para que os brasileiros pudessem se reagrupar em terreno mais seguro.
Os soldados Lúcio, Rodrigues e Baêta continuaram o feroz ataque, parando apenas quando ficaram sem munições, então "calaram as baionetas" e avançaram de peito aberto em direção ao inimigo.
Após o ataque os alemães espantaram-se quando constataram que, afinal, tinham sido atacados por apenas 3 soldados quando pensavam que estavam diante de um pelotão completo de infantaria, tal foi a ferocidade do assalto.
Em homenagem a esses bravos soldados brasileiros, o comandante alemão mandou cavar três sepulturas rasas e ordenou que fossem ali enterrados. Em cruzes improvisadas mandou gravar:
Drei Brasilianische Helden (Três Heróis Brasileiros)
Almeirim, PA – Porto de Santana, AP
Hiram Reis e Silva (*), Bagé, RS,
11 de abril de 2015.
Acordamos cedo, o Cabo Mário e o
Marcos aportaram a Delta na rampa a jusante do hidroporto de
Almeirim. No meu planejamento inicial eu tinha previsto alcançar o
Porto de Santana em quatro dias, mas agora eu estava resolvido a
diminuir em um dia a jornada para recuperar um dos dois dias que
levara de Santarém a Monte Alegre. De Almeirim a Porto de Santana
teríamos de percorrer
aproximadamente 271 km, impossível
de serem superados em apenas dois dias, mas que poderiam, se as
condições meteorológicas e marés permitissem, serem vencidos em
três.
14.03.2015 (sábado) –
Almeirim, PA – AC do Palmital, PA
Mantivemos nossa espartana rotina,
coloquei a lanterna de cabeça, e parti, às 05h30, inicialmente com
a intenção de passar pela margem Meridional da Ilha do Comandaí. A
forte correnteza e a possibilidade de ter de enfrentar fortes
banzeiros fizeram-me alterar a rota passando pela margem Setentrional
da Ilha Comandaí no Paraná conhecido como Arrailos, homônimo do
Rio que desemboca na margem esquerda do Rio Amazonas. A rota era
tranquila e navegamos serenamente até avistar a Comunidade de Porto
Franco a 52 km de Almeirim. Continuamos nossa progressão e
adentramos no Paraná da Velha em cujas margens avistamos as enormes
Aninga-açus (Montrichardia linifera). As raras flores da
planta que avistamos pareciam enormes copos-de-leite (Zantedeschia
aethiopica) com espádice e espata totalmente brancos.
Aninga-açus (Montrichardia
linifera): planta macrófita aquática encontrada nas margens dos
Rios, Lagos, Igapós, Paranás, Furos e Igarapés. Suas folhas e
frutos são usados como alimento pelos peixes e quelônios e
mamíferos como o peixe-boi, capivara e gado bovino e bubalino.
(Hiram Reis)
Espádice: tem o formato de uma
pequena espiga que abriga minúsculas flores. Normalmente, a espádice
acha-se envolvida por uma espata. (Hiram Reis)
Espata: suas formas e cores exóticas
atraem os agentes polinizadores, tendo em vista que as verdadeiras
flores que ela protege são insignificantes e são agrupadas na
espádice. (Hiram Reis)
Fizemos nossa primeira parada,
depois de remar 63 km, por volta das 12h30, na Boca de um Igarapé,
na margem esquerda do Paraná da Velha onde estava sendo construída
uma enorme residência de madeira. Segundo carpinteiros a fazenda
tinha sido adquirida recentemente por um investidor que residia em
Macapá, AP.
O Mário entrara no Igarapé e na
hora de partir verificou que a Delta encalhara. Aguardei sem remar,
arrastado pela forte correnteza do Paraná da Velha, até que a Delta
estivesse novamente em condições de navegar. Na Boca de jusante do
Paraná da Velha avistamos novamente o Amazonas que se bifurca depois
de receber as águas do Rio Xingu formando, logo em seguida, o
intrincado e ciclópico labirinto do Amazônico Delta formado por
inúmeros Rios, Ilhas, Igarapés, Furos, Paranás, Lagos e Canais.
