"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

sábado, abril 18, 2015

E ESTA, HEIN!

aijesus.blogspot - 17 de abril 2015
Singapura é a cidade mais cara do mundo, superando Tóquio e Paris, segundo o estudo da Economic Intelligence Unit. Mas, o país mais caro de todos é uma incógnita nação chamada Aeroporto Internacional.
[Manuel Halpern]

Risque d'attentat terroriste: cinq personnes arrêtées en Australie

Publié le 18-04-2015 Modifié le 18-04-2015 à 14:38


Par RFI
mediaPoint presse conjoint entre le représentant de la police fédérale Michael Phelan et le Premier ministre Tony Abbott à Sidney, le 18 avril 2015, après le coup de filet du jour.AFP PHOTO / William WEST
Une vaste opération antiterroriste s'est déroulée ce samedi matin en Australie. Cinq adolescents ont été arrêtés par la police de Melbourne. Ils sont soupçonnés d'avoir projeté de commettre un attentat la semaine prochaine à l'occasion de l'Anzac Day. Le 25 avril, l'Australie et la Nouvelle-Zélande organisent en effet une grande cérémonie en mémoire des soldats tués lors du débarquement des troupes australiennes sur les côtes de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale.
L'opération a été déclenchée à 3h30 du matin et a mobilisé quelque 200 policiers. Cinq personnes âgées de 18 et 19 ans, toutes originaires de la banlieue sud-est de Melbourne, ont été interpellées à l'issue d'une enquête qui a duré un mois. Deux suspects ont été inculpés pour avoir « préparé un acte terroriste ». Le troisième a été arrêté pour détention d'armes. Deux autres personnes sont en garde à vue.
Selon la presse australienne, aucune arme à feu n'a été saisie lors des perquisitions, seulement des « armes blanches », dont une épée et un couteau. Les suspects sont également présentés comme des complices d'Abdul Numan Haider, un sympathisant de Daech tué en septembre dernier après avoir attaqué des policiers à l'arme blanche.

« Nous pensons que l'attaque était inspirée par le culte de mort de Daech au Moyen-Orient », a déclaré pour sa part le Premier ministre Tony Abbott. Ce qui est certain, c'est que Canberra craint des actions de représailles sur son sol et a relevé en septembre dernier son niveau d'alerte antiterroriste, resté inchangé après la prise d'otages de Sidney. Quelque 600 soldats australiens sont engagés au côté de la coalition internationale pour combattre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.

Afghanistan: l'EI est-il derrière une attaque meurtrière à Jalalabad?

