Article publié le : dimanche 05 janvier 2014 à 13:47 - Dernière modification le : dimanche 05 janvier 2014 à 17:01
Joint par RFI, le porte-parole de l'armée du Soudan du Sud, le colonel Philip Aguer Panyang a dit enquêter sur les événements de Juba.
AFP/Samir Bol
Par RFI
La phase cruciale des négociations de paix sur le Soudan du Sud démarre en principe ce dimanche à Addis-Abeba, en Ethiopie entre représentants du président Salva Kiir et du chef rebelle Riek Machar. Mais sur le terrain, on est encore loin d'un cessez-le-feu. Juba, la capitale sud-soudanaise, a été secouée la nuit dernière par d'intenses tirs d'artillerie.
L’ambiance était particulièrement tendue dans la nuit de samedi à dimanche, à Juba. Plusieurs salves de tirs ont retenti dans la capitale peu après 21h heure locale. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur ces événements, déclare le porte-parole de l’armée Philip Aguer, joint par RFI au téléphone ce dimanche matin. Ces tirs pourraient impliquer plusieurs soldats de l’armée. Des explosions ont été entendues à deux endroits au sud-ouest de la ville vers le marché Jebel, non loin de baraquements militaires et à l’extérieur de la Juba sur la route de Yei.
Ces affrontements ont provoqué une nouvelle vague de départ parmi les civils. Des habitants de Juba quittent leur ville pour rejoindre l'Ouganda, à 200 km de là.
Une situation qui inquiète sur l’évolution des négociations à Addis-Abeba
John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, lors d'une conférence de presse ce dimanche matin à Jérusalem, a prévenu les belligérants. « Les pourparlers qui commencent ne doivent pas être un stratagème pour gagner du temps sur le terrain » a-t-il mis en garde.
Du côté de l’Igad, l’organisation régionale qui pilote les discussions, on reste confiant malgré tout. Les délégations étaient rassemblées à l’hôtel Sheraton d'Addis-Abeba ce dimnche matin et se concertaient chacune de leur côté en vue des négociations directes annoncées pour la mi-journée...
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