Les forces internationales en Afghanistan ont connu une journée noire le 7 juin 2010. Dix soldats sont morts dans le sud et l’est du pays. Sept victimes sont de nationalité américaine, les deux autres australienne. Un sous-officier français d'un régiment de parachutistes a par ailleurs été tué par un éclat de roquette antichar tiré par des insurgés. Malgré les offensives lancées dans les bastions des talibans, ceux-ci semblent avoir conservé intacte leur capacité de frappe.
Avec notre correspondante à Kaboul, Florence Lozach
De nombreux experts l’avaient prédit : avec l’arrivée progressive de troupes supplémentaires en Afghanistan, les pertes devaient augmenter et le conflit se durcir en particulier dans le sud du pays. Mais après la journée noire du 7 juin 2010 pour les forces internationales, le sentiment qui domine est celui d’une insurrection toujours plus organisée, violente et meurtrière, menée par des talibans qui ne semblent pas intimidés par les opérations prochaines annoncées, notamment à Kandahar.
Face à des forces étrangères qui essaient de reprendre un à un des fiefs talibans dans les provinces du Sud, les insurgés continuent de semer la terreur et faire de véritables carnages avec leur arme privilégiée : les bombes artisanales placées au passage des convois militaires qui sont devenues la véritable hantise des soldats sur place.
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