Publié le 18-04-2015 Modifié le 18-04-2015 à 17:27


Par RFI
mediaExplosion meurtrière à Jalalabad, ce samedi 18 avril 2015.REUTERS/Parwiz
En Afghanistan, ce samedi 18 avril 2015, un attentat suicide commis dans la ville de Jalalabad (est du pays) a coûté la vie à au moins 33 personnes, et en a blessé une centaine d’autres. Une attaque qui intervient alors que la fin de l’hiver marque ce qu’on appelle traditionnellement, en Afghanistan, la « saison des combats ». Même s’il faut se méfier à ce stade des effets d’annonce, l’attaque - dont les talibans nient la responsabilité - aurait été revendiquée par l'organisation Etat islamique.
Pour récupérer leur salaire ce samedi matin, de nombreux fonctionnaires faisaient la queue devant une banque de Jalalabad, la grande ville afghane de l’est du pays non loin de la frontière pakistanaise. Et c’est précisément au milieu de cette foule qu’un kamikaze a fait exploser sa charge, raconte notre correspondant à Kaboul, Joël Bronner.
Comme souvent lorsque des civils sont les principales victimes d’une attaque, le porte-parole des insurgés talibans a décliné toute responsabilité concernant cet attentat, tandis que Daech aurait fait circuler une photographie d’un kamikaze présenté comme l’auteur de l’attentat. C'est ce qui a fait dire au président Ashraf Ghani : « Daech a revendiqué cet attentat ». Une personne se présentant comme un porte-parole du groupe Etat islamique en a dit tout autant, par téléphone, à l'Agence France-Presse.
Inquiétude de l'ONU
« Le groupe autoproclamé Etat islamique est présent en Afghanistan, mais davantage comme un point de ralliement que comme une réelle menace », estimait il y a tout juste un mois Nicholas Haysom. Le représentant spécial de l'ONU en Afghanistan avait alors minimisé la force de frappe de Daech dans le pays. C'était à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée justement à la situation en Afghanistan.
L'ONU ne cache pourtant pas son inquiétude sur la capacité du mouvement jihadiste à attirer les groupes d'insurgés et les groupes dissidents. Le président afghan Ashraf Ghani avait également mis en garde lors de sa dernière visite aux Etats-Unis contre la « terrible menace » de Daech en Afghanistan. L'organisation a déjà envoyé, selon lui, des éléments avancés dans le sud et dans l'ouest du pays, pour tester les failles.
Mais pour certains experts, la présence du groupe EI n'a jamais été confirmée, et les revendications faites au nom de l’organisation jihadiste doivent être prises avec prudence. Si la progression du groupe est difficile à mesurer, Kaboul et Islamabad prennent la menace très au sérieux, ce qui contribue aussi à un rapprochement rare entre les deux pays.
Si l'implication de l'organisation EI devait être confirmée, ce serait une première dans le pays, compte tenu de l'ampleur de l'attaque, après quelques frémissements, comme la décapitation récemment de cinq chiites et de soldats, avec le même type de revendication.
Le retour de la « saison des combats »
Traditionnellement, au retour des beaux jours printaniers, lorsque les cerfs-volants se mettent par ailleurs à planer plus nombreux dans le ciel de Kaboul, revient également la reprise de la saison dite des combats. Ces derniers avaient été ralentis par la neige hivernale et le froid.

Des combats et des attaques se sont multipliés ces derniers jours en Afghanistan, dans la foulée de l’annonce de Barack Obama, le mois dernier, de ralentir le rythme du retrait des quelque 10 000 soldats américains encore présents dans le pays pour entraîner et soutenir l’armée afghane. En une semaine, un convoi de l’Otan a ainsi été visé, là encore à Jalalabad, tuant trois civils. Et dans la région du Badakhshan, dans le nord-est du pays, ce sont cette fois 18 militaires afghans qui ont trouvé la mort.

Os caluniadores de Sócrates

megalupa - Número 31 Março-Abril/2015

Leitor compulsivo, não vivo apenas de leituras, mas, também de releituras. À minha frente um velho conhecido: “Apologia de Sócrates”, um dos quatro diálogos em que Platão narra a vida e os ensinamentos do “Pai da Filosofia.
No ano de 399, antes de Cristo, em Atenas, aconteceu um dos julgamentos mais tristemente célebre da História. O filósofo Sócrates, um homem já velho, compareceu diante do tribunal da cidade, para responder acusação de ensinar falsas doutrinas, corrompendo os jovens. Condenado, sua pena foi a morte, obrigado a tomar cicuta, um veneno.
Três foram os acusadores: Meleto, Aneto ou Âneto e Lícon. O primeiro deles foi o acusador oficial. Tratava-se de um poeta trágico. Sócrates não o poupa e nem aos outros. Afirma com todas as letras, conforme a versão perpetuada por seu discípulo Platão.
Quanto ao acusador-mor afirma que é um poetastro, um subliterato, um intelectualoide. 
Seguramente, o ciúme, a impossibilidade de chegar perto da cultura e da inteligência do filósofo se constituiu no motivo principal de tê-lo levado às barras do tribunal.
Para que Sócrates fosse julgado precisava do concurso de outras duas testemunhas de acusação. E encontrou.
Em primeiro lugar serviu-se do poder econômico, na pessoa de Âneto ou Anito, um endinheirado curtidor. Conheço muito bem o que representa curtume. É uma das indústrias mais poluidora que existem. O outro apoio encontrou em Lícon, um tribuno, um orador. Em suma: um político profissional.
Sócrates também desmascara o poder econômico e o poder político do seu tempo. Mostra que a procura da verdade, preconizada por ele, nega as práticas costumeiras, baseadas nos interesses pessoais e na mentira.
Dois mil, trezentos e tantos anos depois do julgamento que condenou o “Pai da Filosofia” à morte, o concurso entre aquelas mesmíssimas três forças continuam em pleno vigor contra os homens que procuram a verdade. Filho de uma parteira, que trazia crianças à luz, Sócrates se identificava como um parteiro de homens.
O principal acusador foi um poetastro, vaidoso, imbecil metido a culto. Os “parteiros de homens” continuam ante a oposição, a algaguetagem e a mentira desses energúmenos e mentecaptos. E os energúmenos e mentecaptos de hoje encontram apoio nos Anitos e Líncos atuais. Especialmente os verdadeiros homúnculos liliputianos que são os Meletos de província.

