"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

quinta-feira, outubro 10, 2013

União Africana acusa TPI de “caça racial” aos líderes africanos

 Euronews - 28/05 11:26 CET
 
A União Africana desautoriza o Tribunal Penal Internacional, ao exigir o fim do processo contra o presidente e vice-presidente quenianos, acusados de crimes contra a humanidade.

segunda-feira, outubro 07, 2013

Exclusif RFI/«Libération»: le projet du chef d'Aqmi pour le Mali

RFI - Article publié le : dimanche 06 octobre 2013 à 20:52 - Dernière modification le : lundi 07 octobre 2013 à 11:30

Photo non datée de l’Algérien Droukdel, alias Abou Moussa Abdelouadoud.
Photo non datée de l’Algérien Droukdel, alias Abou Moussa Abdelouadoud.
AFP PHOTO/HO

Par Nicolas Champeaux
RFI diffuse en intégralité la feuille de route d’Aqmi pour l’Azawad, un document signé de la main du chef d’Aqmi, retrouvé le 16 février 2013 par Nicolas Champeaux et Jean-Louis Le Touzet, envoyés spéciaux de RFI et Libération à Tombouctou. Dans ce document édifiant, daté du 20 juillet 2012, le sanguinaire Abdelmalek Droukdel dévoile noir sur blanc son objectif au nord du Mali : créer un Etat islamique qui ne sera pas étiqueté jihadiste. Droukdel indique clairement la marche à suivre : ses hommes doivent duper les populations locales, donner aux mouvements armés du Nord l’illusion qu’ils auront le pouvoir, et ne pas éveiller l’attention de la communauté internationale. Pour parvenir à ses fins, Droukdel est prêt à renoncer à l’application stricte et immédiate de la charia. Ce document révèle donc une surprenante inflexion dans la stratégie du chef terroriste et confirme par ailleurs les profondes tensions au sein de la filiale d’al-Qaïda. Il indique enfin que le Mali n’est pas à l’abri d’un retour des jihadistes. C’est la première fois qu’un tel document interne d’Aqmi est diffusé dans son intégralité.

L’opération Serval a mis fin à dix mois d’occupation des grandes villes du nord du Mali par des groupes jihadistes. Elle a chassé les combattants d’Aqmi et d’Ansar Dine des grottes qui leur ont servi de refuge dans la vallée de l’Amettetaï, où ils ont abandonné un important stock de carburant, d’armes et de munitions.
Capacité de nuisance intacte
La filiale d’al-Qaïda conserve néanmoins une réelle capacité de nuisance au Mali, qui est loin d’être à l’abri de nouvelles secousses. En témoigne l’attaque suicide, samedi 28 septembre, dans une garnison de Tombouctou. Revendiqué par Aqmi, cet attentat a fait seize morts, tous des soldats maliens, selon l’organisation dirigée par Abdelmalek Droukdel, six morts dont les quatre kamikazes et deux civils, selon des sources officielles.
Dans sa feuille de route pour le Mali, l’Algérien Droukdel, alias Abou Moussa Abdelouadoud, est conscient de la nature éphémère de son expérience en tant qu’administrateur de la région septentrionale du Mali. Mais il semble s’en accommoder lorsqu’il file cette métaphore de la graine et de l’arbre, car l’Azawad est pour lui un laboratoire. « Si notre courte expérience n'aboutit, écrit-il, qu'à des résultats positifs d'ampleur limitée et que notre projet venait à tomber à l'eau pour quelque raison que ce soit, nous nous contenterons du fait d'avoir planté une bonne graine dans un bon terreau que nous avons fertilisé avec un engrais qui aidera l'arbre à pousser et grandir jusqu'à devenir, nous l'espérons, haut et prospère, même si cela doit prendre du temps. ».

