RFI -Article publié le : vendredi 01 mars 2013 -
Dernière modification le : vendredi 01 mars 2013
Image datant du 25 décembre 2012 montrant Abou Zeid.
FP PHOTO / SAHARA MEDIA
« Pas de confirmation officielle » de la mort d'Abou Zeid, l'un des chefs d'Aqmi, dit ce matin la porte-parole du gouvernement français. L'annonce de sa mort « est à prendre au conditionnel »,
ajoute Najat Vallaud-Belkacem à propos du chef jihadiste du nord du
Mali. Pourquoi cette prudence ? Parce que - c'est une information RFI -,
les Français sont en train de faire des vérifications sur un corps.
Selon une source proche des services de renseignement à Paris,
les soldats français qui opèrent dans le massif des Ifoghas, au nord-est
du Mali, se sont violemment affrontés cette semaine à un groupe de
jihadistes qui tentaient de décrocher.
Parmi les jihadistes tués, les Français ont remarqué le corps d'un
homme qui ressemblait à Abou Zeid. Ils ont fait alors un prélèvement ADN
sur le cadavre. Puis, selon une information RFI et du quotidien
algérien El Khabar, ce prélèvement a été envoyé dans le plus
grand secret à Alger, afin que les autorités algériennes puissent faire
des recoupements avec l'ADN de plusieurs membres de la famille d'Abou
Zeid, qui est originaire de la province d'Illizi, près de la frontière
libyenne.
Visiblement, à Alger, il y a eu une fuite. D'où l'information révélée
hier par nos confrères de la télévision algérienne Ennahar. Les
vérifications ADN sont en cours. Et c'est la raison pour laquelle le
gouvernement français dit, ce midi, que la mort d'Abou Zeid « est à prendre au conditionnel ».
De durs combats
Ces derniers jours, de durs combats ont eu lieu dans le massif du
Tirghaghar. C'est là, dans ce massif montagneux au nord de Kidal, que de
nombreux jihadistes ont trouvé refuge, selon des sources militaires
françaises.
Les soldats tchadiens qui coopérent avec les français sur ce terrain
difficile assurent que plusieurs dizaines d'islamistes ont été tués.
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