"E aqueles que foram vistos dançando foram julgados insanos por aqueles que não podiam escutar a música"
Friedrich Nietzsche

domingo, dezembro 29, 2013

Belgique: les pompiers découvrent par hasard une plantation de cannabis

Le Parisien - Publié le 29.12.2013, 23h29

La police belge a saisi dimanche près de Tournai (sud-ouest) des milliers de plants de marijuana découverts par hasard par les pompiers au cours d'un incendie dans un immeuble, mais les cultivateurs n'ont pas été retrouvés.

La police belge a saisi dimanche près de Tournai (sud-ouest) des milliers de plants de marijuana découverts par hasard par les pompiers au cours d'un incendie dans un immeuble, mais les cultivateurs n'ont pas été retrouvés. | Alain Jocard

La police belge a saisi dimanche près de Tournai (sud-ouest) des milliers de plants de marijuana découverts par hasard par les pompiers au cours d'un incendie dans un immeuble, mais les cultivateurs n'ont pas été retrouvés.
La plantation, ultramoderne, installée sur plus de 1.000 m2 au troisième étage d'un immeuble en brique vide, a miraculeusement échappé aux flammes qui ont embrasé cette ancienne usine ainsi qu'un deuxième bâtiment à Lessines près de Tournai
.

Les installations dernier cri comprenaient un éclairage spécial ainsi qu'un système d'approvisionnement en eau pour chaque plant.
Les plants de cannabis n'ont pas souffert de l'incendie, a déclaré à l'agence Belga Baudouin Vervaecke, chef de la brigade des pompiers de Lessines qui a découvert par hasard cette plantation illégale.
Le maire Pascal de Handschutter a déclaré à la chaîne de télévision RTL que la police avait saisi 10.000 plants d'une valeur estimée à 5 millions d'euros sur le
marché à la revente. Les images de la télévision ont montré des policiers sortant de l'immeuble chargés de gros sacs.
Il s'agit de la plus importante saisie de ce plants de cannabis réalisée dans la région.
Le procureur de Tournai, Gilles Dupuis, a indiqué à l'agence Belga que les policiers enlevaient les plants de marijuana un par un et qu'ils les détruiraient, mais qu'ils étaient toujours à la recherche de ceux qui avaient créé cette plantation dotée des équipements les plus perfectionnés.
Des dizaines de pompiers étaient intervenus samedi soir lorsque l'incendie s'est déclaré dans les deux bâtiments désaffectés, situés dans un quartier d'étroites ruelles.

Soudan du Sud: les miliciens pro-Riek Machar auraient abandonné leur avancée sur Bor

RFI - Article publié le : dimanche 29 décembre 2013 à 22:50 - Dernière modification le : dimanche 29 décembre 2013 à 22:50

 

Des cadavres, sans doute de jeunes miliciens rebelles, à Bor, le 28 décembre, au lendemain de la reprise de la ville par les forces présidentielles.

Des cadavres, sans doute de jeunes miliciens rebelles, à Bor, le 28 décembre, au lendemain de la reprise de la ville par les forces présidentielles.

AFP PHOTO / SAMIR BOL

Par RFI

La situation militaire semble se tasser au Soudan du Sud. D'après les autorités, les miliciens que l'ex-vice président Riek Machar aurait mobilisés contre le gouvernement ont abandonné leur avancée vers la capitale de l'Etat du Jonglei, Bor. « Selon nos sources, les chefs locaux Lou et Dau Nuer ont convaincu les jeunes et la plupart sont rentrés chez eux », a affirmé un porte-parole du gouvernement. La rébellion affirme n'avoir rien à voir avec cette milice et dit que la ville de Bor est sous son contrôle depuis ce dimanche matin 29 décembre.

Moses Ruai Lat

Porte-parole des rebelles

29/12/2013
par Imogène Lamb

« C'était aujourd’hui que les forces du président Salva Kiir se sont enfuies, a affirmé ce dimanche Moses Ruai Lat, le porte-parole des rebelles. Nos forces sont à Bor à présent et préparent leur prochaine opération. Nos forces ont à peine repoussé les soldats du président Kiir, car ils sont partis en courant. Il n'y a donc pas eu de violences, contrairement à ce qui s'est passé toute la journée d’aujourd’hui à Malakal. Concernant l'armée blanche, nous ne commandons pas ces hommes, nous ne leur donnons pas d'ordres. Ils ont leurs propres leaders, et s'ils marchent sur Bor, ça les regarde ! ».

A (RE) LIRE : Soudan du Sud: malgré les tentatives de médiation, les combats se poursuivent

L'ONU se dit en tous cas extrêmement préoccupée par la situation. Les rebelles nient toute négociation demain avec Juba comme cela a été annoncé par le gouvernement.

Centrafrique : le chaos et la panique à Bangui, MSF lance un appel à une aide d'urgence

RFI - Article publié le : dimanche 29 décembre 2013 à 21:44 - Dernière modification le : dimanche 29 décembre 2013 à 21:44

 

Des familles massées autour de l'aéroport pour se placer sous la protection des soldats français de l'opération Sangaris et ceux de la force africaine (Misca). Bangui, le 28 décembre 2013.

Des familles massées autour de l'aéroport pour se placer sous la protection des soldats français de l'opération Sangaris et ceux de la force africaine (Misca). Bangui, le 28 décembre 2013.

REUTERS/Andreea Campeanu

Par RFI

Les ONG sont dépassées par l'afflux de réfugiés ce dimanche 29 décembre au soir dans la capitale centrafricaine où la situation humanitaire est alarmante. Médecins sans frontières (MSF) demande une aide d'urgence pour cent mille personnes réfugiées près de l'aéroport de Bangui. Malgré un calme précaire, la population continue de fuir le pays par tous les moyens.

Des Camerounais, des Nigériens ou encore des Sénégalais. En plus des Tchadiens, les ressortissants étrangers qui quittent Bangui et ses provinces sont nombreux. Joint par téléphone, le Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR) sur place affirme que parmi eux figurent de nombreux musulmans qui craignent également pour leur sécurité.

Après plusieurs semaines de violences meurtrières, les déplacés se comptent, en effet, par milliers. L'Unicef aurait recensé pas moins de 55 sites à Bangui où ces derniers sont réfugiés. Des hommes, des femmes et des enfants qui tentent d'échapper aux exactions entre les communautés qui ont déjà fait un millier de morts depuis le début de l'intervention française, le 5 décembre dernier.

Lors d'une conférence de presse samedi soir à Bangui, Ismaël Chergui, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine a tenu à saluer et encourager les actions de l'armée tchadienne dans le pays. Cette dernière a en effet mauvaise presse aux yeux des populations locales qui lui prêtent des liens avec l'ex-coalition rebelle Seleka. Une coalition à l'origine du coup d'Etat qui a porté au pouvoir Michel Djotodia en mars dernier.

A (RE) LIRE : Centrafrique: la Misca reçoit le soutien de ses partenaires

100 000 réfugiés autour de l'aéroport

D'un côté des milliers de Tchadiens qui fuient en avion ou encore par la route les exactions des milices de défense, et de l'autre des Banguissois et Centrafricains totalement paniqués. Ceux-ci se sont réfugiés aux abords de l'aéroport de Bangui, une zone sécurisée par les forces françaises et africaines.

Au moins cent mille personnes survivent dans des abris de fortune et ce dimanche soir Médecins sans frontières, complètement débordé, lance un appel à une aide d'urgence.

Philippe Leclerc

Représentant du HCR en France

29/12/2013
par RFI

« La population est tellement terrorisée qu’elle ne veut pas bouger de la proximité de l’aéroport, explique Philippe Leclerc, représentant en France du Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés. Aujourd’hui, on est presque jusqu’à 100 000 personnes qui dorment sur le site ».