22/07/2013 - Carte
Cet extrait de la feuille de route de Droukdel au Mali, intitulée « Directives générales relatives au projet islamique jihadiste dans l’Azawad », sonne comme un avertissement cinglant au président Ibrahim Boubacar Keïta, vainqueur de l’élection du mois d’août dernier. Il est manifeste que Droukdel envisage de renouveler « l’expérience ». Dans ce document d’une quinzaine de pages et daté du 20 juillet 2012, soit approximativement quatre mois après le début de l’occupation, Droukdel opère surtout un revirement dans la stratégie d’Aqmi. Il souhaite rompre momentanément avec les pratiques terroristes qui font la réputation de son groupe, et exprime le désir de gouverner « avec douceur et sagesse ».
→ A LIRE : Revue de presse Afrique : A la Une : « Aqmi : la stratégie cachée »
Marqué par les printemps arabes et l’aisance avec laquelle la rue a fait tomber les régimes tunisiens et égyptiens, l’homme qui est responsable de la mort de centaines de civils, en tant qu’artificier du Groupement islamique armé, puis émir du GSPC et d’Aqmi, écrit noir sur blanc qu’il aspire à gagner les cœurs et les esprits des populations. Plus par pragmatisme que par idéologie, et sans doute parce qu’il a tiré les leçons de l’échec de son jihad en Algérie, il prône la modération et dénonce les destructions de mausolées et les lapidations.
Citant Oussama ben Laden, il vante même les vertus de la concession et de la flexibilité. A court terme, il condamne l’application stricte et immédiate de la charia, car il s’agit au préalable d’éduquer les populations. « Il est très important de considérer, écrit-il, notre projet islamique dans la région d'Azawad comme un nouveau-né qui doit passer par des étapes avant de grandir, écrit Droukdel. Ce nouveau né est aujourd'hui à ses premiers jours, il ne marche même pas encore, alors est-il prudent de lui faire porter des fardeaux qui l'empêcheraient de se lever et pourraient même l'étouffer ! [...] Si nous voulons vraiment que ce bébé grandisse dans ce monde truffé d'ennemis puissants et prêts à l'achever, il faudrait le traiter en douceur et l'aider à grandir. »
Une stratégie qui repose sur la séduction et la discrétion
Droukdel vise à mettre sur pied un émirat dirigé par Aqmi, mais pour dissimuler la nature de son projet, il est disposé, sur le papier, à œuvrer pour la mise en place d’un Etat dirigé par des mouvements locaux. En réalité, dans l’esprit de Droukdel, ces groupes ne sont qu’une vitrine, une façade présentable. D’abord, des sources au sein des services anti-terroristes occidentaux le confirment, Aqmi contrôle Ansar Dine, un groupe qu’il a développé et financé.
Ensuite, si Droukdel indique qu’il souhaite confier la direction du futur gouvernement au chef d’Ansar Dine, Iyad ag Ghali, il précise qu’il sera encadré : « Nous proposons de mettre une partie des moujahidines d’al-Qaïda à la disposition de l’émir d’Ansa Dine afin qu’ils participent à l’administration des zones libérées ». Droukdel, au passage, met en garde ses hommes contre « le fanatisme des Touaregs », et induit qu’il se range lui-même dans la classe des modérés.
Les intentions de Droukdel à long terme sont claires, puisqu’il prévoit un Haut Conseil islamique chargé de l’application de la charia et doté d’importants pouvoirs de contrôle sur le gouvernement. Ces solutions, aux yeux de Droukdel, présentent l’avantage de la discrétion, notamment vis-à-vis de la communauté internationale : « L’intervention étrangère sera imminente et rapide si nous avons la main sur le gouvernement et si notre influence s’affirme clairement. L’ennemi aura plus de difficulté à recourir à cette intervention si le gouvernement comprend la majorité de la population de l’Azawad, que dans le cas d’un gouvernement d’al-Qaïda ou de tendance salafiste jihadiste ».
Il est évident dans cette feuille de route que Droukdel n’envisageait pas d’étendre la zone de sanctuarisation d’Aqmi au Mali. Tout indique qu'il était contre l'offensive menée par les jihadistes vers le Sud, qui a conduit la France à décider de frappes aériennes et d'une intervention au sol. Selon des sources au sein des milieux anti-terroristes, le chef d'Aqmi a été placé devant un fait accompli. Ansar Dine a pris l'initiative, car elle souhaitait grignoter des territoires vers le Sud pour contraindre le gouvernement de transition malien à signer des accords et à renoncer à l'Azawad. Le moment était propice, car les autorités étaient fragilisés par l'ex-putschiste Sanogo.
Les combattants d'Aqmi ont vraisemblablement été séduits par ce concept d'offensive vers une région qui aurait aussi permis de mieux irriguer l'Azawad en denrées, mais Droukdel, qui n'a jamais mis les pieds au Mali durant cette période, y était sans doute opposé.
Droukdel, un chef sans autorité
Confrontée à la réalité de l'occupation et à son épilogue, la feuille de route de Droukdel, un document structuré, articulé en six chapitres, et rédigé en arabe classique, confirme qu'il avait très peu de prise sur la situation sur le terrain, et sur ses lieutenants, qui jouissent d'une importante liberté opérationnelle. Droukdel s’énerve, dénonce des politiques insensées, de graves erreurs, mais rien n’indique que ses directives aient été suivies après leur diffusion.
Les hommes d’Aqmi se sont en effet mis à dos les habitants de la ville aux 333 saints, qui ont été écoeurés par la destruction des mausolées, les arrestations arbitraires, les persécutions subies par les femmes qui, selon les jihadistes, portaient des voiles jugés tantôt transparents, tantôt aguicheurs.
Tout au long du vade-mecum, Droukdel oscille entre optimisme et pessimisme. Droukdel est en effet réaliste dans la mesure où il sait que ses hommes seront sous peu délogés. Il est en revanche optimiste lorsqu’il s’engage dans une longue réflexion sur les objectifs concrets d’un futur gouvernement transitoire dans l’Azawad, et lorsqu’il se livre à une répartition des portefeuilles ministériels.
Il s’agit d’un document rare et précieux, car il permet de pénétrer la stratégie d’un chef terroriste en situation de gouverner. 


EUA, estado policial

resistir info - 06 out 2013

- Apesar de intimidada pelo governo americano, a Lavabit – o serviço de email de Snowden – negou-lhe com firmeza o acesso aos seus dados codificados

Ladar Levinson, fundador da Lavabit. O Federal Bureau of Investigation obteve secretamente uma ordem judicial obrigando a Lavabit , o serviço de email utilizado por Edward Snowden, o denunciante da National Security Agency, a entregar sua chave privada SSL, de modo a permitir que o FBI monitorasse os utilizadores da Lavabit.