(Paulo Monteiro é membro da Academia Passo-Fundense de Letras)

quarta-feira, abril 15, 2015

Drei Brasilianische Helden (Três Heróis Brasileiros)

recebido por e-mail - 14 de abril de 2015

Uma homenagem especial aos soldados Arlindo Lúcio, Geraldo Rodrigues e Geraldo Baêta, pertencentes ao 11º RI e que no dia 14 de Abril de 1945 sacrificavam as suas vidas para salvar a de seus companheiros.
No avanço para Montese o pelotão ao qual faziam parte foi detido por intenso fogo de artilharia, obrigando os soldados a colarem-se desesperados ao chão.
Os 3 soldados conseguiram escapar da zona de fogo e esgueiraram-se em direção às linhas alemãs. Localizaram as peças de artilharia responsáveis pelo massacre e sem se importarem com as suas próprias vidas atacaram a formação inimiga com disparos de fuzil e granadas de mão.
A força do ataque apanhou os alemães de surpresa que, temendo se tratar de um pelotão inimigo completo, interromperam a barragem de artilharia, oferecendo assim a oportunidade para que os brasileiros pudessem se reagrupar em terreno mais seguro.
Os soldados Lúcio, Rodrigues e Baêta continuaram o feroz ataque, parando apenas quando ficaram sem munições, então "calaram as baionetas" e avançaram de peito aberto em direção ao inimigo.
Após o ataque os alemães espantaram-se quando constataram que, afinal, tinham sido atacados por apenas 3 soldados quando pensavam que estavam diante de um pelotão completo de infantaria, tal foi a ferocidade do assalto.
Em homenagem a esses bravos soldados brasileiros, o comandante alemão mandou cavar três sepulturas rasas e ordenou que fossem ali enterrados. Em cruzes improvisadas mandou gravar:
Drei Brasilianische Helden (Três Heróis Brasileiros)


Almeirim, PA – Porto de Santana, AP

Hiram Reis e Silva (*), Bagé, RS, 11 de abril de 2015.

Acordamos cedo, o Cabo Mário e o Marcos aportaram a Delta na rampa a jusante do hidroporto de Almeirim. No meu planejamento inicial eu tinha previsto alcançar o Porto de Santana em quatro dias, mas agora eu estava resolvido a diminuir em um dia a jornada para recuperar um dos dois dias que levara de Santarém a Monte Alegre. De Almeirim a Porto de Santana teríamos de percorrer
aproximadamente 271 km, impossível de serem superados em apenas dois dias, mas que poderiam, se as condições meteorológicas e marés permitissem, serem vencidos em três.

14.03.2015 (sábado) – Almeirim, PA – AC do Palmital, PA

Mantivemos nossa espartana rotina, coloquei a lanterna de cabeça, e parti, às 05h30, inicialmente com a intenção de passar pela margem Meridional da Ilha do Comandaí. A forte correnteza e a possibilidade de ter de enfrentar fortes banzeiros fizeram-me alterar a rota passando pela margem Setentrional da Ilha Comandaí no Paraná conhecido como Arrailos, homônimo do Rio que desemboca na margem esquerda do Rio Amazonas. A rota era tranquila e navegamos serenamente até avistar a Comunidade de Porto Franco a 52 km de Almeirim. Continuamos nossa progressão e adentramos no Paraná da Velha em cujas margens avistamos as enormes Aninga-açus (Montrichardia linifera). As raras flores da planta que avistamos pareciam enormes copos-de-leite (Zantedeschia aethiopica) com espádice e espata totalmente brancos.