Dans la journée, il y a quelque 50 000 personnes massées autour de l’aéroport et la nuit la situation étant tellement dangereuse les gens viennent se placer sous la protection des soldats.

« Ce que nous sommes en train de mettre en place avec d'autres agences des Nations unies,ajoute Philippe Leclerc, c’est la fourniture de vivres et de biens non alimentaires indispensables pour pouvoir vivre dans ces conditions et surtout améliorer les conditions sanitaires qui sont déplorables avec très peu de possibilités de latrines ou aussi d’évacuation d’ordures ».

Selon l'Unicef, dans la seule ville de Bangui ont été recensés plus d'une cinquantaine de sites de déplacés.

Russie: une «veuve noire» responsable de l'attentat de Volgograd

RFI - Article publié le : dimanche 29 décembre 2013 à 19:57 - Dernière modification le : dimanche 29 décembre 2013 à 22:52

 

Les enquêteurs à l'entrée de la gare de Volgograd, là où a eu lieu l'explosion, ce dimanche 29 décembre 2013.

Les enquêteurs à l'entrée de la gare de Volgograd, là où a eu lieu l'explosion, ce dimanche 29 décembre 2013.

REUTERS/Sergei Karpov

Par RFI

Plus que six semaines avant les JO et une nouvelle attaque en Russie. Au moins 18 personnes ont été tuées ce matin, dimanche 29 décembre, et des dizaines d'autres blessées lors d'un attentat à Volgograd, nom de l'ancienne Stalingrad, proche du Caucase. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'une femme kamikaze.

Avec notre correspondante à Moscou, Madeleine Leroyer

Selon les enquêteurs fédéraux, cette jeune femme a été repérée par les policiers dès son entrée dans la gare de Volgograd. Elle a donc actionné la charge explosive juste devant les portiques de sécurité.

A (RE) LIRE : Russie: attentat meurtrier dans une gare de Volgograd

Selon plusieurs médias, il s’agirait d’Oksana Aslanova. Originaire du Daguestan, dans le Caucase russe, elle aurait été mariée deux fois à des rebelles islamistes, deux hommes tués par les forces fédérales. Une information qui ravive le spectre de celles que l’on surnomme en Russie les « veuves noires ».

Il y a un peu plus de deux mois, une autre jeune Daghestanaise s’était fait exploser dans un bus à Volgograd, causant la mort de 6 personnes. Deux attentats coup sur coup dans l’ancienne Stalingrad, ville martyre de la Seconde Guerre mondiale.

A six semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques de Sotchi, le message est on ne peut plus symbolique. En dehors de la forteresse olympique, la Russie apparaît très vulnérable.


■ ZOOM : Qui sont les «veuves noires ? »

On les appelle les « veuves noires ». Leurs époux sont des rebelles de Tchétchénie, du Daguestan, de Tcherkessie notamment, qui ont été tués par les forces russes. Ces femmes se trouvent alors seules avec leurs enfants. Rongées par le sentiment de vengeance, elles deviennent une cible facile des recruteurs à la recherche de kamikazes.

C'est en 2002 que les « veuves noires » apparaissent pour la première fois, lors de la terrible prise d'otages au théâtre de la Doubrovka à Moscou. 130 personnes perdent la vie et les images montrant ces femmes kamikazes, habillées de voiles noirs et portant des ceintures d'explosifs, traumatisent la Russie.

A (RE) ECOUTER  : Reportage international : Russie, cérémonie pour les 10 ans de la tragédie du théâtre de la Doubrovka

Depuis, les « veuves noires » font régulièrement parler d’elles. En 2004, deux femmes originaires du Caucase du Nord font exploser deux avions de ligne qui venaient de décoller de l'aéroport de Moscou, tuant 90 personnes. Ce sont encore deux femmes qui perpètrent le double attentat-suicide en mars 2010 dans le métro de Moscou, faisant 40 morts.

L'auteur de l'attentat de ce dimanche serait également une « veuve noire ».

quarta-feira, dezembro 18, 2013

A Rússia conseguiu comprar Ianukovitch?

Terça-feira, Dezembro 17, 2013



Vladimir Putin, Presidente da Rússia, fez uma oferta ao seu homólogo ucraniano, Victor Ianukovitch, que este não recusou.
Segundo foi anunciado, o Kremlin retira 15 mil milhões de dólares do Fundo de Bem-Estar da Rússia para comprar títulos do tesouro russo.
Além disso, o preço do gás russo à Ucrânia vai sofrer uma redução brusca de 400 para 268,5 dólares por metro quadrado. Se Kiev se portar bem, Moscovo prometer rever novamente os preços do gás.
Foi também assinado um acordo que reanima a produção de aviões de transporte Antonov e de motores para aviões.
Para que semelhante “bondade” não parecesse traição da parte de Ianukovitch, Putin sublinhou que “não discutimos a questão da adesão da Rússia à União Aduaneira”.
Deste modo, Putin e Ianukovitch tentam ganhar as graças e o apoio de muitos ucranianos que irão receber, depois do ano novo, gás em casa mais barato.
Estas soluções para a população da Ucrânia são muito importantes, o que, a certa altura, a histeria anti-russa utilizou muito, isso é um sério banho. A aproximação de relações com a Rússia é simplesmente uma prenda do Pai Natal à Ucrânia”, declarou Vadim Kolesnitchenko, deputado do Partido das Regiões, que apoia Ianukovitch.
Porém, agora, a oposição pró-UE quer agora saber o que é o Presidente Ianukovitch ofereceu em troca, porque, como dizem os vários povos, “queijo grátis só na ratoeira”. Como se irá justificar Ianukovitch quando chegar a Kiev?
A oposição certamente não irá gostar das explicações e o mais importante será ver se a ela continuará a ter o mesmo poder de mobilização dos seus apoiantes. Se assim for, o que fará Ianukovitch? Recorrer à força para “limpar” o centro de Kiev?
Isto porque, entre a oposição, o principal já não são problemas como a libertação de Iúlia Timochenko, nem a aproximação ou não à UE, mas a continuação ou não de Ianukovitch no cargo de Presidente da Ucrânia.
Vladimir Klitchko, antigo campeão do mundo de boxe e um dos mais destacados dirigentes da oposição, desafiou Ianukovitch para o ringue.
Só há uma saída para o país: eleições antecipadas. Ianukovitch disse na mesa redonda que não receia eleições antecipadas. Desafio Ianukovitch, ele é meu adversário pessoal e eu desafio-o para o ringue”, declarou Klitchko após saber o resultados das conversações russo-ucranianas.

E, nesta situação, como irá responder a UE para salvar a face.
 
... quer se goste ou não, Victor Ianukovitch venceu a sua mais directa adversária, Iúlia Timochenko, em eleições consideradas livres e democráticas pela comunidade internacional. Dessa vez, tanto a Rússia, como a União Europeia e os Estados Unidos aceitaram o resultado do escrutínio.
Sendo assim, Ianukovitch é representante da maioria do povo ucraniano e assim o será até às próximas eleições. Até lá, tanto a União Europeia como a Rússia têm a ver com ele enquanto dirigente do segundo maior país europeu depois da própria Rússia.
        José Milhazes em outra postagem sobre o assunto.
 