A ordem do FBI foi apresentada em 16 de Julho, segundo a revista Wired, pouco depois de a Lavabit, provedora de email, ter recusado o pedido do governo para transferir os sistemas de segurança interna da companhia a fim de poder rastrear o endereço IP de Internet de cada um dos seus utilizadores individuais.

Documentos do governo indicam que em 28 de Junho o FBI enviou à Lavabit uma chamada ordem "pen register", obrigando aquela companhia com sede no Texas a registar a informação de conexão pertencente a um utilizador particular cada vez que este fizesse log-in para verificar o seu email. Era então exigido à Lavabit que transferisse aquele dado ao governo.

O "pen register" verificou-se poucas semanas depois de as primeiras denúncias de Snowden terem sido publicadas no Guardian e no Washington Post. Dentre os programas [de espionagem] revelados estava o PRISM – de garimpagem de dados empregue para colectar e armazenar dados de comunicações extraídos de companhias da Internet, incluindo a Google, Facebook, Microsoft e outras.

Se bem que a identidade do alvo do FBI na Lavabit não fosse revelada, o suspeito é descrito como tendo cometido violações sob a Lei de espionagem (Espionage Act), o que indica quase com certeza que Snowden foi o factor que motivou a ordem do "pen register".

A ordem de 28 de Junho, segundo a Wired, exigia à Lavabit que prestasse toda a "assistência técnicas necessária para consumar a instalação e utilização do dispositivo pen/trap".

Quando a companhia – que está agora enredada numa batalha judicial com o governo – se recusou a cumpri-la, as autoridades procuraram um meio de obrigá-la, dizendo que aquele utilizador único "possibilitava os serviços de codificação da Lavabit e que esta companhia não forneceria a informação exigida".

Como "o representante da Lavabit informou que a empresa tinha a capacidade técnica para descriptar a informação, mas que não queria 'derrotar o seu próprio sistema' ", a ordem [judicial] avançou.

Acusadores públicos requereram que a Lavabit e o seu fundador, Ladar Levinson, fosse acusado de desprezo [pelo tribunal] "por sua desobediência e resistência a estas ordens legais". Foi emitido um mandato de busca exigindo "toda informação necessária para descodificar comunicações enviadas para ou da conta de email de [palavras apagadas] na Lavabit incluindo chaves de codificação e chaves SSL".

Um mandato de busca e uma chave SSL permitiriam ao governo o acesso sem obstrução aos servidores da Lavabit e um tribunal informou Levinson de que seria multado em US$5.000 por cada dia de recusa à entrega da informação necessária.

"Fui forçado a tomar uma decisão difícil: tornar-me cúmplice em crimes contra o povo americano ou abandonar cerca de 10 ano de trabalho árduo com o encerramento da Lavabit", escreveu Levinson em 8 de Agosto. "Depois de importante exame de consciência, decidi suspender operações".

Agora enredado numa custosa batalha legal, Levinson já levantou mais de US$20 mil para pagar os necessários encargos legais. Isso constitui metade do objectivo de Levinson, afirmou, porque infelizmente "defender a Constituição é caro".

ACTUALIZAÇÃO: A Lavabit emitiu uma declaração em resposta às revelações acima mencionadas.

"A vasta maioria dos registos judiciais no combate da Lavabit LLC pela privacidade e segurança da Internet agora são públicos. Embora a maior parte dos documentos tenha sido apagada (redacted), 23 ordens judiciais, petições e outros documentos estão agora disponíveis para o público enquanto o caso está em recurso no Quarto Circuito.

A Lavabit foi criada de modo a que todo cidadão cumpridor da lei tivesse acesso a um serviço de email privado e seguro. Durante uma investigação a várias contas de utilizadores da Lavabit, o governo federal pediu tanto o acesso irrestrito a todas as comunicações dos utilizadores como uma cópia das chaves de codificação da Lavabit utilizadas para garantir a web, as mensagens instantâneas e o tráfego de email. Depois disso um pedido de revogação do mandato de busca foi recusado pelo Juiz Claude Hilton do Tribunal Distrital do Distrito Oriental de Virginia. De modo notável o Juiz Hilton trabalhou no Tribunal FISA de 2000 até 2007. O Juiz Hilton a seguir emitiu uma intimação de US$5000 por dia por desacato à autoridade do tribunal (contempt of court) obrigando assim a Lavabit a entregar suas chaves de codificação. Ladar Levison, o proprietário e operador da Lavabit, tomou então a difícil decisão de suspender operações e "limitar para o utilizador o dano ao direito à privacidade [estabelecido] pela 4ª emenda [da Constituição].

A declaração prossegue recordando aos utilizadores e advogados da privacidade que, ao suspender operações, Levinson passava a confiar em doações de fundos para a batalha legal em curso. Ele também descreve como a nova informação acerca da NSA resultou num aumento maciço de assinantes.