Aninga-açus (Montrichardia linifera): planta macrófita aquática encontrada nas margens dos Rios, Lagos, Igapós, Paranás, Furos e Igarapés. Suas folhas e frutos são usados como alimento pelos peixes e quelônios e mamíferos como o peixe-boi, capivara e gado bovino e bubalino. (Hiram Reis)
Espádice: tem o formato de uma pequena espiga que abriga minúsculas flores. Normalmente, a espádice acha-se envolvida por uma espata. (Hiram Reis)
Espata: suas formas e cores exóticas atraem os agentes polinizadores, tendo em vista que as verdadeiras flores que ela protege são insignificantes e são agrupadas na espádice. (Hiram Reis)

Fizemos nossa primeira parada, depois de remar 63 km, por volta das 12h30, na Boca de um Igarapé, na margem esquerda do Paraná da Velha onde estava sendo construída uma enorme residência de madeira. Segundo carpinteiros a fazenda tinha sido adquirida recentemente por um investidor que residia em Macapá, AP.

O Mário entrara no Igarapé e na hora de partir verificou que a Delta encalhara. Aguardei sem remar, arrastado pela forte correnteza do Paraná da Velha, até que a Delta estivesse novamente em condições de navegar. Na Boca de jusante do Paraná da Velha avistamos novamente o Amazonas que se bifurca depois de receber as águas do Rio Xingu formando, logo em seguida, o intrincado e ciclópico labirinto do Amazônico Delta formado por inúmeros Rios, Ilhas, Igarapés, Furos, Paranás, Lagos e Canais.

Segui costeando a margem esquerda, durante algum tempo. Eu pretendia somente aproar para a margem direita quando me aproximasse da Ilha Taiaçu onde o Canal convenientemente se torna mais estreito (1,6 km) e permitiria, graças a isso uma travessia mais segura. Como o vento e as ondas tivessem amainado seus ímpetos resolvi atravessar logo os poucos mais de 4 km que me separavam da margem oposta, achando com isso que a correnteza do talvegue me proporcionaria um adicional importante de velocidade. Assim que atingi o talvegue do Canal, aonde a correnteza deveria ser mais favorável, os ventos fortes acompanhados por ondas travessas frearam substancialmente meu Depois de me aproximar da margem direita do Canal procurei costeá-la com o intuito de buscar abrigo da ventania e águas mais serenas. Tinha sido uma jornada extremamente cansativa, chamei o pessoal de apoio e indiquei algumas casas adiante onde poderíamos procurar abrigo. No mapa do Google Earth podia-se identificar um pequeno canal junto às casas onde o Mário poderia, possivelmente, ancorar com segurança a Delta. Quando aportei, às 15h00, depois de remar 90 km, o pessoal já tinha contatado o morador local que nos recebeu com a característica cortesia ribeirinha.

Eu estava cuidando de meus afazeres quando o Mário subiu a bordo correndo noticiando que uma sucuri tinha pegado uma galinha. Fui correndo ver o que estava acontecendo e lá chegando deparei-me com uma cobra de seus 2,6 m com a boca cheia de penas e desfalecida com a paulada que lhe dera o ribeirinho. Resolvi preparar o ofídio para uma sessão de fotos, retirando-lhe cuidadosamente as penas da boca, e chamei o Teixeira.

Convencionei chamar este acampamento de “AC do Palmital” tendo em vista que o proprietário tentou aqui montar uma fábrica de palmitos retirados do açaí que não vingou. As touceiras de açaizeiro possuem de 4 a 5 caules permitindo que a extração seja feita alternadamente. O intervalo ideal para a colheita é feito a cada 4 anos e a grande vantagem do açaí em relação a outras palmáceas é de que o açaizeiro rebrota após o corte.

15.03.2015 (domingo) – AC do Palmital, PA – Foz Rio Cajari, AP

Partimos, às 06h40, com a temperatura agradável e ventos amenos. Passamos pela Boca do Paraná Miruim e entramos no Paraná Taiaçu e logo que deixamos para trás a Boca de jusante do Taiaçu avistamos a costa do Amapá e à nossa retaguarda o Rio Jari, que faz a divisa dos Estados do Pará e Amapá e tem muita história para contar.