Curtas

nucleomilitar - 11 dez 2013

Teste de Laser

Postado por Fabricio Gustavo Dillenburg quarta-feira, 11 de dezembro de 2013 
Pela primeira vez, o Army Space and Missile Defense Command do Exército americano utilizou uma viatura de oito rodas equipada com laser de alta potência para eliminar com sucesso 90 alvos entre morteiros e aeronaves não tripuladas (VANTs). O Demonstrador Móvel de Laser de Alta Potência (HEL MD, na sigla em inglês), construído sob encomenda pela Boeing, foi testado no campo de teste de mísseis de White Sand, e confirmou a capacidade de um canhão laser móvel para conter foguetes, artilharia, VANTs, bem como os sensores de reconhecimento empregados nos drones. O sistema de controle do feixe é composto por uma torreta em forma de cúpula, que cobre todo a área do teto de um veículo tático pesado (HEMTT). A estrutura de direcionamento pode rotacionar 360 graus, e um complexo de espelhos aponta e concentra o feixe em direção ao alvo desejado. O disparo do laser alcança velocidade de aproximadamente 300 mil quilômetros por segundo – a velocidade da luz. De acordo com o vice-presidente da Boeing Directed Energy Systems, Mike Rinn, “esses testes foram os primeiros em que o HEL MD neutralizou disparos repetidos de morteiros, bem como ameaças aéreas a uma velocidade próxima da luz, e com alto grau de precisão”. As demonstrações foram feitas com um canhão laser de 10kW, que será substituido por um de 100kW nas provas subsequentes. O desenvolvimento dos lasers é resultado de uma parceria entre o Exército e a Boeing que já dura sete anos, e que passou por 2013 com um orçamento oscilante de 12,4 milhões de dólares. No começo deste ano, a Marinha americana anunciou planos para empregar um sistema de laser a bordo da estação flutuante USS Ponce em 2014. (Clipping - Fonte: Business Insider /Forças Terrestres)

As armas de energia direta já vem sendo testadas (e alguns dizem, já utilizadas por EUA, Israel, China e Russia)

Novo Caça Russo

Postado por Fabricio Gustavo Dillenburg 
A Rússia vai em breve começar a desenvolver um protótipo de um jato de combate leve avançado para complementar os aviões T-50 de quinta geração. A nova aeronave está prevista para ser mais barata de produzir e mais fácil de manter, mas também deve possuir capacidades de combate e características de desempenho comparáveis aos das aeronaves “pesadas”. “O desenvolvimento de um caça de classe “leve” foi incluído no atual programa de aquisição de armas”, disse o vice-primeiro-ministro, Dmitry Rogozin, a câmara baixa do parlamento. Rogozin, que supervisiona as indústrias de defesa e espacial, disse que os caças de classe “leve” estavam em maior demanda no exterior, em comparação com aeronaves de classe “pesado”, como os T-50 e caças Su-30. O T-50 deverá entrar em serviço com a Força Aérea da Rússia em 2016. Rogozin disse que a Rússia sempre teve pelo menos dois tipos de caças táticos que, em geral, complementado o outro. O exemplo mais recente é o par MiG-29/Su-27. Rogozin não especificou qual dos dois principais designers de aviões de combate, MiG  ou Sukhoi, será atribuído o desenvolvimento do futuro “caça leve”.  A Rússia vai adquirir mais de 210 novos aviões e helicópteros, mais de 250 veículos blindados e mais de 40 mísseis balísticos intercontinentais em 2014, conforme anunciou o presidente Vladimir Putin anunciou. O programa em curso para modernizar o armamento militar da Rússia tem desenvolvido “um bom ritmo de trabalho”, disse Putin. As aquisições serão parte do plano do país para gastar US$ 650 bilhões em novas armas e equipamento militar até 2020. Putin disse que a Rússia pode estar enfrentando uma série de potenciais ameaças à segurança e os desafios no futuro próximo. Estas incluem conflitos armados no Oriente Médio, a retirada das forças internacionais do Afeganistão, e planos para expandir a defesa de mísseis dos EUA na Europa. Ele também observou que a Marinha russa precisará proteger a segurança e os interesses do país no Ártico. Em 2013, as forças armadas da Rússia adquiram 56 aviões, 122 helicópteros, 260 tanques, 112 veículos blindados de combate de infantaria, 279 veículos blindados, seis navios, um submarino e uma série de sistemas de mísseis e de armas, disse o ministro da Defesa. (Clipping - Fonte: Ria Novosti / Defense News / Cavok)

segunda-feira, dezembro 16, 2013

Contabilidade Criativa

recebido por e-mail – 15 dez 2013

As contas externas vão mal. Então, a Petrobras exportou seis plataformas de petróleo para filiais no Exterior, por US$ 6,6 bilhões, e alugou-as de volta. As plataformas não se mexeram: estão no mesmo lugar. Mas a receita da venda entra como exportação, e o aluguel não conta como importação.

A isso, chama-se “contabilidade criativa”. O dinheiro sai do bolso direito e entra no esquerdo.

aroeira31

A propósito, esses bolsos de onde sai o dinheiro pertencem a você, caro leitor.

(Carlos Brickmann)

domingo, dezembro 15, 2013

Acontecimentos 2013

Como está chegando aquela época em que tanto as revistas, quanto a mídia televisa, realizam a “memória” do ano que passou, vou fazer o mesmo a medida do possível.

30/03/2013 – 03h35 – Folha de São Paulo

Câmara elimina limite para gasto médico de deputados

ERICH DECAT
DE BRASÍLIA

O presidente da Câmara dos Deputados, Henrique Eduardo Alves (PMDB-RN), decidiu eliminar o limite de reembolso que existia para a assistência médica aos deputados federais.

A medida vai na contramão das promessas de economicidade feitas por Alves durante sua campanha à presidência da Casa.

Desde que assumiu, o presidente da Câmara anunciou um controle maior sobre as horas extras dos servidores e a limitação do pagamento do 14º e 15º aos parlamentares. Por outro lado, criou cargos e reajustou a verba dos deputados para gastos como compra de passagens aéreas.

Agora, Alves decidiu revogar a norma anterior que previa, exceto em caso de emergência e urgência, que deveria ser observado para procedimentos médicos o limite das tabelas de preço pagos pela Casa aos hospitais com quem tem convênio, como o Sírio Libanês, o Albert Einstein e o Incor.

A norma foi estabelecida no ano passado pelo então presidente da Câmara, Marco Maia (PT-RS), com o "intuito de padronizar e dar maior precisão na definição dos procedimentos e tratamentos reembolsáveis".

No novo ato também não consta o limite para o pagamento de honorários médicos que na regra anterior previa um desembolso de até sete vezes o valor definido pela tabela da Associação Médica Brasileira.

O ato não prevê o impacto da nova medida, mas dados do Siafi (Sistema Integrado de Administração Financeira) mostram que os custos com assistência médica e odontológica passaram de R$ 10,3 milhões em 2011 para R$ 13 milhões em 2012.

Henrique Eduardo Alves determinou ainda a retroatividade dos efeitos da nova norma.

JUSTIFICATIVA

O presidente da Câmara alegou que operacionalmente seria impossível verificar os limites de cada procedimento médico.

O ato que assinou diz que está ocorrendo um "represamento dos processos, dada a dificultosa operação de cotejar a despesa objeto de reembolso, item a item de sua formação, com os milhares de itens das várias tabelas de contratos da Câmara com instituições de saúde privada".

Para Alves, "seria necessário significativo aporte de recursos humanos, além de desenvolvimento de sistema de informática para viabilizar algo que teria um fluxo demorado e por vezes incerto".

De acordo com o texto do ato, um novo regramento prevendo o limite de gasto deverá ser elaborado posteriormente pela área técnica da Casa. Não há, entretanto, data definida para composição do colegiado nem para apresentação do novo texto.

Também houve alteração no artigo que trata do reembolso odontológico. O valor fixado tinha com base um quadro de "Valores Referenciais para Procedimentos Odontológicos". Agora, o preço da tabela poderá ser multiplicado por dois.

