"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

domingo, março 20, 2011

Intervention en Libye : la Ligue arabe critique les bombardements

rfi - Libye - 
Article publié le : dimanche 20 mars 2011 - Dernière modification le : dimanche 20 mars 2011


Tirs du destroyer américain lance-missiles Barry, le 19 mars 2011.
Tirs du destroyer américain lance-missiles Barry, le 19 mars 2011.
Reuters/Roderick Eubanks/U.S. Navy

Des appareils arabes devraient bientôt entrer en action dans le cadre de l'opération «Aube de l'Odyssée» qui a débuté samedi 19 mars. Ce soutien arabe était une des conditions sine qua non de l'opération en Libye. Pourtant la position de certains pays, confrontés à des mouvements de contestation, est délicate. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a ainsi critiqué dimanche les bombardements de la coalition, estimant qu'ils s'écartent «du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne».



 
 


Pour que l'intervention en Libye n'apparaisse pas comme une nouvelle agression occidentale, les Français et les Américains ont beaucoup insisté pour que le monde arabe y soit associé. La Ligue arabe a donné son aval à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne. C'est la première fois qu'elle autorise une opération militaire contre un de ses membres.
Dans le même temps, beaucoup de pays arabes sont aujourd'hui plus ou moins engagés dans la répression des aspirations démocratiques de leur population.
Au Yémen, 50 manifestant ont été tués cette semaine à Sanaa, et la Syrie de Bachar al-Assad n'a pas choisi la voie du dialogue avec l'opposition.
Dernièr exemple de cette ambiguïté, la semaine passée la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a demandé aux Emirats arabes unis d'envoyer des avions au-dessus du territoire libyen mais aussi de se retirer de Bahreïn où leurs troupes aidaient à mater les protestataires contre le régime.
Pour aller plus loin
Le Qatar a pour sa part clairement annoncé qu'il participera à l'opération militaire, sans toutefois préciser la forme de cet engagement. L'émir, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, assure que cette opération « n'est pas dirigée contre le peuple libyen ni même contre le colonel Kadhafi. L'important est d'arrêter le bain de sang ».

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