Rio Jari

O Rio Jari, afluente da margem esquerda do Rio Amazonas, tem aproximadamente 800 km de extensão, delimita os Estados do Pará e Amapá, nasce na Serra do Tumucumaque e desemboca no Amazonas na altura da Ilha Grande de Gurupá, a 2ª maior Ilha do Delta do Amazonas. O Jari apresenta sérios obstáculos à navegação em decorrência do grande número de cachoeiras ao longo de seu curso. As principais são as cachoeiras da Pancada, do Desespero e a de Santo Antônio, na divisa com o Amapá.

A hidrelétrica de Santo Antônio do Jari opera a fio d’água, com um reservatório, de 31,7 km2, localizado logo acima da cachoeira de Santo Antônio. A capacidade plena da usina é de 373,4 MW e sua potência firme 217,7 MW. A hidrelétrica está interligada ao Sistema Integrado Nacional (SIN) e entrou em operação no dia 01.01.2015.

Projeto Jari

José Julio de Andrade nasceu em, 1862, no Município de São Francisco de Uruburetama, hoje Itapajé, CE. O Coronel José Julio veio para a Amazônia, em 1879, com apenas 17 anos no apogeu do ciclo da borracha e instalou-se na região do Jarí, em 1882, onde conseguiu, graças a tramóias políticas, dominar o comércio extrativista da região e transformar-se em um grande latifundiário tomando posse de uma área de aproximadamente 16.000 km2 que tinha como principal via de acesso o Rio Jari.

Revolta no Jari

O Encantado Vale do Jari

(Compositores: Aureliano Neck e Nonato Soledade)

Era gente de todo lugar
Num sistema de semiescravidão
Trabalhavam sempre devendo ao patrão
Zé Cesário vendo a situação
Liderou a revolta da região
Os índios com medo
Dos novos habitantes
Fugiram para matas distantes. [...]

Em 1928, os extrativistas revoltaram-se contra o Coronel, tomaram um barco e foram até Belém denunciar as péssimas condições de trabalho e os crimes praticados pelo Coronel José Julio e seus capatazes. Relata-nos o historiador Lúcio Flávio Pinto:

A população de Belém só tomou conhecimento do inferno que era trabalhar no Jari quando dezenas de cearenses, liderados por Cesário Medeiros, sublevaram-se, tomaram um navio e obrigaram o dono da propriedade a aceitar a fuga em massa. Chegaram a capital aliviados: haviam conseguido abandonar o cativeiro disfarçado nas terras do Coronel José Júlio de Andrade. (PINTO)

Estas denúncias só surtiram efeito quando, após a vitória do movimento de 1930, o Governo Federal nomeou Joaquim de Magalhães Cardoso Barata como interventor do Pará (novembro de 1930 a abril de 1934). O Tenente Barata determinou a prisão do Coronel José Júlio obrigando-o a fugir para o Rio de Janeiro. Em 1948, Zé Júlio vendeu suas propriedades para um grupo de quatro comerciantes portugueses e um brasileiro, que deram continuidade ao sistema de extrativismo.

Daniel Keith Ludwig

Ludwig adquiriu, em 1967, as terras deste grupo. Instalando um complexo agroindustrial que produzia celulose e arroz, dedicava-se à criação de gado além de explorar recursos minerais como a bauxita e o caulim. Foi desmatada uma área de mais de 200 mil hectares de floresta, para o cultivo de espécies exóticas (gmelina - Gmelina arborea) – com a finalidade de produzir celulose. O milionário invadiu territórios indígenas e ribeirinhos que viviam às margens dos Rios Paru e Cajari gerando sérios conflitos com os moradores locais. A partir da década de 1980, teve início a derrocada financeira do Projeto Jari que foi transferido para um grupo de empresários brasileiros, liderado pelo Banco do Brasil e pelo Grupo Caemi Mineração.

Grupo Jari

Em 1999, o Projeto foi adquirido pelo Grupo ORSA pelo valor simbólico de 1 dólar. A negociação com o Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) durou dois anos. O projeto passou a ter o nome de Grupo Jari, e os empresários firmaram compromisso em sanar passivos sociais e ambientais.

Chegamos por volta das 15h30 à Foz do Rio Cajari, depois de percorrer 72 km, e aportamos no trapiche da Comunidade Santa Ana área da Reserva Extrativista do Rio Cajari.