Os deputados também estão isentos de, no ato de pedido de reembolso, apresentarem exames inerentes ao tratamento proposto.

terça-feira, dezembro 10, 2013

Centrafrique: deux soldats français tués lors d’un accrochage à Bangui

Article publié le : mardi 10 décembre 2013 à 10:10 - Dernière modification le : mardi 10 décembre 2013 à 14:26 
 
Des militaires français en patrouille à Bangui, Centrafrique, le 8 décembre 2013.
Des militaires français en patrouille à Bangui, Centrafrique, le 8 décembre 2013.
REUTERS/Herve Serefio

Par RFI
Cinq jours après le début de l’opération militaire Sangaris en Centrafrique, deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi à Bangui. Il s’agit des premiers morts parmi les militaires français déployés dans le pays. Ils ont été tués lors d’un accrochage. Une annonce faite par l’Elysée peu de temps après celle de la visite du président français, François Hollande doit se rendre en fin de journée sur le terrain d’opération.

La présidence française vient de publier un premier communiqué : « Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat la nuit dernière à Bangui de deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres. Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres ».
Les deux soldats, tués lors d’un accrochage la nuit dernière à Bangui, étaient des marsouins, comme disent les militaires issus d’une troupe qui connait bien l’Afrique. Depuis leur arrivée en renfort il y a quelques jours à Bangui, ces militaires du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres ont multiplié les patrouilles. Souvent avec des journalistes français présents en Centrafrique, et qui ont bien noté la dégradation de la situation avec des mouvements de foule, la présence de pick-up armés de plus en plus marquée.
Situation tendue
Lundi, en fin d’après-midi, le convoi est rentré au camp militaire de M’poko et, en sens inverse, il a rencontré des éléments du Commandement des opérations spéciales (COS) qui sortaient du camp à vive allure. Dans la soirée, d’autres marsouins, positionnés en force de réaction rapide à Bangui et Mpoko, sont ressortis en ville alors qu’en début de nuit, un hélicoptère a longuement survolé la capitale.


 
 
Mais pour le moment, impossible d'en savoir plus. Le ministère de la Défense doit communiquer dans les heures et donner de nouvelles informations. On sait seulement donc qu'ils étaient en patrouille cette nuit aux abords de l'aéroport, a expliqué le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. Il y a eu un accrochage. les deux soldats français ont été blessés, transporté rapidement vers l'antenne chirurgicale, mais ils n'ont pu être sauvés, à précisé par la suite Claude Bartolone.
Emotion
Le chef de l’Etat français explique dans le communiqué qu’il adresse avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches, et « renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées au côté des forces africaines pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l’accès de l’aide humanitaire ».
Premières victimes
Cinq jour après le début de l'opération Sangaris, ces deux hommes sont les premières victimes parmi les forces françaises. Les opérations de désarmement des milices armées ont commencé lundi à Bangui. Elles se passaient plutôt bien jusque là. L’Elysée a par ailleurs annoncé ce mardi matin que François Hollande devait se rendre en Centrafrique ce soir à l’issue de la cérémonie d’hommages à Nelson Mandela en Afrique du Sud.

Kenya: de violents affrontements secouent le nord du pays

Article publié le : mardi 10 décembre 2013 à 11:09 - Dernière modification le : mardi 10 décembre 2013 à 11:09 
 
Des soldats kényans ont été déployés dans le nord du pays pour mettre aux violences de ces derniers jours.
Des soldats kényans ont été déployés dans le nord du pays pour mettre aux violences de ces derniers jours.
REUTERS/Thomas Mukoya

Par RFI
Au Kenya, alors que se prépare le 50e anniversaire de l'indépendance, le 12 décembre, des affrontements ont lieu depuis une semaine dans le nord-est du pays à la frontière avec l'Ethiopie. Des violences qui ont fait des milliers de déplacés côté éthiopien et dans la région et ont précipité l'envoi sur place de l'armée kényane ce week-end. Une réunion d’urgence entre les représentants des différentes communautés a eu lieu à Nairobi, le lundi 9 décembre.

Une quarantaine de représentants des communautés du département de Marsabit se sont réunis à la résidence de l'ambassadeur suisse : Rendille, Burji et surtout les deux communautés qui s'affrontent en ce moment, les Gabra et les Borana. Ils occupent tous de hautes fonctions, mais ne sont pas des hommes politiques. Certains accusent le passé colonial, d'autres, les traditions de vol de bétail et de dettes de sang, ou encore les revendications territoriales. Mais tous se mettent d'accord sur un point : la politique a incité ces violences.
L'armée, pas une solution
Abudo Qonchoro est Gabra et il travaille dans une société pétrolière. Pour lui, l'envoi de l'armée n'est pas une solution : « Nous ne voulons pas une répétition de ce qui s'est passé au mont Elgon où l'armée a été envoyée et beaucoup d'atrocités ont été commises. Une éducation civique est requise pour les résidents, ils ne sont pas allés à l'école, ils sont analphabètes. Vous voyez, les gens éduqués sont là, ils ne se battent pas, ceux qui sont illettrés se battent. Les dirigeants politiques ne respectent pas l'équité et la justice en termes de distribution des ressources. Ils croient que celui qui gagne prend tout ».
« La faute aux politiques »
« Les affrontements vont cesser en présence de l'armée, explique Joseph Hakale de l'ethnie borana. Dès que les militaires seront partis, ils recommenceront. La faute en revient aux politiques. Il faut que le gouvernement force les dirigeants de la zone à discuter ».
Aucun bilan officiel n'a été annoncé, car les deux camps refusent de dévoiler leurs pertes. Selon Jaffer Isaak, organisateur de cette réunion, le bilan pourrait s'élever à plus de cent morts, depuis une semaine.

Information RFI: importante opération de l’armée française dans le nord du Mali


Article publié le : mardi 10 décembre 2013 à 14:24 - Dernière modification le : mardi 10 décembre 2013 à 14:24 
 
Soldats français devant l’aéroport de Tombouctou, le 28 janvier 2013.
Soldats français devant l’aéroport de Tombouctou, le 28 janvier 2013.
REUTERS/Arnaud Roine/ECPAD/Handout

Par RFI
Au Mali, une importante opération militaire française est menée actuellement au nord de Tombouctou. Les soldats de la force Serval visent des positions d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans cette zone où il reste de nombreux combattants jihadistes.

Les soldats français ratissent actuellement une vaste zone située au nord de Tombouctou entre les communes de Bouje-Baya et d'Arouane. Ces deux villages sont situés à 150 et 250 kilomètres au nord de la ville sainte, sur l'axe qui mène à la ville du sel, Taoudeni. « Une région où il y a beaucoup à faire, où il y a beaucoup de mouvements de jihadistes », estime une source sécuritaire locale.
L'opération a été lancée la semaine passée. Une centaine de véhicules et des hélicoptères sont engagés sur le terrain. Une mission à laquelle ne participent pas la Minusma ni l'armée malienne. Des habitants de Tombouctou confirment avoir vu passer des colonnes de blindés français en fin de semaine.
Ce week-end, une katiba d'Aqmi a été attaquée. « Les éléments du groupe terroriste se sont battus jusqu'au bout », confie à RFI une source militaire malienne qui ajoute qu’« au moins 19 éléments du mouvement ont été tués, il n'y a ni blessés, ni morts côté français ».
Impossible de dire pour le moment, à quelle katiba du mouvement jihadiste appartiennent ces combattants. « Il pourrait y avoir des membres importants, les identifications sont en cours », explique la source militaire malienne. L'armée française ne commente pas, pour le moment ces informations, un signe, sans doute, que les opérations ne sont pas terminées.

domingo, dezembro 08, 2013

Espírito de um Verdadeiro Naturalista

Por Hiram Reis e Silva, Bagé, RS, 07 de dezembro de 2013.