Segui costeando a margem esquerda,
durante algum tempo. Eu pretendia somente aproar para a margem
direita quando me aproximasse da Ilha Taiaçu onde o Canal
convenientemente se torna mais estreito (1,6 km) e permitiria, graças
a isso uma travessia mais segura. Como o vento e as ondas tivessem
amainado seus ímpetos resolvi atravessar logo os poucos mais de 4 km
que me separavam da margem oposta, achando com isso que a correnteza
do talvegue me proporcionaria um adicional importante de velocidade.
Assim que atingi o talvegue do Canal, aonde a correnteza deveria ser
mais favorável, os ventos fortes acompanhados por ondas travessas
frearam substancialmente meu Depois de me aproximar da margem direita
do Canal procurei costeá-la com o intuito de buscar abrigo da
ventania e águas mais serenas. Tinha sido uma jornada extremamente
cansativa, chamei o pessoal de apoio e indiquei algumas casas adiante
onde poderíamos procurar abrigo. No mapa do Google Earth podia-se
identificar um pequeno canal junto às casas onde o Mário poderia,
possivelmente, ancorar com segurança a Delta. Quando aportei, às
15h00, depois de remar 90 km, o pessoal já tinha contatado o morador
local que nos recebeu com a característica cortesia ribeirinha.
Eu estava cuidando de meus afazeres
quando o Mário subiu a bordo correndo noticiando que uma sucuri
tinha pegado uma galinha. Fui correndo ver o que estava acontecendo e
lá chegando deparei-me com uma cobra de seus 2,6 m com a boca cheia
de penas e desfalecida com a paulada que lhe dera o ribeirinho.
Resolvi preparar o ofídio para uma sessão de fotos, retirando-lhe
cuidadosamente as penas da boca, e chamei o Teixeira.
Convencionei chamar este acampamento
de “AC do Palmital” tendo em vista que o proprietário tentou
aqui montar uma fábrica de palmitos retirados do açaí que não
vingou. As touceiras de açaizeiro possuem de 4 a 5 caules permitindo
que a extração seja feita alternadamente. O intervalo ideal para a
colheita é feito a cada 4 anos e a grande vantagem do açaí em
relação a outras palmáceas é de que o açaizeiro rebrota após o
corte.
15.03.2015 (domingo) – AC do
Palmital, PA – Foz Rio Cajari, AP
Partimos, às 06h40, com a
temperatura agradável e ventos amenos. Passamos pela Boca do Paraná
Miruim e entramos no Paraná Taiaçu e logo que deixamos para trás a
Boca de jusante do Taiaçu avistamos a costa do Amapá e à nossa
retaguarda o Rio Jari, que faz a divisa dos Estados do Pará e Amapá
e tem muita história para contar.
Rio Jari
O Rio Jari, afluente da margem
esquerda do Rio Amazonas, tem aproximadamente 800 km de extensão,
delimita os Estados do Pará e Amapá, nasce na Serra do Tumucumaque
e desemboca no Amazonas na altura da Ilha Grande de Gurupá, a 2ª
maior Ilha do Delta do Amazonas. O Jari apresenta sérios obstáculos
à navegação em decorrência do grande número de cachoeiras ao
longo de seu curso. As principais são as cachoeiras da Pancada, do
Desespero e a de Santo Antônio, na divisa com o Amapá.
A hidrelétrica de Santo Antônio do
Jari opera a fio d’água, com um reservatório, de 31,7 km2,
localizado logo acima da cachoeira de Santo Antônio. A capacidade
plena da usina é de 373,4 MW e sua potência firme 217,7 MW. A
hidrelétrica está interligada ao Sistema Integrado Nacional (SIN) e
entrou em operação no dia 01.01.2015.