Se bem que tivesse apenas um nicho de mercado durante a maior parte da sua história, as recentes revelações acerca dos esforços de vigilância americanos provocaram o que o sr. Levison descreve como um "aumento maciço de registos de utilizadores, da sua utilização e de receitas no nosso mês final de operações". Quando o serviço foi suspenso em 8 de Agosto, ele orgulhava-se de ter mais de 410 mil utilizadores registados, dos quais aproximadamente 10 mil estavam a pagar US$8 a US$16 por ano por características extras como armazenagem codificada". 

Ver também:

  • Um empresário com consciência

  • Tor anonymizer network among NSA’s targets, Snowden leaks reveal

  • US govt does not see implications of its investigation techniques – Lavabit founder

    O original encontra-se em rt.com/usa/lavabit-denied-govt-access-intimidation-659/

    E ESTA, HEIN!... 14

    aijesus.blogspot - 4 out 2013

    A União Soviética não quis a revolução socialista em Portugal, respeitando uma espécie de pacto informal com os EUA, sobre zonas de influência durante a “guerra fria” – assim contribuindo para travar o PCP em momentos decisivos do “processo revolucionário”.
    [José Milhazes, jornalista, há 36 anos a viver em Moscovo , in “CUNHAL, BREJNEV E O 25 DE ABRIL"]

    Rússia acusa tropas sauditas de ataque químico na Síria,

    darussia.blogspot - Sexta-feira, Outubro 04, 2013



    O ataque químico nos arredores de Damasco, na Guta Oriental, a 21 de agosto, que matou centenas de pessoas, foi realizado como provocação para desestabilizar a situação por um grupo especial enviado pela Arábia Saudita, informa a Interfax citando fontes diplomáticas russas.
    “Com base em dados obtidos de várias fontes, pode-se concluir que a provocação criminosa em Guta Oriental foi realizada por um grupo especial enviado pelos sauditas a partir do território da Jordânia e que agiram sob a proteção do grupo “Liba al-Islam”, precisou a fonte da agência russa.
    Outra fonte citada pela Interfax declarou que “visto que o próprio ataque químico e a sua discussão revoltaram a opinião pública, os sírios dos mais diferentes quadrantes políticos, incluindo os guerrilheiros da oposição, tentam ativamente levar todas as informações a esse propósito aos diplomatas e funcionários de estruturas internacionais que operam na Síria”.
    Hoje, o Presidente sírio Bashar Assad acusou, numa entrevista ao canal turco Halk, “grupos terroristas” dos ataques químicos, sublinhando que não é do interesse dele o seu emprego e que ele nunca deu ordem para o emprego de armas químicas.

    P.S. E se as acusações russas se provarem, quem e como irá sancionar a Arábia Saudita? Ou será isto um aviso de Moscovo aos sauditas para que deixem de apoiar a guerrilha islâmica no Cáucaso do Norte?

    Dilma, Campos e Marina, o jogo sem a polarização do passado

    Ao pedir ao STF (Supremo Tribunal Federal) a aplicação da pena máxima ao núcleo político do mensalão, em seu artigo deste domingo para o Estadão (http://glurl.co/c3A), o ex-presidente Fernando Henrique Cardoso exercita a máxima de que a política é a arte da hipocrisia. Um dos pactos tácitos da transição para o governo Lula foi o não levantamento de problemas ocorridos no governo FHC. E, do lado do PT, o negociador foi José Dirceu.
    Os últimos dias casaram decisões fundamentais para o desenho das eleições de 2014, e a celebração dos direitos na Constituição cidadã. Em seu artigo,  FHC limitou-se a criticar o apego do STF ao formalismo das leis e exigir a punição.
    Mas é o de menos. O importante é a leitura política do artigo.
    Ontem, após o anúncio do pacto Eduardo Campos-Marina Silva, pareciam claros os caminhos que ele e Aécio Neves irão seguir daqui por diante:
    1. Campos reforçará o discurso de “melhorar o que já existe”.
    2. Se não conseguir desenvolver um discurso alternativo, o PSDB ficará cada vez mais prisioneiro do bordão único do “antipetismo”.
    O artigo de FHC não deixa dúvidas quanto a isso: não conseguirá.
    Esse impasse programático me fez lembrar dois analistas.
    Um, o ex-presidente José Sarney, talvez o político de maior “feeling” da República que, em 2009, concedeu-me entrevista analisando os novos tempos de organizações sociais e de Internet, da crise da política convencional e dos partidos, dos paralelos entre Getúlio e Lula. Sobre 2010, foi taxativo: o PSDB acabou, não conseguirá se preparar para os novos tempos; a oposição nascerá do seio das forças que apoiam o governo Lula.
    O segundo, o trabalho de André Singer sobre o lulismo, logo após a mudança de governo. Ele compara com os Estados Unidos pós-Roosevelt. Em alguns momentos da história, diz ele, alguns líderes trazem um discurso tão forte que mudam a agenda política. Até partidos de oposição, se quiserem conquistar o poder, terão que se pautar pela nova agenda.