- O Naturalista

Como deixar de ouvir o canto do sabiá, o pio da coruja, o coaxar do sapo e das pererecas, o cricri dos grilos, o estrondo das cachoeiras e o murmúrio dos riachos, o rosnar da onça, os gritos dos macaquinhos e o ronco dos guaribas. Sentir a maciez dos musgos e das pétalas das orquídeas e outras flores, o ardor da urtiga, os espinhos das palmeiras e gravatás. (AQUINO)

Quando ainda treinava para a descida do Rio Negro, fui chamado de “Naturalista” pelo Professor Dr. Rualdo Menegat, do Instituto de Geociências da UFRGS. Na época, ele solicitava autorização para reproduzir trecho de um artigo meu sobre o Guaíba.

Prezado Coronel Hiram,

Ao cumprimentá-lo, permita-me primeiramente apresentar-me: sou Professor do Instituto de Geociências da UFRGS. Coordenei a realização do Atlas Ambiental de Porto Alegre, obra que talvez seja do seu conhecimento, e sou membro do Comitê Científico da National Geographic Brasil e da Revista Brasileira de Geociências. No momento, estou preparando a publicação de um pequeno manual para saber por que o Guaíba é um Lago. Esse livro tem finalidades didáticas e destina-se à divulgação científica dos critérios e técnicas que nós pesquisadores utilizamos para definir os acidentes geomorfológicos e hidrográficos.

Li com muito interesse seu artigo “O derradeiro Desafio antes do Rio-Mar”, publicado em seu sítio eletrônico. Fiquei deveras impressionado com as dificuldades colocadas pelas correntes do Guaíba. Assim, peço tua autorização para tornar possível a publicação de um belo excerto de teu artigo, como segue:

Há quase dois anos, estamos treinando, exaustivamente, no Guaíba. O Lago Guaíba proporciona reais dificuldades à navegação com seus ventos fortes e largura de até 18km (entre a Vila Itapoã e a Praia da Faxina) bem superior à do Rio Solimões. As diversas rotas que idealizamos, atravessando o Canal em navegações contínuas superiores a duas horas, buscaram ultrapassar as situações que enfrentaremos na Amazônia. Os ventos do quadrante Sul, superiores a 25 nós (45km/h), passando entre os morros da Ponta Grossa e a Pedra Redonda, criam um interessante efeito de turbilhonamento. As ondas, de até 1,5 m, surgem de todos os lados sem um padrão definido exigindo muita habilidade e força do canoísta. (Hiram Reis e Silva, 2009).

Essa sua descrição coincide espetacularmente com o comportamento das águas de um Lago e, também, faz um alerta para aqueles que pretendem aventurar-se em navegá-lo desavisadamente. Além disso, mostra o espírito de um verdadeiro naturalista, que precisamos desenvolver para observar a natureza em todos os momentos. Sendo o que se apresenta para o momento, coloco-me a sua disposição para dirimir eventuais dúvidas que por ventura possam surgir e aproveito o ensejo para enviar meus protestos de alta estima e sobeja consideração,

Cordialmente, Prof. Dr. Rualdo Menegat

Refletindo um pouco sobre o termo “Naturalista”, fiquei imaginando se eu era realmente digno de ostentá-lo. Acho que alguns fatores importantes devem ser considerados antes de fazê-lo, o primeiro, e fundamental, é o amor pela natureza; outro, é ser capaz sentir a influência sobre os seres vivos ou inanimados, de cada raio de luz filtrado pelas diáfanas nuvens e, por vezes, multiplicado pelas copas frondosas dos seculares colossos das florestas. Teríamos ainda uma relação infindável de considerações a levar em conta que deveriam caracterizar o “Naturalista”. Infelizmente, nos dias de hoje, a extrema especialização acadêmica e o rigor científico são colocados acima de cada um destes requisitos. Na verdade, o mais importante, para o cientista da natureza, é a capacidade de interagir com o meio ambiente que o cerca. De sentir os cheiros, as cores, de viajar no tempo e no espaço, observando tudo que o cerca não apenas com os olhos acorrentados ao presente, mas de ser capaz de recuar e avançar no túnel do tempo para poder entender a evolução dos elementos que o cercam. De se emocionar com o alvorecer e o ocaso de cada dia, de extasiar-se com as sonatas inéditas que emanam dos animais, de encantar-se com as acrobacias das aves... Embora considere que possa me enquadrar em algumas das propostas supracitadas, acho que me falta o conhecimento holístico que possuíam os pesquisadores de outrora. Mesmo quando eram militares com missões eminentemente técnicas, como demarcações de fronteiras ou lançamento de linhas telegráficas, eram capazes de fazer avaliações sobre antropologia, ciências físicas e biológicas etc.

Embora muitas vezes as observações e relatos do “Naturalista” precedam as leituras, o desejável é que, mesmo que a observação tenha sido precedida pelo estudo minucioso de bibliografia, e seja capaz, através de um espírito crítico acendrado, desvincular-se do conhecimento alheio para não enveredar pelas mesmas amareladas páginas sem nada acrescentar de novo.

Não é, desta vez, um humanista, nem um filósofo (...) Não é mais o europeu em busca do desconhecido tropical, que sobe o Rio Negro. Vai senti-lo, portanto, com muito mais intensidade emocional. E por isso mesmo, embora não sendo antropólogo, traz valiosa contribuição ao estudo social da região. (Heloisa Alberto Torres)

A pesquisadora e Naturalista Carla Abreu Soares Aquino na sua tese sobre a “preguiça comum” faz algumas reflexões bastante interessantes a respeito do verdadeiro naturalista:

O “Naturalista” nato adquire seus conhecimentos em contato com a natureza. O profissional passa pelos bancos escolares, onde nem sempre obtém conhecimento geral e global da natureza e sim de fragmentos, na maioria das vezes sem a perspectiva do todo. Esta assertiva não quer dizer que o estudo das partes, efetuado nas escolas, universidades e instituições de pesquisa não seja válido. Pelo contrário. Mas não forma o naturalista.

Os profissionais cada vez mais isolam-se e protegem-se no casulo da “civilização de laboratório”. São cientistas, mas não devem ser chamados de “Naturalistas”. Estão ligados ao cordão umbilical de fórmulas e formulários, bolsas e relatórios. Presos a engrenagens burocráticas crescentes, anunciadoras de que os meios justificam os fins, estes nem sempre alcançados. (...)

A divulgação do que é simples é vestida com uma linguagem complicada, inacessível aos não iniciados: biologês, geologês, etc. Assim, não alcança os objetivos perseguidos consciente ou inconscientemente pelo observador. Que diferença dos textos dos grandes “Naturalistas” e cientistas europeus de menos de um século atrás, que lançaram as bases da ciência atual! Que falta eles fazem! Muitos “Naturalistas” natos desistem de transmitir a outrem o que observaram, frente a essas barreiras com sua ortodoxia (...)

Como colocar nessa camisa de força as sensações mencionadas de início? Como encaixá-las no matematismo? Alguns “Naturalistas”, contudo, têm coragem para desafiar a corrente. (AQUINO)

Matematismo: doutrina que defende que tudo que acontece no mundo pode ser entendido por meio da matemática e obedece a leis matemáticas . (Hiram Reis)

- Relatos Pretéritos

Quantos naturalistas hodiernos seriam capazes de descrever as raízes aéreas como Spruce o faz nas suas “Notas de um botânico na Amazônia”? A narrativa, ao mesmo tempo pragmática e poética, empolga quem a lê e, ao mesmo que transporta o leitor para o seio da mata, projeta diante dele um filme mágico, em imagens aceleradas, reproduzindo todo o processo de crescimento das raízes das figueiras desde sua germinação até o estrangulamento final da árvore hospedeira.