Projeto Jari
José Julio de Andrade nasceu em,
1862, no Município de São Francisco de Uruburetama, hoje Itapajé,
CE. O Coronel José Julio veio para a Amazônia, em 1879, com apenas
17 anos no apogeu do ciclo da borracha e instalou-se na região do
Jarí, em 1882, onde conseguiu, graças a tramóias políticas,
dominar o comércio extrativista da região e transformar-se em um
grande latifundiário tomando posse de uma área de aproximadamente
16.000 km2 que tinha como principal via de acesso o Rio Jari.
Revolta no Jari
O Encantado Vale do Jari
(Compositores: Aureliano Neck e
Nonato Soledade)
Era gente de todo lugar
Num sistema de semiescravidão
Trabalhavam sempre devendo ao patrão
Zé Cesário vendo a situação
Liderou a revolta da região
Os índios com medo
Dos novos habitantes
Fugiram para matas distantes. [...]
Em 1928, os extrativistas
revoltaram-se contra o Coronel, tomaram um barco e foram até Belém
denunciar as péssimas condições de trabalho e os crimes praticados
pelo Coronel José Julio e seus capatazes. Relata-nos o historiador
Lúcio Flávio Pinto:
A população de Belém só tomou
conhecimento do inferno que era trabalhar no Jari quando dezenas de
cearenses, liderados por Cesário Medeiros, sublevaram-se, tomaram um
navio e obrigaram o dono da propriedade a aceitar a fuga em massa.
Chegaram a capital aliviados: haviam conseguido abandonar o cativeiro
disfarçado nas terras do Coronel José Júlio de Andrade. (PINTO)
Estas denúncias só surtiram efeito
quando, após a vitória do movimento de 1930, o Governo Federal
nomeou Joaquim de Magalhães Cardoso Barata como interventor do Pará
(novembro de 1930 a abril de 1934). O Tenente Barata determinou a
prisão do Coronel José Júlio obrigando-o a fugir para o Rio de
Janeiro. Em 1948, Zé Júlio vendeu suas propriedades para um grupo
de quatro comerciantes portugueses e um brasileiro, que deram
continuidade ao sistema de extrativismo.
Daniel Keith Ludwig
Ludwig adquiriu, em 1967, as terras
deste grupo. Instalando um complexo agroindustrial que produzia
celulose e arroz, dedicava-se à criação de gado além de explorar
recursos minerais como a bauxita e o caulim. Foi desmatada uma área
de mais de 200 mil hectares de floresta, para o cultivo de espécies
exóticas (gmelina - Gmelina arborea) – com a finalidade de
produzir celulose. O milionário invadiu territórios indígenas e
ribeirinhos que viviam às margens dos Rios Paru e Cajari gerando
sérios conflitos com os moradores locais. A partir da década de
1980, teve início a derrocada financeira do Projeto Jari que foi
transferido para um grupo de empresários brasileiros, liderado pelo
Banco do Brasil e pelo Grupo Caemi Mineração.
Grupo Jari
Em 1999, o Projeto foi adquirido
pelo Grupo ORSA pelo valor simbólico de 1 dólar. A negociação com
o Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) durou
dois anos. O projeto passou a ter o nome de Grupo Jari, e os
empresários firmaram compromisso em sanar passivos sociais e
ambientais.
Chegamos por volta das 15h30 à Foz
do Rio Cajari, depois de percorrer 72 km, e aportamos no trapiche da
Comunidade Santa Ana área da Reserva Extrativista do Rio Cajari.
Reserva Extrativista do Rio
Cajari
A Reserva foi criada pelo Decreto n°
99.145, de 12.03.1990, com 481.650 hectares e 5.000 habitantes. A
população local dedica-se ao manejo da castanheira, da seringa, do
açaí e da copaíba. Essas terras pertenceram ao Coronel José Júlio
de Andrade, que usou de sua influência política quando exerceu os
mandatos de Deputado Federal e Senador para registrar, através de
ardilosas manobras cartoriais, um enorme latifúndio nos dois
Estados.