    A nova sociedade de massa e a oposição viável

    Algum tempo antes, em 2010, eu já tinha procurado alguns paralelos mais antigos com os Estados Unidos e a ascensão da democracia de massa.
    No artigo “A oposição e a democracia de massa”, de 26 de junho de 2010 (http://glurl.co/c38) alertava para o que ocorreu com o Partido Democrata nos Estados Unidos de meados do século 19, quando o republicano  Andrew Jackson percebeu o advento da sociedade de massas.
    “Por não entender os novos tempos, o Partido Democrata norte-americano perdeu o bonde das eleições da Guerra da Secessão até a eleição de Franklin Delano Roosevelt, nos anos 30”. Justamente por não ter conseguido engatar seu discurso aos novos tempos.
    E apresentava o que julgava ser o discurso de uma oposição viável e produtiva:
    “Em cima dessas lições históricas, os princípios para uma oposição viável:
    1.    O desenvolvimento é um sistema integrado, atendendo a todas as partes. Mas não será viável nenhum projeto político que não contemple os excluídos, as novas classes sociais e o desenvolvimento regional. Se não entender a era da democracia de massa, dança.
    2.    Nesses processos de grandes mudanças, sempre haverá o choque entre a civilização (os que procuram uma transição pacífica) e a barbárie. O pior que poderia acontecer para o país seria a radicalização de qualquer lado. Nos EUA, levou à Guerra da Secessão, anos depois.
    É sobre esses pontos que deverão se debruçar os novos líderes da nova oposição que surgirá. E, aí, trata-se de uma luta civilizatória. Se o estilo FHC/Serra prevalecer, até por falta de condições de rachar o país, a oposição desaparecerá - e o país pagará um custo altíssimo de não ter uma alternativa de poder. Se prevalecer a visão dos novos líderes, poderemos entrar em uma era de democracia estável”.

    O fim do bipartidarismo

    A nova pauta já foi dada pelas manifestações de junho passado, antecipando em alguns anos o que analistas previam: da ascensão das novas classe, agora amparada pelas redes sociais, nascerá um cidadão muito mais exigente, muito menos comprometido com a polarização imposta pela ditadura, cuja pauta de reivindicações está dada:
    1.     O Estado tem que ter como foco o cidadão consumidor de serviços públicos.
    2.     Tem que se aumentar a inclusão, mas também aumentar a eficácia do Estado.
    3.     Polarização política  só interessa para os que não conseguem atuar fora dela. Não para a maioria dos eleitores.
    Essa visão binário marcou a ditadura, com a polarização Arena-MDB. E, depois, a pós-ditadura quando, após idas e volteios, o jogo de concentrou na disputa PSDB-PT.
    No segundo mandato, Lula se distanciou dessa polarização, tentando se transformar na síntese de todas as forças. Dilma também se afastou do petismo clássico, até exagerando no distanciando da parte mais virtuosa, a dos movimentos sociais. Campos e Marina levantam bandeiras abrangentes, muito distantes da polarização política restritiva de hoje.
    O único que preserva a polarização é o PSDB, através da herança maldita de FHC.
    Mesmo após as manifestações de junho, o sociólogo FHC continuou preso ao esquematismo dos conflitos de classe propondo – sempre de forma genérica e superficial – que o PSDB ampliasse seu papel de representante da classe média contra o que chamava de populismo do governo.
    As manifestações de junho trouxeram à tona um novo tipo de ativismo, de um pessoal sem lembrança dos anos de chumbo, sem ligação histórica com os partidos, sem o pensamento esquemático que dominou a geração anterior. Por vaidade ou superficialidade, em nenhum momento FHC incluiu o povo no seu discurso, mantendo o mesmo desprezo de seus tempos de presidente, no qual a inclusão de qualquer tema que envolvesse povo era considerado populismo desqualificador, mal visto nos salões.
    Desde que assumiu a presidência do PSDB, Aécio colocou em marcha projetos de rede, visando levantar a experiência do PSDB em vários municípios para, a partir daí, levantar algo que, mesmo de longe, possa sugerir um “modo PSDB de governar.
    Dificilmente conseguirá. O partido continua com alergia em pronunciar a palavra povo, direitos sociais, modelos participativos. E seu laboratório maior, São Paulo, é um deserto de ideias e experiências.
    Essa foi a herança maldita que FHC legou ao PSDB: um projeto sem povo.

    Os novos tempos

    Campos e Marina elaborarão o discurso da continuidade, no qual estarão presentes dois elementos centrais: o da inclusão e dos direitos da cidadania de Marina (na qual o meio-ambiente será a versão moderna) e a eficiência gerencial de Campos.
    Por seu lado, Dilma terá a apresentar os resultados do Brasil Sem Miséria e do Bolsa Família, a consolidação dos programas de educação, Luz para Todos e outras peças de cidadania.
    Os dois lados têm suas vulnerabilidades.
    Marina terá dificuldade em coadunar o discurso modernizante com a visão moral evangélica. Campos terá dificuldade em explicar suas alianças e compatibilizar o discurso interno com o novo. Saul Leblon batizou o novo discurso de ecoliberalismo ou algo semelhante. Será por aí.
    Dilma ainda está exposta a críticas sobre seu modelo de gestão
    Mais do que isso, como salientados por vários comentaristas do Blog, os partidos terão que se reinventar. Os novos lances políticos colocam o desafio da renovação de conceitos, da superação das polarizações binárias, das maneiras de encarar a explosão de participação e de propostas trazidas pelas redes sociais.
    Mas pode se estar no início de uma disputa virtuosa, programática, capaz de enriquecer o debate político nacional.
    Processos históricos são inevitavelmente lentos. Mas, a cada novo episódio, o velho vai sendo enterrado.

