RFI - Article publié le : jeudi 07 mars 2013 - Dernière modification le : jeudi 07 mars 2013
Le numéro 1 nord-coréen Kim Jong-un, en février à Pyongyang.
REUTERS/KCNA
Par RFI
Le ton monte sur la péninsule coréenne. La Corée du Nord vient de menacer d’effectuer des « frappes nucléaires préventives » contre ses ennemis. Une menace qui intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à voter de nouvelles sanctions, très alourdies, pour punir le régime de Pyongyang, suite à son troisième essai nucléaire du 12 février dernier.
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
La Corée du Nord continue son escalade verbale. Le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré : « Etant donné que les Etats-Unis sont sur le point de déclencher une guerre nucléaire, nous exercerons notre droit à une attaque nucléaire préventive contre le quartier général de l’agresseur ».
Pyongyang ne dispose pas d’un lanceur lui permettant d’atteindre le territoire américain, mais le régime multiplie quand même les menaces. La Corée du Nord a aussi promis de noyer Séoul et Washington sous « des océans de flammes » et d’annuler l’armistice qui a mis fin à la guerre de Corée. Mercredi 6 mars, la Corée du Sud s’est déclarée prête à des frappes de représailles contre le commandement du Nord en cas d’attaque.
En brandissant ses prétendues capacités de dissuasion atomique, la Corée du Nord veut en fait se faire reconnaître comme puissance nucléaire légitime. Elle montre qu’elle ne renoncera pas à ses bombes. Ce qui ne devrait pas empêcher le Conseil de sécurité de l’ONU de voter de nouvelles sanctions. Celles-ci sont soutenues même par la Chine, le dernier allié d’un régime nord-coréen qui se trouve de plus en plus isolé.
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