par RFI
Casques bleus brésiliens de la Minustah dans la périphérie de la capitale, Port-au-Prince.AFP/Hector Retamal
Le Conseil de sécurité s’est interrogé, ce lundi 24 mars, sur l’avenir de la mission de l’ONU en Haïti (Minustah). Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies a présenté plusieurs options qui vont toutes dans le même sens : réduire au maximum la présence de l’ONU dans le pays.
Avec notre correspondant à New York,Karim Lebhour
Quelle que soit l’option retenue pour la mission de l’ONU en Haïti, une chose est certaine : elle sera considérablement réduite à partir de 2016. Dans son rapport, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon note une baisse de la criminalité et des progrès réalisés par la police haïtienne dont les effectifs ont été doublés depuis 2004.
Polémiques
S’ajoute à cela les polémiques régulièrement soulevées en Haïti par la présence de la Minustah. Les Haïtiens ne souhaitent pas le départ de l’ONU assure la chef de mission de sur place, Sandra Honoré : « Il est vrai qu'il y a des personnes qui expriment le désir de ce départ, mais ce n'est pas l'appréciation que nous avons avons de la position du peuple haïtien sur la présence et le travail de la Minustah en Haïti ».
Coûteuse et impopulaire
L’ONU compte aujourd’hui moins de 6 000 casques bleus et 2 500 policiers en Haïti. C'est le chiffre le plus bas depuis dix ans. Des nombreux Etats membres, au premier rang desquels Paris, Londres et Washington espèrent en finir au plus vite avec la Minustah, coûteuse et impopulaire.
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