16.03.2015 (segunda-feira) –
Foz Rio Cajari, AP – Porto de Santana, AP
Faltavam apenas 109 km para encerrar
o Projeto Desafiando o Rio-mar. Parti às 05h30, as águas do Cajari
fluíam velozmente no sentido do Rio Amazonas, a maré baixa, que
atingiria a sua cota mínima às 07h28, iria ajudar-me bastante
durante a manhã. Mantive a rota próxima à margem esquerda do Canal
do Norte. A viagem transcorreu sem alterações pela manhã até que
à tarde a força da maré cheia, com pico às 12h24, mudou o sentido
das águas do Rio Amazonas.
Fiz minha única parada a bordo da
Delta para evitar que a torrente fizesse meu caiaque retornar caso
parasse de remar em pleno Rio. O maior Rio do Planeta Terra não era
páreo para o Atlântico que subjugava o Rio-mar à sua vontade.
Observar o gigantesco manancial retroceder sua torrente a mais de 150
km de distância do oceano era uma experiência ímpar além de nos
apresentar uma real noção da relatividade das coisas.
Um fato curioso deixou meus
parceiros preocupados, eu estava progredindo ao longo da margem
Setentrional de uma Ilha, bem longe deles, e um enorme transatlântico
subindo o Rio. Desviei várias vezes minha rota para Boreste e o
navio continuava vindo na minha direção, resolvi, então, mudar a
rota para bombordo evitando uma possível a colisão. Evidentemente,
a minha tomada de decisão e a minha avaliação das velocidades do
Rio e barcos estavam embasadas na minha experiência no Guaíba em
Porto Alegre onde preciso constantemente cruzar pelo canal usado por
grandes embarcações. Meus amigos, porém, ficaram preocupados
achando que eu estava próximo demais da formidável nau e das
enormes marolas por ela provocadas.
Aportamos no caótico Porto de
Santana às 18h30, depois de remar durante 13 horas, e percorrer
exatos 109 km. Uma média sofrível de 8,7 km/h, um pouco superior à
que costumo fazer em lagunas e lagoas onde não existe correnteza
para ajudar a navegação. O Cabo Mário teve de embarcar às 19h00
em uma lancha para Santarém onde precisava realizar os testes
físicos que o habilitavam a pilotar embarcações maiores enquanto
eu e o Teixeira fomos de táxi para Macapá nos hospedar em um hotel.
Fonte:
PINTO, Lúcio Flávio. Jari: Toda a Verdade sobre o Projeto de Ludwig
– Brasil – São
Paulo
– Marco Zero, 1986.
(*)
Hiram Reis e Silva é Canoeiro, Coronel de Engenharia, Analista de
Sistemas, Professor, Palestrante,
Historiador,
Escritor e Colunista;
Professor
do Colégio Militar de Porto Alegre (CMPA);
Pesquisador
do Departamento de Educação e Cultura do Exército (DECEx);
Presidente
da Sociedade de Amigos da Amazônia Brasileira (SAMBRAS);
Presidente
do Instituto dos Docentes do Magistério Militar – RS (IDMM - RS);
Sócio
Correspondente da Academia de Letras do Estado de Rondônia (ACLER)
Membro
da Academia de História Militar Terrestre do Brasil – RS (AHIMTB –
RS);
Membro
do Instituto de História e Tradições do Rio Grande do Sul
(IHTRGS);
Colaborador
Emérito da Associação dos Diplomados da Escola Superior de Guerra
(ADESG).
Colaborador
Emérito da Liga de Defesa Nacional (LDN).
E-mail:
hiramrsilva@gmail.com;
Blog:
desafiandooriomar.blogspot.com.br
Assinar:
Postagens (Atom)