    Banco Mundial reduz previsão de crescimento de emergentes

    Jornal GGN - O Banco Mundial anunciou nesta segunda-feira (7) que reduziu a previsão de crescimento das economias emergentes da Ásia Oriental para 2013. O índice deverá ficar em torno dos 7,1% por conta do crescimento lento da China e demais nações da região.

    De acordo com informações da Agência Estado com Dow Jones Newswires, a instituição financeira previa anteriormente que o PIB seria de 7,8%, mesmo com a China crescendo 7,5% contra 8,3% da leitura anterior. Segundo o estudo, a China cresce mais lentamente por conta do desempenho fraco das exportações e por ser uma economia que depende mais da demanda doméstica. Indonésia, Tailândia e Malásia crescem moderadamente por conta de um menor investimento, diminuição dos preços das commodities e exportações lentas.

    Entretanto, as perspectivas de curto prazo estão melhorando na região, segundo o estudo. Dados recentes mostram a recuperação da atividade industrial chinesa, por conta do pacote de estímulos do governo e a expansão de crédito. O crescimento em maior escala de Estados Unidos e Europa também ajuda a sustentar a demanda, especialmente de eletrônicos.

    Excluindo a China, a região deve crescer 5,2% em 2013 e 5,3% em 2014, com a diminuição de investimentos, de acordo com o relatório do banco. Os emergentes da região terão mais tempo para adotar medidas de diminuição de riscos de volatilidade que deverá surgir com a já esperada redução do programa de estímulos à economia do Federal Reserve, já nos próximos meses. A decisão, aliás, estabilizou os mercados e restaurou os fluxos de capital, de acordo com o estudo.

    Entre essas medidas, estão a redução da dependência de curto prazo e da dívida em moeda estrangeira e uma taxa de câmbio mais fraca em aceitação.

