"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

segunda-feira, setembro 10, 2012

Les Etats-Unis transfèrent la prison de Bagram à l’Afghanistan


Afghanistan / Etats-Unis - 
Article publié le : lundi 10 septembre 2012 - Dernière modification le : lundi 10 septembre 2012
Cérémonie de transfert des responsabilités à la prison de Bagram, le 10 septembre 2012.
Cérémonie de transfert des responsabilités à la prison de Bagram, le 10 septembre 2012.
AFP PHOTO/ SHAH Marai

Par RFI
C'est ce lundi 10 septembre que la prison de Bagram est transférée par les Américains aux Afghans. Cette décision, prise en mars 2012, est désormais effective et une cérémonie se déroule sur place. Bagram, parfois décrit comme le Guantanamo d'Afghanistan, est connue pour ses cas de torture et l'absence de cadre juridique. Le sort de 600 prisonniers arrêtés ces six derniers mois n'est toujours pas réglé. Ainsi, cinquante d'entre eux ne seraient pas Afghans et pourraient continuer à être détenus sans motif clair.

Avec notre correspondant à Kaboul, Nicolas Ropert
زندان بگرام مارس 2012
Les États-Unis auront attendu le dernier moment. Le 9 mars dernier, Washington signait enfin un accord avec le gouvernement afghan sur le cas emblématique de la prison de Bagram, située dans la province de Parwan, au nord de Kaboul.
Le texte laissait au maximum six mois aux Américains pour donner le contrôle du centre de rétention aux Afghans. Six mois et un jour plus tard, c'est chose faite. Bagram redevient afghan.
Cette zone de non-droit, comme le dénoncent les organisations de droits de l'homme, était suspectée d'être un lieu de torture des prisonniers. Plusieurs sont morts dans leur geôle ces dernières années sans que l'on en connaisse le nombre exact et 4000 personnes sont toujours détenues dans la prison. Elles devraient rester sous les verrous en attendant un éventuel procès.
Mais le sort de 600 hommes arrêtés entre la signature de l'accord et son application ce lundi pose problème. Une cinquantaine ne seraient pas Afghans et pourraient continuer à être détenus sans motif clair. Des hommes sur lesquels les Américains souhaitent garder le contrôle. Ce qui est vu comme un déni de souveraineté par le gouvernement afghan.

Convém lembrar que pela Convenção de Genebra em relação à prisioneiros de guerra há limites de tratamento tais como: 
  • a obrigação de tratar os prisioneiros humanamente, sendo a tortura e quaisquer atos de pressão física ou psicológica proibidos.
  • obrigações sanitárias, seja ao nível da higiene ou da alimentação.
  • o respeito da religião dos prisioneiros.
Também é bom recordar que os EUA não ratificaram a Convenção de Genebra, o TPI e outros acordos de redução de violência em conflitos. A Doutrina Bush impôs a "Lei de Invasão de Haia". Assim, antes de se achar lindo a Primavera Árabe como se fosse um movimento interno de busca da libertação de ditaduras, ou a queda Assad na Síria, é bom a mídia abrir o olho com o que escreve e o que defende.

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