"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

quinta-feira, maio 22, 2014

Au Royaume-Uni, les anti-Européens menacent les partis traditionnels

Publié le 22-05-2014 Modifié le 22-05-2014 à 09:10


mediaLe Premier ministre David Cameron et le maire de Londres Boris Johnson attendent le train à Newark, après un déplacement de campagne dans cette ville du centre de l'Angleterre.REUTERS/Stefan Rousseau/Pool
    Les Britanniques votent ce jeudi pour les élections au Parlement européen. Le scrutin est couplé avec des élections locales dans près de 200 municipalités en Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord. On s’attend à une faible participation et à une percée du petit parti europhobe Ukip, le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, donné favori.
    Avec notre correpondante à Londres, Muriel Delcroix
    L'Ukip a dominé cette campagne électorale dans un pays largement eurosceptique et qui se désintéresse de ces élections. Le parti de Nigel Farage, qui était il y a encore quelques années considéré comme un parti marginal, est au coude à coude - à 27 % - avec le parti travailliste pour remporter ce scrutin en terme de votes. La coalition au pouvoir est, elle, en difficulté alors que les conservateurs sont donnés en troisième position à 23 %. Pire, les libéraux-démocrates sont donnés à 10 %, ce qui veut dire qu’ils pourraient perdre la totalité de leurs sièges au Parlement européen.
    Préoccupations nationales et vote protestataire
    Comme dans beaucoup d’autres pays, ce sont les préoccupations nationales qui ressurgissent et cette élection est perçue ici comme un sondage géant pour le scrutin général prévu l’an prochain en mai 2015. Grâce au vote à la proportionnelle, le vote protestataire s’exprime pleinement et devrait favoriser les petites formations, notamment l'Ukip, qui a mené une campagne agressive contre l’immigration et pour le retrait de l’Union européenne.
    Sa popularité ne se dément d'ailleurs pas, même après une série de scandales et de remarques racistes émanant de ses rangs. Les dirigeants des autres partis sont donc sur leurs gardes. Avec la perspective d’un référendum en 2017 sur la sortie ou non du pays de l’Union européenne, ils sont inquiets de cette vague d’euroscepticisme et ont hâte que ce scrutin soit derrière eux.

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