RFI -Article publié le : dimanche 24 avril 2011 - Dernière modification le : dimanche 24 avril 2011
Les jeunes manifestants rejettent le plan de sortie de crise des pays du Golfe et exigent un départ immédiat du chef de l'Etat.
Au Yémen, le parti du président Saleh et l'opposition parlementaire ont accepté le plan de sortie de crise proposé par des pays du Golfe. Une proposition refusée par la rue yéménite. Les contestataires continuent d'exiger le départ immédiat du président Ali Abdallah Saleh. Et les jeunes ont appelé, dimanche 24 avril 2011, à des sit-in à travers tout le pays.
En fait, ce scénario s'est déjà produit ces derniers jours : des médiateurs qui réussissent à s'entendre partiellement avec des dirigeants du régime ; certains leaders de l'opposition (les leaders de certains partis politiques, et d'anciens transfuges du régime) qui négocient, voire acceptent partiellement les solutions envisagées ; mais les jeunes de la rue, ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux, sur internet, la partie « spontanée » de cette contestation refusent tout en bloc.
Les manifestants, occupent toujours la place de l'Université, à Sanaa. Jeunes et déterminés, ils sont concentrés sur une chose : le départ immédiat du président Saleh et redoutent aussi de voir une continuité du régime yéménite actuel. « On n’est pas d’accord avec la proposition car Saleh va laisser le pouvoir à quelqu’un nommé par lui » , explique Adel al Surabi, du centre média des manifestants.
Le plan de sortie de crise prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale et le transfert des prérogatives du président Saleh au vice-président, suivi de sa démission et, enfin, d'une élection présidentielle 60 jours plus tard. Jusqu'ici, le point de blocage c'était le départ du président Saleh. Cette fois, un autre point s'ajoute au probleme : l'immunité du chef de l'Etat.
« C'est bon, qu'il parte enfin avec éventuellement une courte phase de transition, quelques semaines pour organiser des élections », disent-ils, mais la grande majorité d'entre eux veulent un départ complet et ferme du pouvoir et ensuite un jugement. Que ce président dont ils estiment qu'il a pillé leur pays pendant 32 ans rende des comptes.
Bref, se débarrasser du président Saleh, oui, mais pas à n'importe quel prix. « Nous ne sommes pas d’accord. Nous continuons à demander un nouveau gouvernement et nous voulons que le président, son entourage, les ministres et sa famille, passent devant la justice car ils ont assassiné beaucoup de gens. Ils ne doivent pas partir comme ça », explique Fuad al Qadas un jeune manifestant.
Nous pouvons le dire qu'en 24 ou 48 heures il semble que l'on se soit vraiment approché d'une solution, d'un compromis. Mais, c'est encore insuffisant, car la base de ce mouvement continue de se méfier de ce qu'ils appellent « les manœuvres, les mensonges » du président Saleh.
Un des leaders de la contestation annonce que les jeunes veulent donner un nouvel élan au mouvement de protestation et se dit convaincu que l'opposition parlementaire finira par suivre la rue.
Diferentemente da Libia, o Governo do Yemen tem apoio dos países ocidentais, principalmente os EUA. O que me deixa realmente impressionado é o desejo dos países ricos em instalar democracias e direitos humanos em todo o mundo.
E ainda há quem acredite em organismos como a OEA, ONU e ONGs diversas. É interessante que tais "intelectuais" aproveitem essa onda e façam um movimento de retorno da credibilidade internacional do Papai Noel, e, aproveitando o momento, do coelhinho da páscoa também.
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