Reserva Extrativista do Rio Cajari

A Reserva foi criada pelo Decreto n° 99.145, de 12.03.1990, com 481.650 hectares e 5.000 habitantes. A população local dedica-se ao manejo da castanheira, da seringa, do açaí e da copaíba. Essas terras pertenceram ao Coronel José Júlio de Andrade, que usou de sua influência política quando exerceu os mandatos de Deputado Federal e Senador para registrar, através de ardilosas manobras cartoriais, um enorme latifúndio nos dois Estados.

16.03.2015 (segunda-feira) – Foz Rio Cajari, AP – Porto de Santana, AP

Faltavam apenas 109 km para encerrar o Projeto Desafiando o Rio-mar. Parti às 05h30, as águas do Cajari fluíam velozmente no sentido do Rio Amazonas, a maré baixa, que atingiria a sua cota mínima às 07h28, iria ajudar-me bastante durante a manhã. Mantive a rota próxima à margem esquerda do Canal do Norte. A viagem transcorreu sem alterações pela manhã até que à tarde a força da maré cheia, com pico às 12h24, mudou o sentido das águas do Rio Amazonas.

Fiz minha única parada a bordo da Delta para evitar que a torrente fizesse meu caiaque retornar caso parasse de remar em pleno Rio. O maior Rio do Planeta Terra não era páreo para o Atlântico que subjugava o Rio-mar à sua vontade. Observar o gigantesco manancial retroceder sua torrente a mais de 150 km de distância do oceano era uma experiência ímpar além de nos apresentar uma real noção da relatividade das coisas.

Um fato curioso deixou meus parceiros preocupados, eu estava progredindo ao longo da margem Setentrional de uma Ilha, bem longe deles, e um enorme transatlântico subindo o Rio. Desviei várias vezes minha rota para Boreste e o navio continuava vindo na minha direção, resolvi, então, mudar a rota para bombordo evitando uma possível a colisão. Evidentemente, a minha tomada de decisão e a minha avaliação das velocidades do Rio e barcos estavam embasadas na minha experiência no Guaíba em Porto Alegre onde preciso constantemente cruzar pelo canal usado por grandes embarcações. Meus amigos, porém, ficaram preocupados achando que eu estava próximo demais da formidável nau e das enormes marolas por ela provocadas.

Aportamos no caótico Porto de Santana às 18h30, depois de remar durante 13 horas, e percorrer exatos 109 km. Uma média sofrível de 8,7 km/h, um pouco superior à que costumo fazer em lagunas e lagoas onde não existe correnteza para ajudar a navegação. O Cabo Mário teve de embarcar às 19h00 em uma lancha para Santarém onde precisava realizar os testes físicos que o habilitavam a pilotar embarcações maiores enquanto eu e o Teixeira fomos de táxi para Macapá nos hospedar em um hotel.

Fonte: PINTO, Lúcio Flávio. Jari: Toda a Verdade sobre o Projeto de Ludwig – Brasil – São

Paulo – Marco Zero, 1986.

(*) Hiram Reis e Silva é Canoeiro, Coronel de Engenharia, Analista de Sistemas, Professor, Palestrante,

Historiador, Escritor e Colunista;

Professor do Colégio Militar de Porto Alegre (CMPA);

Pesquisador do Departamento de Educação e Cultura do Exército (DECEx);

Presidente da Sociedade de Amigos da Amazônia Brasileira (SAMBRAS);

Presidente do Instituto dos Docentes do Magistério Militar – RS (IDMM - RS);

Sócio Correspondente da Academia de Letras do Estado de Rondônia (ACLER)

Membro da Academia de História Militar Terrestre do Brasil – RS (AHIMTB – RS);

Membro do Instituto de História e Tradições do Rio Grande do Sul (IHTRGS);

Colaborador Emérito da Associação dos Diplomados da Escola Superior de Guerra (ADESG).

Colaborador Emérito da Liga de Defesa Nacional (LDN).

E-mail: hiramrsilva@gmail.com;

Blog: desafiandooriomar.blogspot.com.br

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Affichage de 45 b - 1ª Parada no Paraná da Velha, Almeirim, PA.jpg en cours...
Affichage de 45 d - Paraná da Velha, Almeirim, PA.jpg en cours...
Affichage de 45 e - Hiram Reis - Paraná da Velha, Almeirim, PA.jpg en cours...
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