Richard Spruce (1854)

Nas Moráceas, especialmente nas figueiras parasitárias, temos outro tipo de sapopemas, cuja origem é óbvia. Os excrementos de aves contendo sementes dos figos que lhes serviram de alimento caem numa forquilha da árvore, ou mesmo em seu tronco nu ou nos seus galhos, aos quais adere. Ali a semente germina e, à medida que seu caule cresce para cima, suas raízes, em forma de bandeja, e que, caso a árvore hospedeira seja delgada, acabam por se transformar numa bainha, vão descendo, divergindo um pouco da vertical para todos os lados, bifurcando-se aqui e ali, mas sempre buscando o chão. Caso se formem bem alto, essas bifurcações vão-se repetindo uma, duas ou mais vezes, conferindo ao conjunto a aparência de pares de pernas exploradoras, que estariam descendo de uma habitação na qual teriam entrado não se sabe como, e que agora tateiam o chão com os dedos. Ao atingirem o solo, enfiam-se nele profundamente, aumentando aos poucos em largura pela adição de matéria orgânica a sua borda externa, porém conservando praticamente a mesma espessura ao longo de seu comprimento, e desse modo formando umas espécies de contrafortes tabulares. Depois de ter encontrado esses pontos de apoio independentes, o parasito se instala à vontade sobre o tronco amigo que o acolheu, e, já que seu apoio agora se tornou dispensável, costuma sufocá-lo ingratamente num abraço traiçoeiro, até que ele venha a morrer. (...) Somente umas poucas figueiras se desenvolvem desse modo que acabamos de escrever. Outras deitam raízes que se ramificam em espirais, emaranhando-se umas nas outras, até cingir o tronco de uma árvore, formando uma rede tenaz que impede efetivamente seu crescimento ulterior, e que acaba por sufocá-la. Outras emitem rumo ao solo raízes parecidas com cordas, que pendem frouxamente, a princípio, mas que aos poucos se vão tornando retesadas e rígidas. (SPRUCE)

- O Fascinante Negro Caudal

(...) vimos uma Boca de outro grande Rio, à mão esquerda, que entrava no que navegávamos, e de água negra como tinta, e por isso lhe pusemos o nome de Rio Negro. Corria ele tanto e com tal ferocidade que em mais de vinte léguas fazia uma faixa na outra água, sem misturar-se com a mesma. (Gaspar de Carvajal)

O Negro Caudal vem encantando desbravadores, naturalistas, pesquisadores, escritores e poetas desde que se teve notícia de sua existência, pelos “civilizados” há séculos. A cada um, este portentoso ente aquático impressionou de uma forma. Alguns pela cor de suas águas, outros pela força de sua torrente, outros pelas características físico-químicas, outros pelas infindáveis e paradisíacas Ilhas, outros pelo colorido e formas exóticas de sua ictiofauna, outros ainda pela sua diversidade étnica e cultural...

No dia 23 entramos no Rio Negro, outro Mar de água doce que o Amazonas recebe pelo Norte. (...) Testemunhei por meus próprios olhos que essa é a sua direção várias léguas acima de sua desembocadura no Amazonas, onde o Rio Negro entra tão paralelamente que, sem a transparência das águas que se chamam precisamente “Rio Negro”, seria tomado por um braço do próprio Amazonas, separado por alguma Ilha”.
(Jean Louis Rodolphe Agassiz)

Talvez os “cientistas” de hoje pudessem buscar inspiração em textos como o de Aurélio Pinheiro, no seu livro “À Margem do Amazonas” para se aproximar, quem sabe, da sabedoria dos verdadeiros “Naturalistas” de antanho. Pinheiro assim descreve “o Rio Negro”:

Não há talvez em todo o vale do Amazonas ‒ tão fértil em mistérios aterradores, em lendas inverossímeis e em episódios que saciariam a mais sôfrega fantasia ‒ região mais vivamente interessante que a do Rio Negro.

As águas escuras como infinita toalha de hulha polida; as Baías descomunais onde as tempestades levantam ondas como as do oceano; as cachoeiras sem conta interceptando a navegação; as florestas intermináveis, invariáveis, cansativas; as Vilas em ruínas, agonizando em doloroso abandono, “revelando um fim de civilização e de raça”, na magoada expressão de Osvaldo Cruz, ao visitar como higienista e como sábio, a desgraçada Vila de Moura ‒ são etapas melancólicas assinalando a solidão daquelas paragens.

As suas praias de refulgente brancura, brilhando à luz do Sol ou fulgindo à noite, lívidas, parecem mudas legendas seculares perpetuando feitos de supremo heroísmo, abnegações enternecedoras, originais caprichos de governantes, revoltas épicas de silvícolas, tumultos de guerrilhas no entusiasmo e na avidez das primeiras conquistas, audácias indescritíveis de aventureiros, arrojos de missionários expondo as vidas nas tabas alarmadas. (...)

Os barrancos históricos de Thomar recordam a emocionante aventura de Ambrosio Ayres, o Bararoá, figura de caudilho e gentil-homem, conclamando vassalos, amigos e indígenas, chefiando a sua tropa de bravos e lançando o terror nas hostes perversas da cabanagem, que vence gloriosamente nas cercanias da Serpa e de Luzéa, desbaratando-as para sempre.

No solo desventurado de Mariuá ainda se encontram vestígios das edificações de Joaquim Tinoco Valente e de Lobo d’Almada, Governadores da Capitania de São José do Rio Negro, erguendo palácios, fábricas e quartéis, num grandioso sonho de prosperidade e de força para a terra ilimitada que governavam e defendiam ‒ convictos de que aquela soberba Mariuá, à margem da Negra Caudal, seria a célula de toda a civilização da Bacia amazônica. Mariuá, porém, longínqua, estéril, insalubre, teria de desaparecer. E ficaram na terra abandonada os cadáveres de Tinoco Valente e Lobo d’Almada, os mais ardentes sonhadores da grandeza do Amazonas. (...)

A certeza do prêmio ao labor sobre-humano; o súbito aparecimento da “Manôa Dorada” faiscando ao Sol; a evidência das serranias que deviam guardar nas entranhas todo o ouro da terra; a água dos Paranás e dos Rios lavando esmeraldas e diamantes; as fábulas magníficas de Orellana, Pizarro, Almagro e Ursúa, correndo por toda a planície, desde a cordilheira dos Andes até a Foz do Mar Dulce ‒ davam aos forasteiros perturbados essa extrema intrepidez que ainda hoje assombra os historiadores.

Os bandeirantes do Sul rasgavam longas veredas que os levavam ao seio das matas impérvias (impenetráveis), ao ápice das serras desconhecidas, aos Rios ainda sem nome ‒ e as cenas de bravura e sacrifício abarrotam por aí pesados volumes de comovedora literatura. Mas, geralmente, os bandeirantes partiam em grupos numerosos, em aparelhadas monções, organizadas, armadas, instruídas, sob o comando de chefes experientes. E os louvores a esses pioneiros reboam há trezentos anos em vastos capítulos da nossa história. Merecem-nos, não há dúvida. Ao destemor, ao sofrimento, à tenacidade dos antigos paulistas, deve o país essa homenagem. (...) Que coragem se poderia comparar a de Francisco Xavier de Moraes, que em 1747 atravessava a teia dos múltiplos cursos d’água do Alto Rio Negro, e rompia o Cassiquiare, ignorando certamente que transpunha o “divortium aquarum” das Bacias do Amazonas e do Orenoco? (...)

O Rio Negro, deserto, sombrio, faminto como todos os Rios de águas escuras na Amazônia, doentio, triste, só poderia inspirar lendas sinistras. Mariuá foi um erro inexplicável dos primeiros Governadores; um século de retardamento para o Amazonas ‒ e ninguém hoje acreditará que essa mísera “Villa de Barcellos” foi antigamente a poderosa metrópole da Capitania de São José do Rio Negro. (...)