    O escândalo que enterra os tucanos na próxima campanha

    viomundo - publicado em 5 de outubro de 2013 às 19:18


    N° Edição:  2290 | Atualizado em 05.Out.13 – 18:57

    Operação França
    Investigações chegam ao topo do esquema e mostram que líderes tucanos operaram junto com executivos franceses para montar o propinoduto do PSDB paulista. Os acordos começaram na área de energia e se reproduziram no setor de transporte trilhos em SP
    As investigações sobre o escândalo do Metrô em São Paulo entraram num momento crucial.
    Seguindo o rastro do dinheiro, a Polícia Federal e procuradores envolvidos na apuração do caso concluíram que o esquema do propinoduto tucano começou a ser montado na área de energia, ainda no governo de Mário Covas (1995-2001), se reproduziu no transporte público – trens e metrô – durante as gestões também de Geraldo Alckmin (2001-2006) e de José Serra (2007-2010) e drenou ao menos R$ 425 milhões dos cofres públicos.
    Para as autoridades, os dois escândalos estão interligados.
    Há semelhanças principalmente no modo de operação do pagamento de propina por executivos da multinacional francesa Alstom a políticos e pessoas com trânsito no tucanato para obtenção de contratos vantajosos com estatais paulistas.
    Nos dois casos, os recursos circulavam por meio de uma sofisticada engenharia financeira promovida pelos mesmos lobistas, que usavam offshores, contas bancárias em paraísos fiscais, consultorias de fachadas e fundações para não deixar rastros.
    A partir dessas constatações, a PF e o MP conseguiram chegar ao topo do esquema.
    Ou seja, em nomes da alta cúpula do PSDB paulista que podem ter tido voz ativa e poder de decisão no escândalo que foi o embrião da máfia dos transportes sobre trilhos.
    São eles os tucanos Andrea Matarazzo, ministro do governo FHC e secretário estadual nas gestões Serra e Covas, Henrique Fingermann e Eduardo José Bernini, ex-dirigentes da Empresa Paulista de Transmissão de Energia Elétrica (EPTE).
    Serrista de primeira hora, Matarazzo é acusado de corrupção por ter se beneficiado de “vantagens oferecidas pela Alstom”.
    De acordo com relatório do MP, as operações aconteciam por meio dos executivos Pierre Chazot e Philippe Jaffré, representantes da Alstom no esquema que teria distribuído mais de US$ 20 milhões em suborno no País.
    É a chamada conexão franco-tucana.
    Para avançar ainda mais nas investigações e conseguir esquadrinhar com precisão o papel de cada um no esquema, a procuradoria da República obteve judicialmente a quebra dos sigilos bancários e fiscais dos três líderes tucanos e de mais oito pessoas.
    Constam da lista lobistas, intermediários e secretários ou presidentes de estatais durante a gestão de Mário Covas (PSDB) em São Paulo.
    A ordem judicial também solicitou informações sobre o paradeiro dos dois executivos franceses.
    As investigações conduzidas até agora já produziram avanços importantes.
    Concluíram que parte da propina paga pela Alstom abasteceu os cofres do PSDB paulista.
    Documentos e depoimentos obtidos também já foram considerados suficientes para Milton Fornazari Júnior, delegado da Polícia Federal, estabelecer que as ordens dos executivos franceses Pierre Chazot e de Philippe Jaffré eram suficientes para convencer os mais altos escalões do governo estadual a conceder a Alstom vitórias em contratos superfaturados para o fornecimento de equipamentos no setor de energia.
    Eles usavam aquilo que um executivo da empresa francesa qualificou de “política de poder pela remuneração”.
    Uma série de evidências demonstra que a máfia na área de energia serviu como uma espécie de embrião do cartel dos trens.
    Ao elencar os motivos do pedido de quebra de sigilo, o procurador da República Rodrigo de Grandis faz a ligação entre os dois esquemas ao destacar a existência de “contratos de consultoria fictícios utilizados para o pagamento, entre abril e outubro de 1998, quando a Alstom T&D (por meio do consórcio franco-brasileiro Gisel) e a Eletropaulo negociavam um contrato aditivo à obra de reforma e expansão do Metrô de São Paulo”.
    Os métodos para acobertar os pagamentos de suborno utilizados pela Alstom se assemelham aos de outras empresas do cartel dos trens, a exemplo da Siemens.
    Como ISTOÉ mostrou em julho, a multinacional alemã, por meio de sua matriz ou filial brasileira, contratava as offshores uruguaias Leraway Consulting S/A e Gantown Consulting S/A, controladas pelos lobistas Arthur Teixeira e Sérgio Teixeira, falecido.
    Os irmãos ficavam encarregados de intermediar ou distribuir o dinheiro da propina.
    Porém, o número de empresas em paraísos fiscais usadas pela Alstom para encobrir o pagamento dos subornos pode ter sido bem maior.
    Pelo menos cinco já foram identificadas: a MCA, comandada por Romeu Pinto Júnior e com sede no Uruguai, a Taltos, a Andros, a Janus e a Splendore.
    Elas eram operadas pelos franceses Pierre Chazot e Philippe Jaffré, então executivos da Alstom, por meio de procurações.
    Eles abriam contas nos Estados Unidos e na Suíça e distribuíam os recursos.
    Foi através dessa engrenagem que o conselheiro do Tribunal de Contas do Estado (TCE) e homem forte do governo Mário Covas, Robson Marinho, recebeu cerca de US$ 1 milhão em uma conta na Suíça.
    O montante encontra-se bloqueado pela Justiça do país europeu.
    Se alguém preferisse receber no Brasil, os executivos da francesa Alstom também se encarregavam de fazer o caminho de volta por um doleiro.
    Em depoimento ao Ministério Público, Romeu Pinto Júnior confirmou que recebia os valores em notas e que o executivo Pierre Chazot “lhe ordenava entregar os pacotes com dinheiro em espécie a pessoas”.
    Porém, inacreditavelmente, declarou “que desconhece a identidade” daqueles que foram os destinatários dos polpudos envelopes.
    Parte do dinheiro que chegou às mãos de Romeu veio pelo doleiro Luiz Filipe Malhão e Sousa.
    Ele assumiu para as autoridades ter feito duas remessas de contas da MCA do Exterior para o Brasil.
    “A primeira no valor de US$ 209.659,57”, destaca documento do MPF.
    “A segunda no valor de US$ 298.856,47”, consta em outro trecho.
    A origem de ambas as operações era uma conta da MCA no banco Union Bacaire Privée, de Zurique, na Suíça.
    Assim como outras empresas do cartel, o conglomerado francês também lavava o dinheiro da propina em território nacional.
    O esquema consistia em contratar empresas brasileiras que emitiam notas de serviços que nunca foram prestados.
    Em troca de comissão, os valores pagos eram repassados pelos contratados a políticos e servidores públicos, sempre seguindo as ordens dos executivos do grupo francês.
    Era esse serviço que a Acqua Lux Engenharia e Empreendimentos, com um único funcionário, desempenhava.
    “A principal origem de receitas (da Acqua Lux) advém de serviços prestados à Alstom T&D Ltda.”, destaca documento do MPF.
    “Os peritos verificaram a possibilidade de a empresa, nos anos 2000 e 2001, não ter prestado efetivamente serviços para a Alstom”, diz o MP em outro trecho.
    O proprietário da companhia, Sabino Indelicato, figura entre os indiciados pela Polícia Federal.
    Na Siemens, a encarregada dessa função era a MGE Transportes, dirigida por Ronaldo Moriyama.
    De acordo com uma planilha de pagamentos do conglomerado alemão, já revelada por ISTOÉ, a empresa alemã pagou à MGE R$ 2,8 milhões até junho de 2006.
    Desse total, pelo menos R$ 2,1 milhões foram sacados na boca do caixa por representantes da MGE para serem distribuídos a políticos e diretores da Companhia Paulista de Trens Metropolitanos (CPTM).
    Também chama a atenção da Polícia Federal e do Ministério Público o fato de os dois escândalos utilizarem lobistas e consultores em comum.
    Um deles é Jorge Fagali Neto.
    Ex-secretário de Transportes Metropolitanos do Estado de São Paulo (1994) e diretor dos Correios na gestão Fernando Henrique Cardoso, Fagali Neto é conhecido pelo seu bom trânsito entre os tucanos.
    Seu irmão José Jorge Fagali foi presidente do Metrô na gestão de José Serra e é investigado pelo MP e pelo Tribunal de Contas Estadual por fraudar licitações e assinar contratos superfaturados à frente do estatal.
    Em 2009, autoridades suíças sequestraram uma conta conjunta com US$ 7,5 milhões de Fagali Neto com José Geraldo Villas Boas – também indiciado pela PF.
    A quantia depositada no banco Leumi Private Bank AG teve como origem o caixa da francesa Alstom.
    Agenda e e-mails entregues por uma ex-funcionária de Fagali Neto ao MP mostram que ele prestava serviços também a outras empresas da área de transporte sobre trilhos relacionadas ao cartel.
    Entre elas, a canadense Bombardier e Tejofran.
    O seu interesse pelo setor é tamanho que, por e-mail, ele recebeu irregularmente planilhas de um projeto ainda em desenvolvimento de Pedro Benvenuto, dirigente da Secretaria de Transportes Metropolitanos de São Paulo demitido nas esteiras das acusações.
    Em outra troca de mensagens com agentes públicos, Fagali Neto também mostra preocupação com a obtenção de financiamento junto ao Banco Mundial (Bird), BNDES ou JBIC para as obras das linhas 2 e 4 do Metrô paulista.
    Tamanha interligação entre os esquemas, segundo o Ministério Público e a Polícia Federal, não é mera coincidência.
    PS do Viomundo: Este escândalo será a última pá de cal no PSDB em 2014. A direita, esperta, vai usar o PSB como barriga de aluguel. Em massa. Com a vantagem de que agora tem uma base sólida em Pernambuco, no coração do território lulista. O PT corre mais risco do que imagina.
    PS2 do Viomundo: Para saber mais sobre Andrea Matarazzo, ler relatório final da Operação Castelo de Areia. A quem ele pagava?

