Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Avant de décoller pour les Etats-Unis, Benyamin Netanyahu a déclaré qu'il partait pour « dire la vérité face aux flots de belles paroles » qui ont coulé ces derniers jours. « C'est dans l'intérêt du monde et d'Israël », selon le Premier ministre.
Un Netanyahu qui n'a eu de cesse de critiquer ces derniers jours le président iranien, qualifiant son discours à l'ONU de cynique et d'hypocrite.
Il tentera donc de convaincre Barack Obama ce lundi soir, puis les pays des Nations unies, demain, de ne pas relâcher la pression sur l'Iran. De maintenir les sanctions contre le pays.
Mais pour beaucoup de journaux israéliens, la tâche du Premier ministre s'annonce difficile, car il est isolé.
En effet, contrairement à l'an dernier, où il avait fait son petit effet en dessinant une bombe à la tribune de l'ONU, avec une ligne rouge à ne pas franchir, cette année il sera le dernier à s'exprimer, après une semaine très fructueuse pour l'Iran.
Netanyahu voudrait bien apparaître, tel Churchill, comme l'homme qui prévient le monde d'un danger imminent, souligne certains journaux, mais il risque d'être marginalisé, et d'apparaître comme l'homme qui va à contre-courant de l'histoire.
■ VU D'ISRAËL : les Israéliens partagés
Benyamin Netanyahu ne croit pas du tout en un revirement de la position iranienne sur le nucléaire, comme 78% des Israéliens selon un sondage. Les Israéliens se sentent-ils d'ailleurs vraiment menacés par l’Iran ? Reportage à Jérusalem de notre correspondante, Murielle Paradon.
Nenhum comentário:
Postar um comentário