E as suas árvores devem reter ainda, na tristeza das frondes e na rede torturante das lianas, os soluços e as iras e as blasfêmias, desse homem de gênio, boêmio, cavalheiresco, transviado, ingênuo como uma criança, herói como um conviva da Távola Redonda, que foi Eustásio Rivera, transvasadas nas páginas doloridas de “La Voragine”. (PINHEIRO)

- A Singular Torrente

O Negro me envolveu no seu manto de mistério; a alvorada silente, diferente do Solimões, que mais parecia uma Ode à Natureza, torna-o, à primeira vista, um ser inerte, apático e sem vida. A beleza das paisagens contrastava com a ausência de sons. A calmaria do Alto Rio Negro e as belas Ilhas de pedra foram substituídas, à medida que progredíamos, pelas intermináveis praias de areias virgens, pelos banzeiros e fortes ventos de proa que dificultavam a progressão de minha equipe de apoio no seu precário “bongo”.

Diferente dos ventos sulistas, que acariciam a superfície das águas do irmão Guaíba, os banzeiros formam ondas que não obedecem a um padrão definido tentando jogar o casco do meu formidável “Cabo Horn” para todos os lados, e só consegui mantê-lo na rota graças ao formidável leme que possui. Diferente do Solimões, cujas águas podiam ser cortadas sem o uso deste implemento, aqui no Negro ele é de vital importância.

- Margens Funestas

(...) revolto, e vacilante, destruindo e construindo, reconstruindo e devastando, apagando numa hora o que erigiu em decênios ‒ com a ânsia, com a tortura, com o exaspero de monstruoso artista incontentável a retocar, a refazer e a recomeçar perpetuamente um quadro indefinido (...) (CUNHA ‒ 2000)

O efeito devastador das águas do Solimões sobre as margens, golpeando, destruindo, arrastando, reconstruindo, alterando continuamente seu traçado, aqui não se vê. O Negro derruba os gigantes da floresta, mas eles permanecem aferrados aos barrancos de onde tombaram. São redesenhados, esculpidos pelas mãos do tempo e das águas. No Baixo Rio Negro, as margens de tabatinga, golpeadas continuamente pelos banzeiros, formam formidáveis paredões verticais e as arenosas espraiam-se preguiçosamente. No Alto Rio Negro, as margens íngremes rochosas e as de terra mostram-se revestidas por uma interminável rede formada pelas radículas provenientes das bases das árvores, compondo uma densa e extensa franja.

- Pobre Vegetação

No Rio Negro, cortei e medi tantas árvores, inclusive das mais altas, que disponho de dados suficientes para indicar com relativa precisão as alturas médias e máximas das florestas existentes em diversas partes da região, mas tenho de admitir que jamais encontrei uma árvore que fosse mais alta do que as que vi no Pará. (SPRUCE)

As terras mais pobres não apresentam a estupenda variedade e portento da Bacia do Solimões e as águas carentes de nutrientes não revitalizam a várzea por ocasião das cheias. Talvez, por tudo isso haja uma diferença tão grande na capacidade de trabalhar dos nativos das mais variadas etnias do Alto Rio Negro em relação aos Tikunas do Alto Solimões. A compleição física indica uma carência alimentar ancestral que não conseguiu ser suprida até os dias de hoje, agravada, certamente, pela falta de aptidão para a agricultura e o secular vício da bebida.

Descendo o Rio Negro

Desde o primeiro dia de minha Expedição pelo Negro, eu comparava as paisagens atuais com as imagens pretéritas do Solimões. Impossível deixar de estabelecer comparações entre as características do primeiro com as do segundo. O foco inicial de minha atenção no Negro se voltou para o silêncio das matas ciliares. A alvorada no Solimões era uma verdadeira Ode à Vida e ao Sol, carregada de sons de pássaros de todos os matizes, acompanhada pelo soturno ronco gutural dos guaribas, possuía uma singular beleza que me arrebatava e me fazia mergulhar nos mistérios e belezas da natureza.

O Negro, com suas Ilhas e praias de incomparável beleza mais parecia um grande e belo quadro de natureza morta. As matas de menor porte do Negro não tinham a diversidade, a opulência e os frutos das do Solimões que permitiriam que os pássaros a povoassem. A torrente mais lenta causa um impacto bem menor nas margens que, por isso mesmo, guardam cicatrizes perpétuas dos gigantes da floresta tombados pelos temidos banzeiros. É interessante confrontar minhas impressões com a dos naturalistas do passado, por isso, transcrevo os relatos abaixo, lembrando, porém, que as observações de Spix se estenderam, apenas, até a Cidade de Barcelos e as de Agassiz até Pedreira (atualmente Moura).

Johann Baptist Von Spix (1820)

O seu declive é muito pequeno, de sorte que mais parece Lago do que Rio corrente; porém o mais fraco vento faz levantar vagas, durando a agitação muito mais tempo do que no Solimões; se o vento é mais violento ou é mesmo temporal, o movimento das suas águas é igual ao das do Mar, assustando os navegantes. Este é também o único perigo até Santa Isabel, onde começaram a aparecer no Rio bancos e violentas corredeiras, e mais acima estão as cachoeiras. Neste Rio, nada se tem a recear dos desabamentos de barrancos, de troncos de árvore deitados perto da margem ou boiando no Rio. Também é livre de toda praga de insetos (carapanãs, piuns, maruís, mutucas, brocas e formigas), que são o flagelo do Solimões; entretanto, isso só até Santa Isabel, pois, daí em diante, até às nascentes, aparecem os piuns em enxames enormes e também não faltam as espécies branca e escarlate quase invisíveis de ácaros, o micuim, que penduram no capim e se apegam aos transeuntes, produzindo com as suas picadas uma comichão intolerável e, depois, pequenos tumores. Em contraste com o Solimões, cujas margens estão em grande parte expostas às inundações e quase sempre são pantanosas, o Rio Negro tem margens limpas, arenosas, secas e terrenos mais altos, particularmente do lado Meridional, onde as terras elevadas, pedregosas, descem frequentemente em declive suave de 200 a 300 passos, numa clara margem arenosa, revestida de árvores anãs e de arbustos ralos, que é uma espécie de campo, seguindo-se logo a mata mais alta e densa. Essa mesma mata não é irregular, como a do Solimões composta por árvores pequenas e gigantescas, de arbustos, embaúbas, palmeiras, etc, da maior diversidade de árvores e do mais variado colorido. É, ao contrário, regular; as árvores são do tamanho mediano com a uniforme tonalidade e brilho das folhas especas, como as das lauráceas, de sorte que essa floresta mais parece umas arcadas contínuas, sob as quais se pode passear a vontade. Pena é não serem essas magníficas praias semelhantes a campos, nem essa aprazível mata animada por quase pássaro algum, mas apenas por muito poucos macacos. Pelo fato de o Solimões adubar muito mais as suas margens e serem elas gordas e férteis, parecem que todos os seres vivos correm para ali. Quando navegávamos no Amazonas e Solimões, nunca nos faltava caça, e cada lanço da tarrafa nos trazia 50 a 100 peixes de diversos tamanhos. O contrário se dá nas águas escuras do Rio Negro. Nem a mata nem as águas oferecem presas, e pode-se estar a pescar o dia inteiro, sem apanhar um só peixe, a isso juntam-se o silêncio e a uniformidade da floresta, a cor negra da água, o que torna melancólica a viagem e só favorece a meditação. (...) Na verdade, também a extraordinária fertilidade do Solimões faz com que, apesar de todos os carapanãs e de outras pragas, as suas povoações sejam muito mais habitadas que a do Rio Negro. (...) Ambos os Rios têm os seus baixios mais para o lado Setentrional, e o Negro, também aí, maior número de Igarapés e Lagos; na margem Meridional destes dois Rios é que se acha a maioria das povoações. (SPIX)