    Bresser: a Direita é vazia e neolibelês (*)


    conversa afiada - Publicado em 07/10/2013

    Quantas vezes a Direita quer punir o bilionário Genoino ?

    Saiu na Folha, o trombone da direita tartúfica:

    O ataque moralista da direita


    De Luiz Carlos Bresser-Pereira

    (…)

    Sem surpresa, os resultados econômicos dos dois primeiros anos de governo foram decepcionantes. E, no seu segundo ano, foram combinados com o julgamento do mensalão pelo STF, transformado em grande evento político e midiático.

    Com isto o governo se enfraqueceu, e a direita brasileira recuperou a voz. Mas uma voz vazia, liberal e moralista. Liberal porque pretende que a solução dos problemas é liberalizar os mercados ainda mais, não obstante os maus resultados que geraram. Moralista porque adotou um discurso de condenação moral de todos os políticos, tratando-os de forma desrespeitosa, ao mesmo tempo que continuava a apoiar em voz baixa os partidos de direita.
    Quando, devido às manifestações de junho, os índices de aprovação da presidente caíram, a direita comemorou. Não percebeu que caíam também os índices de aprovação de todos os governadores. Nem se deu conta de que a presidente logo recuperaria parte do apoio perdido.
    Quando o STF afinal garantiu a doze dos condenados do mensalão um novo julgamento de alguns pontos, essa direita novamente se indignou. Agora era a justiça que também era corrupta.
    Quando o deputado José Genoino (condenado nesse processo porque era presidente do PT quando as irregularidades aconteceram) manifestou o quanto vinha sofrendo com tudo isso –ele que, de fato, sempre dedicou a sua vida ao país, e hoje é um homem pobre–, essa direita limitou-se a gritar que o Brasil era o reino da impunidade, em vez de perceber que o castigo que Genoino já teve foi provavelmente maior do que sua culpa.
    Os países democráticos precisam de uma direita conservadora e de uma esquerda progressista. Mas cada uma deve ter um discurso que faça sentido, em vez do mero moralismo que a direita vem exibindo. 






    Navalha
    Clique aqui para ler como Bresser compara Vargas a José Bonifácio.
    E, sobre um tartufo neolibelês, leia “O Príncipe da Privataria acha que tem moral para degolar o Dirceu”.
    Leia também a carta que a filha de Genoino escreveu.

    Genoino, como se sabe, para a Direita furiosamente hipócrita, é um daqueles bilionários impunes…


    Paulo Henrique Amorim

    (*) “Neolibelê” é uma singela homenagem deste ansioso blogueiro aos neoliberais brasileiros. Ao mesmo tempo, um reconhecimento sincero ao papel que a “Libelu” trotskista desempenhou na formação de quadros conservadores (e golpistas) de inigualável tenacidade. A Urubóloga Miriam Leitão é o maior expoente brasileiro da Teologia Neolibelê.