Luís Agassiz, e Elizabeth Cary (1865)

Ontem pela manhã, entramos no Rio Negro e observamos o conflito de suas águas calmas e quase pretas com as ondas amareladas e apressadas do Solimões, como é denominado o médio Amazonas. Os Índios chamam-nos admiravelmente: “o Rio Vivo e o Rio Morto”. O Solimões vem encontrar a corrente escura e lenta do Rio Negro com uma força tão irresistível, tão viva que este último parece bem, ao lado dele, uma coisa inerte. Verdade é que esta época do ano é aquela em que as águas dos dois grandes Rios começam a baixar, e o Rio Negro parece opor uma fraca resistência à força superior do Solimões; durante um rápido instante, ele luta contra o Rio impetuoso; mas, logo subjugado e estreitamente comprimido de encontro à margem, prossegue o seu curso até uma pequena distância, lado a lado com o Solimões. O mesmo não se dá na época das cheias; então o enorme Rio comprime com tal superioridade a embocadura do Rio Negro que nem uma gota de suas águas, pretas como tinta, parece se misturar à massa d’água amarelada do interruptor; este atravessa o seu afluente e passa, barrando-o completamente. (AGASSIZ)

Gastão Cruls (1944)

Bem diferente há-de ser o aspecto da flora marginal se penetrarmos qualquer Rio de águas pretas. Aí, nada do friso de capins aquáticos e praieiros, ou da orla de outras plantas herbáceas que nos rios de aluvião antecedem a mata e, por ocasião das enchentes, não raro se despregam das ribanceiras para formar os periantãs que descem de bubuia, ao sabor da corrente, levando no seu bojo garças e outras aves, quando não até onças, colhidas de surpresa sobre essas Ilhas viajeiras. Não. Nada disso. Tal como no Rio Negro, Rio de águas pretas que poderia ser tomado como padrão, a floresta não se faz anunciar. Chega logo à beira dágua e apresenta-se sem rebuços. Não se pense, porém, que por vir assim, tão prontamente, ao nosso encontro, tenha um ar mais prazeroso e comunicativo. Muito ao contrário, de um verde tristonhamente carregado, essa mata, de árvores não muito altas e folhagem miúda, tem um rosto bastante severo, trai qualquer coisa de sombrio e misterioso. (CRULS, 2003).

 

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- Livro do Autor

O livro “Desafiando o Rio-Mar – Descendo o Solimões” está sendo comercializado, em Porto Alegre, na Livraria EDIPUCRS – PUCRS e na rede da Livraria Cultura (http://www.livrariacultura.com.br). Para visualizar, parcialmente, o livro acesse o link:

http://books.google.com.br/books?id=6UV4DpCy_VYC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false

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Coronel de Engenharia Hiram Reis e Silva

Professor do Colégio Militar de Porto Alegre (CMPA);

Presidente da Sociedade de Amigos da Amazônia Brasileira (SAMBRAS);

Membro da Academia de História Militar Terrestre do Brasil – RS (AHIMTB – RS);

Membro do Instituto de História e Tradições do Rio Grande do Sul (IHTRGS);

Colaborador Emérito da Associação dos Diplomados da Escola Superior de Guerra(ADESG).

Colaborador Emérito da Liga de Defesa Nacional (LDN).

E-mail: hiramrsilva@gmail.com

Blog: http://desafiandooriomar.blogspot.com.br

quinta-feira, dezembro 05, 2013

RCA: 250 militaires français déployés dans les rues de Bangui après des accrochages

Article publié le : jeudi 05 décembre 2013 à 09:05 - Dernière modification le : jeudi 05 décembre 2013 à 13:14

Des soldats français patrouillent dans Bangui, le 4 décembre 2013.
Des soldats français patrouillent dans Bangui, le 4 décembre 2013.
REUTERS/Emmanuel Braun

Par RFI
La Centrafrique se réveille une fois de plus dans un climat d’insécurité, voire de terreur. Plusieurs quartiers de la capitale, dont la zone du PK-12, dans le nord de la ville, et celle du fleuve, dans le centre, ont été secoués ce jeudi 5 décembre au petit matin par des échanges de tirs. Le porte-parole de la présidence accuse des partisans de l'ex-président François Bozizé d'être derrière l'attaque, avec l'intention de prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l'ONU, aujourd'hui, au Conseil de sécurité. Le point sur la situation à Bangui.

Selon le correspondant de RFI sur place, la situation reste toujours confuse à Bangui. Les tirs ont baissé d'intensité, mais les accrochages continuent expliquent l'armée française qui a déployé 250 soldats dans les rues. Impossible de savoir véritablement qui contrôle la situation même si les autorités se veulent rassurantes. Des scènes de pillage ont eu lieu dans certains quartiers de la capitale. Les commerces sont fermés.
La capitale centrafricaine s’est réveillée tôt ce jeudi matin au son des armes légères et des armes lourdes. Des combats ont d’abord été signalés dans les quartiers nord, puis dans d’autres quartiers plus proches du centre.
Que se passe-t-il exactement ? Des sources militaires françaises parlent d’attaques coordonnées, simultanées même, sur trois points : le camp Kassaï, l’Assemblée nationale et le quartier de Boy-Rabe. Des combats menés par des groupes anti-Balaka, appuyés par des éléments équipés d’armements modernes et d’armements lourds, dont l’identité pour l’instant n’est pas confirmée.
→ A (RE)LIRE : Centrafrique: cartographie des zones à risques
Le porte-parole de la présidence centrafricaine Guy Simplice Kodégué accuse lui, les partisans de l’ancien président François Bozizé, d’être derrière l’attaque. « Leur intention est claire, dit-il, ils veulent prendre le pouvoir avant le vote de la résolution de l’ONU ». Un vote qui doit intervenir ce mercredi au Conseil de sécurité et qui doit permettre le renforcement du mandat de la mission africaine sur place, la Misca, et ouvrir la voie à une intervention des militaires français dans le cadre de l'opération Sangaris. « Mais, ajoute Guy Simplice Kodégué, la riposte a été organisée ».
→ A (RE)LIRE: L'ONU prête à autoriser l'opération militaire
La peur a immédiatement commencé à s’installer. Des habitants joints par RFI ont indiqué qu’ils se terraient chez eux. D’autres par centaines ont commencé à fuir le quartier de Boy-Rabe, l’un de quartiers touchés par les attaques, certains se sont réfugiés dans une église, celle du père Blaise : « Je suis entouré de la population civile qui a fui. Les tirs se sont déclarés très tôt ce matin et les gens ont couru vers la paroisse Saint-Paul. Donc on leur a ouvert l’église. Actuellement, environ 500 à 600 personnes sont rassemblées sur le site. Certaines sont à l’intérieur de l’église, mais comme elle ne peut pas les contenir toutes, certaines personnes sont restées dehors, sous la véranda, dans le centre paroissial ou dans la cour de la paroisse. Ici, on n’a rien prévu pour cette population. Ils sont là, les enfants, les petits enfants avec leurs mères. Il y a aussi des femmes enceintes. Ils sont là, mais on n’a rien pour eux ».
Selon le responsable en Centrafrique de l’ONG Médecin sans Frontières (MSF), cité par l’AFP, les tirs à Bangui ont fait « plusieurs morts et des blessés » qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de la capitale.

Témoignage d’un habitant de Boy-Rabe, Bangui
"Ce matin, j’ai été réveillé par des tirs. On nous a alors dit que des éléments des anti-balaka étaient rentrés dans la capitale."